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Pour citer Muséfrem
VATRICE, Claude (1717 av.-1733)
Autre(s) forme(s) du nom : WATTRISSE
WATRISSE
Date(s) : 1717 av. / 1733-9-19
Claude VATRICE est originaire du diocèse de Noyon, où il a sans doute été formé à la musique dans une maîtrise qui reste à découvrir. Seules les quinze dernières années de son existence sont actuellement connues : il est alors musicien puis maître de musique de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour au Mans.
• 23 octobre 1717, Le Mans : Maître Claude VATRICE, "clerc tonsuré du diocèse de Noyon", est reçu vicaire-musicien à la collégiale Saint-Pierre-la-Cour (il remplace Jean OLIVE, reçu très peu de temps auparavant et "tombé dans une infirmité qui le met hors d'état de nous rendre service"). Il recevra un fixe de 70 sols par semaine [soit 182 livres par an], à quoi s'ajouteront des sommes indéterminées correspondant à des "distributions" appelées "frairie" et "surplus des fruits et proffits".
• 19 février 1718 : Le chapitre octroie une légère augmentation de gages à son vicaire musicien Maître Claude VATRICE, qui recevra désormais un fixe de 192 livres par an, payé "de trois mois en trois mois". Le maître de musique est alors Jacques BENOIST. Les autres vicaires musiciens se nomment Nicolas CHAMPEAU, Jacques GUYON et Pierre DESTOUCHES. Trois enfants de chœur complètent les effectifs : Nicolas Joseph MALLARD, Pierre Nicolas CHUPIN et René JOÜIN.
• 3 août 1720, Le Mans : Claude VATRICE est promu maître de musique de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour (il remplace Jacques BENOIST, qui le jour-même a annoncé au chapitre son prochain départ pour Saint-Malo).
• Mai 1724 : Réprimandé par le chapitre collégial, et licencié pour ses absences trop fréquentes, Claude VATRICE est réintégré aussitôt.
Durant toutes ces années où il exerce comme maître de musique à la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, Claude VATRICE forme de nombreux jeunes musiciens, parmi lesquels il faut citer Julien BROUSSIN, Pierre BOULLAY, Jean-Gervais BONTEMS, Charles MARIGNÉ...
• 12 juillet 1729, Le Mans : Lorsque, à l'autel du Crucifix en la cathédrale, est célébré le mariage d'un certain Louis Vatrice, marchand cordonnier, avec "honnête fille Renée Paris, tous deux de cette paroisse", rien n'est dit de la filiation des mariés. Ni de l'identité des témoins : "en présence de leurs plus proches parens et témoins soussignés avec nous"... Parmi les signatures, on reconnaît celle de Claude VATRICE ("C.Vatrice").
• 8 mai 1730 : Lorsque moins de dix mois après le mariage naît son premier enfant, le marchand cordonnier choisit Claude VATRICE pour en être le parrain, le positionnant ainsi comme membre le plus éminent de la lignée paternelle [ou le seul présent au Mans, si le reste de la famille est resté à Noyon…]. Le vicaire de Saint-Nicolas qui procède au baptême le même jour, n'indique pas le lien familial entre le parrain et sa filleule. Il qualifie le musicien de "maître et premier chantre de l'église collégiale et Royale de St-Pierre de la Cour".
• À partir de mars 1733 : Malade, VATRICE est secondé par Jean-Gervais BONTEMS, grand enfant de chœur qu'il a formé à la psallette de Saint-Pierre-la-Cour.
Celui-ci lui succède après son décès, survenu le 19 septembre 1733. Me Claude VATRICE, "clerc tonsuré, et maitre de musique de cette église", est enterré le même jour dans la collégiale.
Mise à jour : 19 juin 2020
(merci à Marguerite Carlue, d'Aix-en-Provence)