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Pour citer Muséfrem
VALENTIN, Jean Antoine, fils (1752-1836)
Complément de nom : fils
Date(s) : 1752-12-1 / 1836-5-17
De Saint-Chinian à Saint-Chinian : l'itinéraire de Jean Antoine VALENTIN, organiste fils d'organiste, commence et se termine dans cette petite ville. Entre temps il a exercé quelque temps en "exil dans les montagnes", sur l'orgue tout neuf de l'abbaye mauriste de Villemagne.
• 1er décembre 1752, Saint-Chinian [Hérault] : Né le 1er décembre, Jean Antoine VALENTIN, fils de Jean VALENTIN, organiste, et de Catherine Izard, est baptisé le lendemain dans l'église paroissiale Notre-Dame de la Barthe, à Saint-Chinian. C'est sans doute dans cette église et sur l'orgue entretenu par la paroisse depuis 1742 que son père exerce son métier.
• 1781, Villemagne-l'Argentière [Hérault] : Jean Antoine VALENTIN est organiste de l'abbaye mauriste de Villemagne sur l'orgue construit par Guillaume MONTURUS en 1779. À cette date un conflit l'oppose à deux habitants de Villemagne à cause de certains propos injurieux qu'ils auraient échangé. MONTURUS, qui travaille alors à l'orgue d'Auterive [Haute-Garonne], lui propose ce poste avec un salaire de 300 livres annuelles. VALENTIN communique à MONTURUS "qu'il ne quitera son exil dans les montagnes [son poste à Villemagne] qu'autant que ce sera pour occuper un poste de cainq [sic] cents livres". Trop cher pour la communauté d'Auterive. L'accord ne se fait pas.
• 9 juillet 1782, Villemagne-l'Argentière : Jean Antoine VALENTIN épouse Jeanne Caumette, fille d'un marchand du village, dans l'église paroissiale Saint-Grégoire, à Villemagne. Il est dit "maître organiste".
Une première fille est baptisée le 19 mars 1783. Le parrain est le grand-père, Jean VALENTIN, dit "de Saint-Chinian", mais présent ce jour-là à Villemagne. Il a sans doute pu quitter sans difficulté l'orgue de Saint-Chinian, en reconstruction depuis 1782. À cette époque, Jean Antoine VALENTIN touche environ 300 livres annuelles.
• 4 mars 1784, Saint-Chinian : VALENTIN fils, Jean Antoine donc, est engagé pour six ans à 300 livres annuelles comme nouvel organiste de l'église paroissiale Notre-Dame de la Barthe, où il succède à son père. Il inaugure le nouvel orgue de la paroisse, terminé cette même année par Louis PEISSY avec la plus que probable collaboration de Jean-Baptiste MICOT fils, constructeur avec son père des orgues du siège épiscopal, la cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières.
• 20 août 1787 : Au baptême de son fils Jean Joseph Bernard Marie, Jean Antoine VALENTIN est dit "avocat postulant". Les gages qu'il pouvait toucher comme organiste ne devant plus suffire à l'entretien d'une famille qui croît, on le voit chercher une plus grande sécurité professionnelle dans le domaine du droit.
• 1790 : Il exerce comme "greffier d'office" pour la municipalité de Saint-Chinian. Il est probable qu'il continue toutefois à jouer sur l'orgue de l'église paroissiale, qui est toujours à la charge de la commune.
• Vers 1803 : Après le Concordat, la municipalité de Saint-Chinian reprend en charge le service du culte dans l'église paroissiale. L'orgue est de nouveau proposé à Jean Antoine VALENTIN. Celui-ci, bien qu'on lui offre à ce moment l'orgue d'une cité plus importante, accepte le poste, préférant consacrer ses talents à sa ville natale. À la naissance de son fils Jean-Baptiste Joseph Patrice en ventôse an VII [mars 1800] il est dit seulement "musicien", tandis qu'à la naissance de deux autres enfants en 1803 et 1806 il est dit de nouveau "organiste".
• 1805 : Sans préjudice de ses fonctions d'organiste, il figure encore une fois parmi les membres de la municipalité de Saint-Chinian.
• 17 mai 1836, Saint-Chinian : Jean Antoine Valentin décède à l'âge de 83 ans. Il est encore dit "organiste", à Saint-Chinian. Son épouse, Jeanne Caumette, est vivante.
Mise à jour : 7 avril 2020