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TOUTAIN, Louis François (ca 1721-1773 av.)

TOUTAIN, Louis François (ca 1721-1773 av.)

Louis François Toutain
Louis François Toutain

Louis-François TOUTAIN, maître de la cathédrale d'Autun de 1766 à 1769 (Autun, Musée Rolin, HV199, cl. Musée Rolin).

État civil
NOM : TOUTAIN     Prénom(s) : Louis François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : TOUSTAIN
Date(s) : 1721 ca  / 1773-7 av.
Notes biographiques

Originaire de Normandie, Louis-François TOUTAIN fait partie de ces maîtres de musique très mobiles que l'on rencontre dans diverses églises parfois éloignées les unes des autres, de la Normandie à la Bourgogne et à la Picardie. Un portrait qui, selon toute vraisemblance le représente, est conservé au musée d'Autun.

• [Vers 1721], lieu ? Louis-François TOUTAIN est originaire du diocèse d'Évreux. Puisqu'il est frère de Marie-Catherine Toutain (voir ci-après au 24 octobre 1750), il pourrait être né comme elle au Neubourg, à moins de 25 km au nord-ouest d'Évreux [aujourd'hui département de l'Eure], de Pierre Toutain et Louise Signol, mariés le 30 novembre 1715. Il serait alors très vraisemblablement né durant les années manquantes des registres paroissiaux – en particulier pendant la lacune 1719-1722, ce qui correspondrait parfaitement à une réception comme enfant de chœur en 1728 à l'âge d'environ 7 ans.

• 15 juin 1728, Rouen : Le jeune TOUTAIN (TOUSTAIN à sa réception), est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame de Rouen, en même temps que Pierre François GOSSE.

• 1er juillet 1738, Rouen : TOUTAIN quitte la maîtrise de la cathédrale. Ses maîtres successifs y ont été le tout jeune Louis-Nicolas FROMENTAL puis le célèbre Henri MADIN.
Que devient-il à sa sortie de la maîtrise ? On peut penser qu'il a poursuivi des études en vue de parvenir à la prêtrise (séminaire).

• 2 juin 1741, Rouen : Louis-François TOUTAIN, "acolithe", est reçu maître de la cathédrale de Rouen à la place d'Henri MADIN devenu sous-maitre de musique à la Chapelle Royale. L.F. TOUTAIN récupère également sa place au collège du St-Esprit (structure de la cathédrale offrant des revenus aux chantres). La même année, son nom figure à la fin d'un livret-programme du collège jésuite comme compositeur des "Vers qui seront chantez pour servir d'intermèdes à la Tragédie latine" en cinq actes représentée sur la scène du collège, intitulée La Mort d'Absalon : "La Musique est de la composition de Mr. Toutain".

Il est ordonné prêtre en 1743.

• 19 août 1746, Rouen : TOUTAIN semble avoir été renvoyé par le chapitre. Pierre PELISSON, qui le remplace le 30 septembre, écrit plus tard : "J'avois succedé au sieur Toutain que vous n'aviez pas encore oublié".

• [1747-1748] : Où exerce TOUTAIN ?

• 1749, Dijon : Les "pièces à l’appui des comptes des receveurs" de la cathédrale St-Étienne pour l'année 1749 font apparaître les noms de DHAUDIMONT qui reçoit 30 livres, TOUTAIN 150 livres "pour neuf mois" puis MICHEL 200 livres "pour une année". Ce dernier a probablement été payé à l'avance au moment où il a succédé à TOUTAIN.

• 17 août 1750, RouenPELISSON, maître de la cathédrale de Rouen depuis 1746, est évincé par le chapitre qui décide de reprendre le sieur TOUTAIN. Pelisson analyse ainsi l'épisode : "Les assurances qu'il [= Toutain] vous a fait donner de son repentir et de réparer ses faultes, afin de mériter dans la suite vos premières bontés pour luy, ont pu contribuer a ma disgrace". TOUTAIN redevient donc maître de la cathédrale de Rouen.
• 24 octobre 1750, Dijon : Sa sœur, Marie-Catherine Toutain épouse François MIELLE, "musicien à la Cathédralle". La mariée, qui est née le 8 avril 1725 au Neubourg, près d'Évreux, est fille mineure de feu Pierre Toutain, "bourgeois de Neuf Bourg", et de Louise Signol, qui est présente et signe. Parmi les signataires, on identifie le musicien Bernard BUZENET.
• 16 décembre 1750, Paris : Abel François FANTON, alors maître de musique de la Sainte Chapelle, écrit à Louis-François TOUTAIN, maître de musique de la cathédrale de Rouen. Le premier objet de la lettre est de lui recommander un jeune homme nommé LAUBEREAU, qui chante la haute contre, issu de la maîtrise de la cathédrale de Chartres et prêt à être auditionné à Rouen pourvu qu'on lui paye le voyage. Mais sa lettre donne aussi un écho des informations qui circulent au sein du réseau des musiciens et elle prouve que TOUTAIN commençait à être reconnu comme un bon compositeur : "Mr SIONET nous a fait ici un grand récit de votre motet de la Conception. Je n'en ay point été surpris. Je prends beaucoup de part aux éloges et aux applaudissements que vous recevez dans votre patrie. Vous faites mentir le proverbe : Nemo propheta in patria sua…".

• 1751, Rouen : Le nom de TOUTAIN figure à nouveau à la fin d'un livret-programme du collège jésuite comme compositeur des "Vers qui seront chantés pour servir d'intermedes à la tragedie d'Isac", tragédie "françoise", cette fois, elle-aussi en cinq actes. Il est cette fois qualifié d'abbé : "La Musique est de la composition de M. l'abbé Toutain".

• 27 janvier 1753, Rouen : L'abbé TOUTAIN encourage le sieur BERNARD, commerçant en faillite doté d'une belle voix, à chanter. Le 27 janvier il lui fait chanter un Beatus Vir dans la cathédrale de Rouen. Deux jours plus tard, BERNARD adresse sa candidature aux chanoines afin d'être reçu comme chantre.
• 18 juin 1753, Rouen : Le sieur TOUTAIN, maître de musique de la cathédrale Notre-Dame de Rouen, adresse sa démission aux chanoines, apparemment non satisfaits de son travail. Sa lettre est très brève, digne, presque sèche : "Malgré tous les soins que je me suis donné dans votre maîtrise, je vois que j'ay le malheur de déplaire ; Je me retire, messieurs, pénétré des bontés que vous avez eues pour moy". Suit l'habituelle formule finale des missives du temps : "J'ay l'honneur d'être avec le plus profond respect, Messieurs, Votre très humble et obéissant serviteur Toutain, prêtre, maître de musique". Le 11 août 1753, Pierre PELISSON, qui est alors maître de musique à la cathédrale de Clermont-Ferrand, se propose par lettre pour remplacer à nouveau le sieur Toutain à la cathédrale de Rouen, "si son renvoi est sans retour parce qu'il vous auroit manqué une seconde fois". Mais c'est en définitive Jean-Baptiste DULUC, maitre de musique à la cathédrale de Chartres, qui prend la place.

• [1753-1758] : Ici se placent plusieurs années actuellement non documentées sur TOUTAIN...

• [1758], Rouen : Selon Léon Vallas (Un siècle de musique et de théâtre à Lyon 1688-1789, Lyon, Masson, 1932), TOUTAIN serait à Rouen en 1758, d’où il date son motet Lauda filia, envoyé à Lyon.

• [Avant 1761], TOUTAIN pourrait être revenu à Dijon : Les comptes de Saint-Médard, paroisse desservie au sein de l'édifice de la cathédrale, font apparaître des sommes versées pour la musique extraordinaire du jour de la St-Médard à un TOUTIN / TOUTAIN sans prénom en 1761 et 1764, sachant qu'en 1760, 1762 et 1763 la même somme est versée "à M le maître de musique" (non nommé) : s'agit-il de Louis-François ?
C'est probable puisque Léon Vallas, étudiant les programmes des concerts de l'Académie des Beaux-Arts de Lyon entre 1759 et 1772, écrit que TOUTAIN, "maître de musique de la cathédrale de Dijon", avait envoyé plusieurs de ses œuvres en hommage à l'Académie lyonnaise. Il précise que son Quare fremuerunt y fut joué le 11 et le 18 février 1761. Le 10 novembre 1762, Les Affiches de Lyon annoncent que pour la reprise du Concert la semaine suivante (après la suspension automnale), le concert se terminera par "un motet de M. TOUTAIN, maître de chapelle", sans préciser son lieu d'exercice, ni le titre du motet.

• 1764, Dijon : TOUTAIN reçoit 15 livres pour la musique extraordinaire du jour St-Médard de juin 1764. À cette date, il est donc toujours maître de la cathédrale de Dijon.
L'année suivante, en juin 1765, c'est le sieur MIELLE  – son beau-frère – qui reçoit cette somme, sans pour autant être devenu maître à la cathédrale. Peut-être est-on alors dans un moment de vacance du poste. La disparition des registres capitulaires dijonnais empêche de connaître la date précise à laquelle Louis-François TOUTAIN a quitté la cathédrale Saint-Étienne de Dijon (au cours du premier semestre 1765).

• 27 mars 1766, Autun [Saône-et-Loire] : Le chapitre de la cathédrale Saint-Lazare enregistre le décès, survenu à minuit et demi, de son maître de musique Jacques Alexandre ROUVRAY. Le jour même, il prend lecture d'une lettre de candidature émanant du sieur Louis-François TOUTAIN, "prêtre musicien actuellement à Rouen". TOUTAIN avait donc été informé en amont, peut-être par l'organiste normand Laurent-Martial VITCOQ, de la maladie grave et du décès imminent du maître en place à Autun. On peut même supposer que TOUTAIN avait envoyé sa candidature à VITCOQ avec consigne de la communiquer au chapitre seulement une fois ROUVRAY effectivement décédé. Le chapitre décide de prendre des renseignements sur TOUTAIN auprès des chanoines de la cathédrale de Dijon car TOUTAIN "a occupé leur maîtrize à différentes fois".
• 19 avril 1766, Autun : Le chapitre reçoit une nouvelle lettre du sieur Louis-François TOUTAIN, "prêtre à Rouen", datée du 15, qui semble poursuivre les négociations au sujet du poste de maître de musique de la cathédrale Saint-Lazare. On lui promet 72 livres de frais de voyage, ce qui indique qu'il doit en effet accomplir un bien plus long voyage que seulement Dijon-Autun. Cela confirme donc qu'après avoir quitté son poste de Saint-Étienne de Dijon, TOUTAIN était remonté jusqu'en Normandie, ce que dit nettement d'ailleurs la formulation du 27 mars "actuellement à Rouen" (Dijon-Rouen : 410 km par l'itinéraire pédestre le plus direct). Aux réponses (négatives) des chanoines, on devine en creux les revendications tentées par TOUTAIN : être dispensé des matines, pouvoir s'habiller à son gré...
• 16 mai 1766, Autun : Prêtre du diocèse d'Évreux, Louis-François TOUTAIN devient chapelain de la cathédrale d'Autun. C'est sans doute à peu près vers cette date qu'il a pris son service effectif de maître de musique à Autun (Rouen-Autun : 410 km également).
Notons que parmi les enfants de chœur qu'il trouve à la maîtrise, on connaît Gabriel BOUDRY et LANGILIER, ainsi que AMIDEY, ROY et NOROUIN qui sortent début août 1766 et sont remplacés par Claude LEGROS, Pierre CHASSEY et Pierre LANGILIER.
• 4 juillet 1766 : Le chapitre d'Autun accorde au sieur TOUTAIN, "prêtre chapelain et maître de musique", un congé de quinze jours "pour aller à Dijon et y vacquer à ses affaires", à condition qu'il se fera "remplacer à leur maîtrize par l’un de Messieurs du bas chœur".

• 18 septembre 1767, Autun : TOUTAIN réclame une augmentation de la somme qui lui est allouée pour l'entretien des enfants de chœur, "en raison de la cherté des vivres". Les chanoines refusent de la lui accorder et lui promettent seulement une gratification de 100 livres à la fin de l'année, "tant par forme de gratiffication et sans tirer à conséquence, que à raison de la cherté des vivres [et] pour le dédommager des dépenses qu’il a faittes pour recevoir les musiciens étrangers lors de la St-Ladre dernière". Ils en profitent pour lui rappeler qu'en tant que chapelain de Saint-Léger, il doit "porter l’habit de chœur des chapelains de leur église tant en été qu’en hyver". On devine une évidente négligence de TOUTAIN à porter l’habit de chœur.

  • Un portrait acquis par le Musée d'Autun en 1876 et qui le représente vraisemblablement, pourrait confirmer une certaine coquetterie mondaine. Il est ainsi décrit par Harold de Fontenay en 1877 : "Les manchettes sont en point de dentelle, et le petit doigt de la main droite est orné d’un anneau à chaton de pierreries. La chevelure est accommodée avec une coquetterie particulière. Le fond du tableau est occupé à gauche par un perroquet sur son perchoir, à droite par une bibliothèque sur les tablettes de laquelle sont rangées les œuvres des compositeurs en renom à l’époque où vivait le personnage." Ces compositeurs sont, dans l'ordre : Rameau, Mouret, Royer, Destouches, Zimmermann, Lully, Campra, Bordier, Lalande, Toutain, Mondonville, Madin, Dagincourt et Daquin… Il tient à la main un bâton de mesure recouvert d’une étoffe de soie brochée et treillagée de galons d’or, et une page de musique où l'on lit : "Antienne à grand chœur avec symphonie, Regina cœli" et plus bas "Miserere, Psaume 50 à grand chœur avec symphonie". Selon les codes allégoriques de la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles, ce perroquet pourrait symboliser le rôle de pédagogue du maître de musique, tandis que la partie droite du tableau (les livres de musique rangés sur des étagères) et la partition qu'il tient à la main représentent l'autre versant de son métier : composer.

• 2 janvier 1768, Autun : TOUTAIN présente une nouvelle requête aux chanoines, "tendante à obtenir une augmentation de revenus pour la pension et nourriture de leurs enfants de chœur à raison de la cherté des denrées". Le chapitre mandate deux commissaires pour "examiner la légitimité de la demande". À ces deux réclamations rapprochées (18 septembre 1767, 2 janvier 1768), on devine que le budget de la maîtrise est sur le fil du rasoir, et on peut penser que les considérations économiques seront pour beaucoup dans le brusque départ du maître.
Peu après cependant, le 22 janvier, le chapitre rembourse au maître "la somme de 72 livres pour le rembourser de pareille somme qu’il a avancée par ordre du Chapitre pour acheter une basse nécessaire à leur musique".
• 25 juin 1768 : Le chapitre accorde "quinze jours ou trois semaines" de congé à son maître de musique, à condition bien sûr de se faire remplacer à la maîtrise. On observe ici que le maître n'est même pas obligé de fournir un motif à sa demande de congé. Les chanoines semblent indifférents au fait qu'il souhaite s'absenter "soit pour vacquer à ses affaires, soit pour raison de famille"...

• 6 octobre 1769, Autun : Louis-François TOUTAIN présente par lettre sa démission au chapitre ("ayant résolu de quitter leur maîtrize…"), qui l'accepte. Dans la foulée, les chanoines nomment le sieur TARTRA, l'un des chapelains, "prêtre, musicien, pour occuper la dite maîtrize et nourrir les dits enfants jusqu’à ce qu’il en soit autrement [statué] par le chapitre".
• 30 décembre 1769 : Le chapitre de la cathédrale d'Autun reçoit la candidature épistolaire du sieur Joseph GARNIER ci-devant maître de musique de la cathédrale de Strasbourg. On ne sait au juste combien de temps Joseph GARNIER a exercé ensuite à Autun, ni même s'il y est réellement venu. Le maître suivant actuellement connu est Jean-Claude-Augustin GUIGNET, reçu le 18 janvier 1771.

• 10 décembre 1770, Beauvais : "Lettre d’un maître de musique", enregistre le secrétaire capitulaire. Ce maître qui écrit au chapitre de Beauvais n'est autre que TOUTAIN, prêtre et maître de musique, qui propose ses services au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre qui vient de renvoyer Louis Joseph DEBEY.
• 19 décembre 1770 : "Faire composer un maître de musique" lit-on dans la marge du registre capitulaire. Louis-François TOUTAIN, prêtre du diocèse d’Évreux, doit présenter ses certificats et devra composer un motet.
• 21 décembre 1770 : Louis-François TOUTAIN est reçu maître après avoir montré ses lettres de tonsure et de prêtrise; le 28, on lui permet de dire la messe les jours de dimanche et fêtes en la chapelle Saint-Clair de la cathédrale.

• 22 janvier 1771, Beauvais : Le chapitre le nomme à la chapelle de la Sainte-Trinité vacante par la démission de Louis-Joseph DEBEY.
• 19 avril 1771 : Louis-François TOUTAIN, prêtre du diocèse d’Évreux,"phonascus" [maître de musique] de la cathédrale de Beauvais, dépose sur le buffet capitulaire les lettres de provision de la chapelle de la Sainte-Trinité desservie dans la cathédrale [ainsi que son extrait de baptême, ses lettres de tonsure et de prêtrise...] et prend ensuite possession.
• 12 juin 1771 : Le chapitre de Beauvais lui accorde une attestation de bonne vie et mœurs après sa démission du poste de maître de musique et accepte de payer sa place "a la diligence". Il s'est démis également de sa chapelle de la Trinité. Un acte écrit est déposé sur le buffet capitulaire : "Je remets a Mrs les Venerables Doyen Chnoines et chapitre de l'Eglise cathedrale de Beauvais la chapelle a laquelle ils m'ont fait l'honneur de me nommer et mis en possession ce onze juin 1771, signé TOUTAIN, ptre et Mtre de Musique".

• Que devient-il alors ? Dans quelle direction "la diligence" l'a-t-elle emmené ? Une seule certitude actuellement : il est mort avant juillet 1773.

• 9 juillet 1773, Autun : Lorsque le chapitre reçoit du sieur MIELLE, "musicien à Dijon", 74 partitions "des musicques composées par feu Sr TOUTAIN son beau-frère", Louis-François TOUTAIN est clairement dit "feu". Sans doute MIELLE est-il en train de régler au mieux l'héritage qui lui est échu.

Mise à jour : 31 mai 2021

Sources
Collette & Bourdon, Maîtrise de Rouen, 1892 ; Courriel Fl. Martin-Breton, avril 2020 ; D.Grivot, Histoire de la musique à Autun, 1999 ; F-Ad21/ G 706 ; F-Ad21/ G 715 ; F-Ad60/ G 2476 ; F-Ad60/ G 2477 ; F-Ad76/ G 4463 ; F-Ad76/G9857 ; F-Base Joconde/ 01610000468 ; F-BnF/ https://data.bnf.fr/ ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1764-1769 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1771-1778 ; H. de Fontenay, "Notes sur un portrait…", Mémoires de la Société Éduenne, 1878 ; J.-P. C. Montagnier, Henry Madin, 2008 ; J.Brosset, Le Grand Orgue, les maîtres de chapelle..., 1907. ; L.Vallat, Un siècle de musique et de théâtre à Lyon…, 1932.

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