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SERCUS, Jacques (1743-1820)
État civil
NOM : SERCUS     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SEREUS
SARCUS
SERCU
Date(s) : 1743-5-3  / 1820-5-10 
Notes biographiques

Jacques SERCUS (1743-1820) exerce en 1790 les fonctions de chantre en la collégiale Saint-Michel de Beauvais (Oise), comme son père avant lui. Il reprend du service après la Révolution, cette fois en l'église paroissiale Saint-Étienne, mais quasi-bénévolement : c'est la profession de serger qui lui assure de quoi vivre.

• 3 mai 1743 : Jacques SERCUS naît à Beauvais [Oise] sur la paroisse Saint-Étienne. Il est le fils de Gilles SERCUS , chantre de la collégiale Saint-Michel, décédé en 1762, et de Marie Françoise Cordier.

• [vers 1761-vers 1767], Beauvais : Jacques SERCUS est chantre de la collégiale Saint-Barthélemy.

• [vers 1767], Beauvais : Jacques SERCUS devient chantre de la collégiale Saint-Michel.

• 28 juillet 1769, Beauvais : Il est présent lors de l'inhumation de sa mère Françoise Cordier, veuve de Gilles SERCUS, 72 ans.

• 21 novembre 1770, Beauvais : Ses filles jumelles, Marie Véronique Cécile et Louise Marguerite, sont baptisées. Fulgence NOËL, musicien de la cathédrale, est le parrain de la seconde. L'épouse de SERCUS se nomme Marie Françoise Denoroy. Elles sont inhumées le 25 en présence de leur père.

• 30 septembre 1775, Beauvais : Nicolas DEBRAY et Jacques SERCUS, chantres de la collégiale Saint-Michel, comparaissent au chapitre général, en compagnie de trois enfants de chœur.

• 30 septembre 1784, Beauvais : Une gratification est octroyée à SERCUS chantre. "Le chapitre ayant considéré qu'il etoit a propos que Sercus un de ses chantres ne fut plus dispensé a l'avenir de s'absenter soit du chœur soit du clergé pour porter les chasses aux processions, vu la maniere satisfaisante avec laquelle il a exercé ses fonctions jusqu'a ce jour, il lui a été accordé six livres de gratification a percevoir sur les deniers de la fabrique pour qu'en lui otant la liberté de porter les chasses il fut du moins dedommagé de la perte des honoraires qu'il avoit coutume de recevoir en ces sortes de jours", lit-on dans le registre capitulaire.

• 3 mars 1786, Beauvais : Le chapitre accorde 24 livres de gratification aux deux chantres DEBRAY et SERCUS. Il s'agit d'une gratification annuelle, non exceptionnelle.

• 18 mai 1789, Beauvais : Jacques SERCUS est mis en garde : "A été arreté que la somme de six livres accordée au nommé GROMARD sera retenue a SERCUS notre chantre sur la gratification que le chapitre lui accorde au chapitre general si d'ici a la st Michel il ne se corrige pas du defaut dont il a été tant de fois repris. Mr Demonchy a été prié de lui notifier la presente deliberation et de lui faire part des justes mecontentemens que le chapitre a de sa mauvaise conduite".

 1790Beauvais : Jacques SERCUS est chantre de la collégiale Saint-Michel depuis 23 ans. Âgé de 47 ans, il touche 15 livres par mois, 8 mines de blé par an, dispose d'un logement et reçoit des gratifications (48 livres par an).
• 28 octobre 1790, Beauvais : Les chanoines du chapitre de Saint-Michel certifient que Jacques SERCUS, né à Beauvais, "est de bonnes vie et mœurs, professe la Religion catholique, apostolique et romaine, qu'il a rempli dans ladite Eglise les fonctions de chantre pendant vingt-trois ans avec la plus grande exactitude, ayant succédé à son père qui a rempli avec zèle la même place pendant trente ans".
• [probablement octobre 1790] : Il adresse une demande de pension aux administrateurs du District. Il indique que la suppression du chapitre va le priver de ressources, n'ayant que son "état" de chantre qui lui assurait une "subsistance honnête" et étant trop âgé pour se reconvertir. L'attribution d'une pension serait légitime : "Il l'auroit eue du chapitre lorsque ses infirmités ne lui auroient plus permis de le servir". Cette démarche ne donne rien. Trois ans plus tard, il est convaincu que sa requête a été perdue ou oubliée.

• 24 mars 1791, Beauvais : avis du directoire du District qui estime qu’il doit être accordé à Jacques SERCUS, chantre de Saint-Michel, un mandat de 27 livres pour les 9 mines de blé (à 3 livres la mine) qui lui étaient dues à la saint Martin 1790 et à François COURTOIS, chantre de Saint-Barthélemy, un de 12 livres pour ses gages de décembre 1790.
• 1er avril 1791, Beauvais : le directoire du Département de l'Oise arrête que deux mandats seront expédiés en faveur des sieurs SERCUS et Gosselin, serviteurs du ci-devant chapitre de Saint-Michel (le premier chantre), l'un de 42 livres au profit de SERCUS, le second de 32 livres au profit de Gosselin.

• 31 août 1792, Beauvais : Il sert dans la Garde nationale, à l'instar d'autres musiciens d'Église de la ville.

• [vers 1793], Beauvais : Il renouvelle sa demande de pension. Le résultat de sa démarche n'est pas connu.

• 1803, Beauvais : Le dénommé SERCUS (pas de prénom indiqué, mais il s'agit très certainement de Jacques) est l'un des quatre chantres de la paroisse Saint-Étienne. Ils touchent à eux quatre 24 livres le 10 juillet.

• 13 pluviôse an XII (3 février 1804), Beauvais : Jacques SERCUS, propriétaire, âgé de 60 ans et six mois, veuf de Marie Françoise Denoroy, épouse Marie Anne Rosalie Roger, de Montdidier, fille de feu Jean Louis et de Marie Anne Melin.

• 10 mai 1820, Beauvais : Jacques SERCUS, serger, époux de dame Marie Anne Rosalie Roger, décède à son domicile, rue du Cul-de-Fer. L'employé de l'état civil indique qu'il a 81 ans, alors qu'il n'en a en réalité que 77.

Mise à jour : 2 septembre 2018

Sources
F-Ad60/ 1 LP 512/1 ; F-Ad60/ 1Q2/469 ; F-Ad60/ 2GP621/12  ; F-Ad60/ 2LP 1126 ; F-Ad60/ 3E57/ 2 ; F-Ad60/ 3E57/ 3 ; F-Ad60/ 3E57/10 ; F-Ad60/ 5MI 163 ; F-Ad60/ 5MI178 ; F-Ad60/ G 2475 ; F-Ad60/ G 5916

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