Login
Menu et informations
SILVY, Jacques, [cadet] (1737-1802)
État civil
NOM : SILVY     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Complément de nom : [cadet]
Autre(s) forme(s) du nom : SYLVIS Jacques
SYLVIE Jacques
SILVY cadet
Date(s) : 1737-5-27   / 1802 
Notes biographiques

Jacques SILVY "cadet" est fils de Joseph, ancien militaire devenu maître de danse. Comme son frère Jean-Gabriel "l'aîné", Jacques SILVY "cadet" est "musicien" à Grenoble. Instrumentiste, il exerce le métier de musicien indépendant. Dans les années 1785, il fait partie du "Concert de Grenoble". C'est comme "violon" qu'il est pressentit en 1778 pour enseigner au Collège de la ville.

• 27 mai 1737, Grenoble : Jacques SILVY naît et est baptisé paroisse Saint-Hugues. Son père Joseph SILVY est "maître à danser". Le milieu social de la famille est éclairé par les participants au baptême. Le parrain Jacques Cornier est "bourgeois", la marraine Gasparde Bruno est fille de feu Jacques Bruno, "commis à l’intendance", et sont témoins Joseph Cornier "bourgeois" et Pierre Revol "marchand".

• 11 février 1760, Grenoble : Jacques SILVY se marie paroisse Saint-Louis. Il épouse Victoire-Françoise Dumolard, "fille à feu noble Vincent Dumolard capitaine de cavalerie, chevalier de l’ordre militaire de St Louis".

• 25 décembre 1760, Grenoble : Le premier enfant du couple, Louise-Marguerite, est baptisé paroisse Saint-Hugues. Le parrain est son oncle Jean-Gabriel et sa marraine est sa grand-mère. Le jeune couple manque peut-être à ce moment d'ancrage social.

• 1761-1765, Voreppe [Isère] : La famille SILVY-DUMOLARD s'installe ensuite à Voreppe où se produisent les naissances d'une fille ondoyée (1761), d'Alexis (14 novembre 1764), de Jean-Gabriel (1765). Cette petite ville du Bas-Grésivaudan, située à 4 lieues au nord-ouest de Grenoble et comptant alors 1600 habitants, est la cité d'origine de la belle-sœur de Jacques SILVY, Victoire-Françoise Dumolard, l'épouse de Jean-Gabriel SILVY "l’aîné".

• 1766, Grenoble : En 1766, le couple est revenu à Grenoble et c'est paroisse Saint-Hugues que sont baptisés les jumeaux Jean-Antoine et Antoinette (1766), qui décèdent le lendemain, puis François (1769), Joséphine (1771), et que se produit la sépulture cette dernière (1773).

• octobre 1778, Grenoble : Le Collège Royal de Grenoble réactive son pensionnat [disparu depuis l'expulsion des Jésuites], après de considérables reconstructions du bâtiment, et recherche de maîtres. Le communiqué des Affiches du Dauphiné signale les enseignant choisis : "M. BERCHET, maître de musique, M. BLANCHARD, maître de danse, M. RELEQUIN, maître de dessin […]. Pour le violon : M. SILVY le cadet". Il intéressant de connaître ainsi les noms des maîtres de danse, musique et dessin qui sont renommés alors à Grenoble, même s'il n'est pas avéré que ces intentions d'emploi aient eu lieu et que SILVY y soit devenu enseignant.

• 17 décembre 1179, Grenoble : SILVY cadet passe une annonce dans les Affiches du Dauphiné. Il établit à son domicile, place Notre-Dame, un concert instrumental, deux fois par semaines. Les amateurs désirant y jouer doivent prendre un abonnement de 15 livres pour les trois mois.

• 23 août 1785, Grenoble : L'enfant né en 1769, François SILVY, décède. Le chapitre de la cathédrale, où il était enfant de chœur, lui offre l'inhumation dans le cimetière de cette église. À 16 ans, François devait être sur le point de sortir de la manécanterie, ou était peut-être même déjà grand clerc. Son père Jacques, musicien indépendant, avait donc confié ce fils à l'Église pour qu'il reçoive une formation musicale au moins et, peut-être, pour qu'il développe une carrière ecclésiastique.

• 1787-1788, Grenoble : L'Almanach de Dauphiné de 1788 cite les quinze "Musiciens de profession" du "Concert de Grenoble" et, parmi eux, les deux frères SILVY. le "Concert de Grenoble", relancé en 1785, associe en effet musiciens amateurs et professionnels de la ville pour jouer et donner des concerts.

• octobre 1788, Grenoble : Le Collège Royal de Grenoble réactive à ce moment son pensionnat, menacé par la concurrence du pensionnat de l'abbé de Massannes. Des maîtres sont recrutés pour les matières fondamentales, ainsi que pour musique, danse et dessin. Pour le violon est recruté "SILVY le cadet".

•  25 janvier 1802, Grenoble : À l'âge de 65 ans, l'ancien musicien violoniste, Jacques SILVY "cadet" décède, alors qu'il habitait chez son fils Jean-Baptiste, rue Perollerie [aujourd'hui rue Barnave], au centre de Grenoble. Fils travaillant dans la santé, "officier de santé" en 1802, devenu chirurgien en 1804.

•  23 avril 1804, Grenoble : À l'enregistrement du décès de son frère aîné Jean-Gabriel, ce sont deux enfants de Jacques SILVY qui sont déclarants : "Alexis Silvi, avoué au tribunal civil d’arrondissement de Grenoble, et Jean-Baptiste-Gabriel Silvy, chirurgien". Jean-Baptiste-Gabriel Silvy, maintenant chirurgien, aura donc accueilli à son domicile rue Perollerie, pour leurs vieux jours, d'abord son père Jacques, puis son oncle Jean-Gabriel.

Mise à jour : 17 mars 2022

Sources
Almanach général et historique de la Province de Dauphiné, 1787-1790 ; E. Maignien, Les artistes grenoblois, 1887 ; F-Ad38/ BMS Grenoble, Saint-Hugues ; F-Ad38/ BMS Grenoble, Saint-Louis ; F-Ad38/ BMS Grenoble, cathédrale ; F-Ad38/ NMD Grenoble ; F-Bm Grenoble/ 5Mi9/1&2 ; F-Bm Grenoble/ 5Mi9/2

<<<< retour <<<<