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SÉJAN, Nicolas, l'aîné (1745-1819)
État civil
NOM : SÉJAN     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Complément de nom : l'aîné
Autre(s) forme(s) du nom : SÉGENT
Date(s) : 1745-3-17  / 1819-3-16
Notes biographiques

Nicolas SÉJAN (1745-1819), organiste précoce (il supplée régulièrement son oncle Nicolas Gilles FORQUERAY dès l'âge de 14 ans), improvisateur génial, cumule plusieurs tribunes de prestige dans le Paris de la seconde moitié du dix-huitième siècle (églises paroissiales Saint-Séverin, Saint-André-des-Arts et Saint-Sulpice, cathédrale Notre-Dame). En 1789, profitant de l'installation du roi à Paris, il obtient la place très lucrative d'organiste de la Chapelle. Pendant la Révolution, il exerce comme professeur au Conservatoire. Après la signature du Concordat, on le retrouve à Saint-Louis-des-Invalides et à Saint-Sulpice, où les amateurs se pressent encore pour l'écouter. Redevenu organiste de la Chapelle royale en 1814, il s'éteint cinq ans plus tard, au faîte de la renommée.

• 17 mars 1745, Paris : Nicolas SÉJAN voit le jour. Il est le fils de Nicolas, marchand de vin, et de Geneviève Madeleine Fleury sa femme, qui habitent rue des Cordeliers. Lorsqu'il se marie en 1779, son père décédé est qualifié de "marchand bourgeois".
• 19 mars 1745, Paris : Il est baptisé paroisse Saint-Côme. Son parrain (et oncle par alliance à cause d'Élisabeth Nicole Séjan sa femme) est Nicolas Gilles FORQUERAY, organiste, rue de la Verrerie, paroisse Saint-Médéric ; sa marraine Geneviève Caby, femme de Nicolas Fleury, marchand de vin, rue des Augustins, paroisse Saint-André-des-Arts. Tous deux signent l'acte. On lui connaît plusieurs frères et une sœur, cités dans son contrat de mariage : Jean Nicolas Séjan, marchand de vin à Paris ; Jean Séjan, professeur en l’université de Paris ; Edme Philibert SÉJAN, organiste (surnommé le jeune ou cadet) ; messire Albert Séjan, curé de Verrières ; Marguerite Geneviève Séjan, mariée à Pierre Sébastien Gerbet, négociant à Paris.

• Septembre 1753, Paris : Nicolas SÉJAN devient l’élève de son oncle Nicolas Gilles FORQUERAY. Il aurait également suivi les leçons de l’abbé Louis Charles BORDIER, maître de musique de l’église des Saints-Innocents.

• [vers 1758], Paris : Il improvise un Te Deum à l’orgue de l’église Saint-Merry qui enthousiasme l’assistance.

• 1er novembre 1759, Paris : Nicolas SÉJAN obtient la survivance de son oncle Nicolas Gilles FORQUERAY, organiste de l'église paroissiale Saint-Séverin, une mesure destinée à lui donner "un nouveau motif de s’attacher de plus en plus aud. sr Forqueray, et dans l’espérance qu’il remplira ses devoirs avec exactitude, et cultivera avec soin ses talens", indiquent les administrateurs de la fabrique.

• 22 mai 1760, Paris : Nicolas SÉJAN, qui vient tout juste d'avoir 15 ans, est reçu organiste de l'église paroissiale Saint-André-des-Arts à la place de René DROUARD DU BOUSSET, décédé. Le conseil de fabrique a renoncé à organiser un concours car "il y avoit necessité d'en nommer un autre [organiste] pour la solemnitté du jour de la Pentecoste".

• 14 février 1762, Paris : Nicolas SÉJAN est reçu organiste de l'église paroissiale Saint-Séverin à la place de son défunt oncle Nicolas Gilles FORQUERAY, avec 300 livres de gages (en fait 400, mais la veuve Forqueray touche une pension de 100 livres prélevée sur les gages attribués à son neveu).

• 19-24 avril 1764, Paris : Nicolas SÉJAN se fait entendre à l'orgue pour la première fois au Concert spirituel. Le 24, le sieur Ségur y exécute l'un de ses concertos d'orgue.
• Avril 1764-avril 1774, Paris : Il se fait entendre en tout neuf fois au Concert spirituel, la dernière sur un piano-forte organisé. 

• 27 mars 1766, Paris : "M. Séjan, Organiste de Saint Severin & de Saint André-des-Arts, déjà connu au Concert [spirituel], donna de nouvelles preuves de ses talens dans un nouveau Concerto de sa composition, qu’il exécuta d’une manière très-brillante, & dont le public lui marqua toute sa satisfaction", lit-on dans le Mercure de France d'avril 1766.

• 1770 : Nicolas Bricaire de la Dixmerie le cite dans son ouvrage Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV & sous Louis XV : "M. Séjan, très-jeune encore, partage aussi l’attention & les suffrages des Connaisseurs. Il nous intéresse & nous séduit. Successeur de deux hommes qui ont eu de la réputation dans leur temps, il a, par lui-même, tout ce qu’il faut pour en mériter une dans le nôtre".

• 30 janvier 1772, Paris : Il propose dans les Annonces, Affiches et avis divers "6 Sonates pour le clavecin, avec accompagnement de violon & ad libitum, dont quelques-unes peuvent s'exécuter sur le piano-forte". SÉJAN demeure cloitre Saint-Merry.

• 17 février 1772, Paris : Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame reçoit M. "Ségent" comme organiste à la place de défunt Pierre Claude FOUCQUET. Chaque année, il intervient l'espace d'un trimestre (le deuxième en 1772-1773) et touche pour cela 200 livres de gages, conformément à la conclusion capitulaire du 28 avril 1755.

• 2 décembre 1773-4 novembre 1776, Paris : Il est organiste du couvent des cordeliers de la rue Saint-Jacques. On lui demande de toucher l'orgue certains jours de fêtes (non précisés) aux mêmes conditions que son prédécesseur Louis Claude DAQUIN.

• 1778, Paris : Nicolas SÉJAN est nommé organiste des bénédictines de Montmartre, probablement à la suite de Marguerite Antoinette COUPERIN. Il occupe encore la tribune en novembre 1781 (il lui est dû 243 livres).

• 27 juin 1779, Paris : Nicolas SÉJAN, organiste de Notre-Dame, contracte mariage avec Marie Louise Convert, née en 1753, fille de Louis Convert, coutelier à Nemours, et de Louise Rousseau sa femme. La jeune femme réside à la communauté de Sainte-Aure, rue Neuve Sainte-Geneviève, paroisse Saint-Étienne-du-Mont. Il se marie avec ses habits, linges, hardes et bijoux, effets mobiliers, dettes actives à recouvrer et deniers comptants, le tout évalué à la somme de 10 000 livres, "provenant de ses gains et épargnes". La future apporte de son côté ses habits, linges, hardes et bijoux, effets mobiliers et deniers comptants, le tout évalué à 3 800 livres, provenant également de ses gains et épargnes ; de plus, ses parents lui constituent en dot une somme de 1 000 livres. Le lendemain, la cérémonie religieuse a lieu en l'église Saint-Étienne-du-Mont.
• 23 avril 1780, Paris : Naissance de leur fille Louise Geneviève, qui épousera en 1807 Jean Abraham Place, arpenteur-géomètre.

• 15 et 16 mai 1781, Paris : MM. COUPERIN, BALBASTRE, SÉJAN et CHARPENTIER réceptionnent l'instrument réalisé par François Henri CLICQUOT dans l'église Saint-Sulpice, en présence de l'organiste titulaire LUCE, et d'une foule nombreuse venue écouter le nouvel instrument. La presse se fait l'écho de cet événement en 1781 et 1782 (Annonces, Almanach musical, Mercure de France).

• 12 octobre 1781, Paris : Marie Louise Convert, femme de Nicolas SÉJAN, meurt à son domicile, rue de l’Éperon, paroisse Saint-André-des-Arts. Ses funérailles ont lieu le 13 à Saint-André-des-Arts.
• 15 décembre 1781, Paris : L'inventaire après décès de la défunte est établi à la demande du mari. Le couple vivait dans un appartement luxueusement meublé, comportant un salon et une salle à manger et avait à son service une domestique. Nicolas SÉJAN, organiste de Notre-Dame, des paroisses Saint-André-des-Arts et Saint-Séverin et de l'abbaye de Montmartre, possédait une garde-robe somptueuse, évaluée 1 440 livres, un clavecin et un piano-forte estimés ensemble 800 livres. Ses "écolières" lui devaient 522 livres. Il donnait des leçons de clavecin à des dames et à des jeunes filles de l'aristocratie : mesdemoiselles de Brissac, de Rochechouart, de Custine, mesdames de Brancas, de Mansion, etc. L'actif s'élève, sans les créances, à plus de 7 800 livres et les dettes sont à peu près inexistantes.

• 1783, Paris : D'après l'Almanach musical publié cette année-là, il est organiste du collège Louis-le-Grand, où il a probablement succédé à DUFOUR, encore actif en 1775.
• 19 octobre 1783, Paris : Au lendemain du décès de Claude Étienne LUCE, Nicolas SÉJAN est reçu organiste de la paroisse Saint-Sulpice, avec un traitement annuel de 1 200 livres.

• 1785, Paris : Les Tablettes de renommée des musiciens le présentent ainsi : "Célebre Organiste du Roi à Notre Dame, & Maître de Clavecin, a fait plusieurs pieces de musique pour cet instrument. Cloître saint-Médéric".

• 10 juin 1786, Paris : Son fils Louis Nicolas SÉJAN, qui fera une belle carrière d'organiste dans la capitale, vient au monde. La mère de l'enfant se nomme Marie Charlotte Marlé, fille de Jean-Baptiste MARLÉ, organiste, et de Marie Élisabeth Lacuisse. Nicolas SÉJAN semble avoir vécu maritalement avec elle pendant plusieurs années.

• 1787, Paris : Nicolas SÉJAN touche, en tant qu'organiste de la paroisse Saint-André-des-Arts, 300 livres par an.

• 5 mai 1788, Paris : Nicolas SÉJAN, "organiste par quartier" de Notre-Dame (celui de juillet d'après le Calendrier musical universel de 1789), est nommé avec ses confrères par le chapitre pour procéder à l'examen des travaux de CLICQUOT engagés depuis 1784 sur le grand orgue.

• 30 mai 1789, Paris : Nicolas SÉJAN, organiste de Notre-Dame, contracte mariage avec Marie Charlotte Marlé, représentée par le facteur d'orgues Antoine Jean SOMER. Il apporte ce qui peut lui revenir du contenu en l’inventaire fait après le décès de sa femme plus une somme de 2 400 livres "provenant de bénéfices par lui faits depuis la confection de l’inventaire", en deniers comptants et effets mobiliers. Elle se marie avec une somme de 1 200 livres en deniers comptants, effets mobiliers, habits, linges et hardes à son usage. Il réside rue de Montmorency, elle rue du Faubourg Saint-Martin. Il n'est fait aucune allusion à leur fils. Le mariage religieux est célébré paroisse Saint-Nicolas-des-Champs le 9 juin suivant.
• 10 septembre 1789, Paris : Naissance de leur fils Augustin Michel (mort en 1836). 
• Vers 1795, Paris : Naissance de leur fille Élisabeth Charlotte (vivante en 1840).
• Vers 1797, Paris : Naissance de leur fille Amélie Louise (morte en 1890), qui deviendra directrice d’une institution pour jeunes filles et épousera en 1815 Jacques Georges Cousineau, harpiste à l’Opéra, compositeur, éditeur-marchand de musique et luthier à Paris. 
• 19 mai 1799, Paris : Naissance de leur fils Jean Albert, qui deviendra négociant en tapis. 

• Décembre 1789-1792 : Profitant de l'installation du roi à Paris, Nicolas SÉJAN devient organiste de la Chapelle royale, avec 2 000 livres de gages.

• 1790, Paris : D'après le chapitre 4 du registre des recettes et dépenses de la paroisse Saint-Sulpice, il touche cette année-là en tant qu'organiste 1 200 livres suivant les quittances des 13 avril, 8 juillet et 5 octobre 1790 et 15 janvier 1791, y compris les honoraires du souffleur (article 2).

• 1793 : Il signe une attestation dans un ouvrage de Claude HERMANT DE SAINT-BENOIST, maître de musique de Vannes, intitulé Nouvel hymnaire parisien, à l'usage des quatre-vingt-quatre Départements de la République Française. Y figurent les attestations de François-Robert DORIOT, Étienne MEUNIER D'HAUDIMONT, LE SUEUR "ci-devant maître de musique de Notre-Dame de Paris", Claude BALBASTRE, Philippe-Antoine DESPREZ, Gervais-François COUPERIN, VILLAUTEAU [sic] l'aîné, Jean-Jacques BEAUVARLET et Nicolas SÉJAN.

• 18 mai 1794, Paris : Le Comité de salut public arrête qu’il sera établi au Panthéon un orgue pour que cet instrument contribue à l’embellissement de la fête qui sera célébrée pour le transport des cendres des jeunes Bara et Agricole Viala, le 30 prairial prochain. Il sera pris dans la "maison nationale" nommée ci-devant les Bénédictins anglais, située rue Saint-Jacques. L'installation de cet instrument sera réalisée par le citoyen Somer, facteur d’orgues, sous la surveillance du citoyen SÉJAN, organiste. Le temps qui doit s’écouler d’ici au 30 prairial ne suffisant pas pour placer dans le Panthéon un orgue dont la grandeur et la bonté réponde à la majesté de ce lieu, celui qui a été indiqué n’y sera mis que provisoirement. Après la fête, le citoyen Somer est chargé d’établir dans le Panthéon l’orgue des Jacobins de la rue Dominique, sous la surveillance du citoyen SÉJAN. La Commission des travaux publics est chargée de l’exécution de cet arrêté et de fournir, sur les fonds qui lui sont attribués, les dépenses nécessaires à cette exécution.

• 26 septembre 1794, Paris : Le citoyen Godinot, artiste, déplore la détérioration de l’orgue de la ci-devant métropole, occasionnée par la défense faite de l'utiliser. Il demande que l’on permette aux citoyens DESPREZ, SÉJAN, CHARPENTIER fils et autres organistes connus, de le toucher. La demande est accordée.

• 1794, Paris : Nicolas SÉJAN est pendant une brève période titulaire de l’orgue de l’Opéra, où cet instrument ne fut utilisé que de façon très éphémère.

• [vers 1794-1795], Paris : Nicolas SÉJAN sollicite des comités de la Convention l’emploi de son talent. Organiste à Paris "depuis trente-cinq ans", soit à Saint-André-des-Arts, soit à la chapelle royale, soit à Notre-Dame, soit à Saint-Sulpice, il était parvenu à "rassembler pour 4,400 lt de places" et se trouve privé de ses revenus par suite des événements qui lui ont fait perdre, en outre, plus de 1,200 livres produites mensuellement par "les écoliers" qu’ils s’était faits "dans une classe actuellement détruite". Désireux de donner des gages de républicanisme aux autorités en place, il compose en l'an II, pour la Fête à l'Être suprême, une hymne à trois voix, Religion républicaine, sur des paroles du citoyen Desforges (Rituel républicain, Paris, Chez Aubry).
• 17 avril 1795, Paris : La Décade philosophique annonce que SÉJAN a reçu de la Convention un secours de 3 000 livres.

• 3 août 1795, Paris : Nicolas SÉJAN est nommé professeur de première classe au Conservatoire de Musique pour l’étude du clavier hommes.

• Floréal an VIII [avril-mai 1800], Paris : Il passe à une classe de solfège-hommes qu’il dirige jusqu’à la réforme du 1er vendémiaire an XI (23 septembre 1802).

• 20 juillet 1802, Paris : Les autorités font ponctuellement appel à lui à partir de cette date pour certaines cérémonies (à Notre-Dame ?), si l'on en croit un Tableau alphabétique des services rendus par les musiciens depuis le règne de Louis XVI (vers 1815). Son nom ne figure cependant pas dans les états des musiciens de la Chapelle impériale.

• 25 juin 1803, Paris : Nicolas SÉJAN, organiste de l'église paroissiale Saint-Sulpice, touche l'orgue à l'occasion du Te Deum en l'honneur de Saint-Pierre, premier patron de la paroisse, et encore le 26, jour de la fête proprement dite.
MARTINI, dans son École d'orgue (publié à Paris en 1804 d'après Chéron), mentionne (p.32) : "Parmi les organistes Français, on doit particulièrement distinguer Mr SÉJAN, desservant l'orgue de Saint-Sulpice à Paris".

• 1806, Paris : Nicolas SÉJAN est nommé organiste de la paroisse Saint-Louis-des-Invalides.

• 2 juillet 1808, Paris : Le Journal des Arts rend compte du Te Deum de la Saint-Pierre, fête patronale de Saint-Sulpice, l'orgue étant touché par Nicolas SÉJAN. L'auteur, Viré, décrit le style du musicien avec emphase et qualifie le musicien de "Haydn de l'orgue", empruntant ces mots de Guillaume LASCEUX dans sa Nouvelle suite de pièces d'orgue (1806-1809). L'organiste de Saint-Étienne-du-Mont précise que "toute méthode serait inutile si les artistes musiciens étaient tous à portée de vous entendre souvent ; vos heureuses compositions, vos chefs-d'oeuvre improvisés seraient pour eux autant de leçons vivantes dont la tradition se conserverait chez nos successeurs, comme vous nous transmettez aujourd'hui, en la perfectionnant, la bonne école des grands hommes qui vous ont précédé" (cité par J.-L. Perrot dans L'orgue francophone, no 54, p.77).

• 1814, Paris : Il reprend du service comme organiste à la Chapelle royale. Selon un état des anciens musiciens de la Chapelle, "il est encore à présent le meilleur organiste de France".

• Octobre 1814, Paris : Il fait son retour au Conservatoire à l’âge de 69 ans pour un enseignement de solfège-hommes.

• 3 décembre 1814, Paris : Nicolas SÉJAN est fait chevalier de la Légion d'honneur par le roi Louis XVIII.

• 1815, Paris : Il se plaint au duc d'Aumont, premier gentilhomme de la Chambre du roi, de la médiocrité des gages réservés à l'organiste de la Chapelle : "Qui pourroit croire que cet objet est réduit à 1500 l. pour toute l’année pour un service considérablement augmenté par la volonté du Roi de faire dire Vêpres et saluts tous les dimanches et fêtes, ce qui n’avoit lieu autrefois que cinq ou six fois l’an ?", lui écrit-il. "Je demande donc 2400 l. pour moi, et 600 l. pour mon fils, en qualité de suppléant survivancier, ce qui fait 3000 l. en tout". Il n'obtiendra pas satisfaction.

• 8 septembre 1817, Paris : Il prête serment de fidélité au roi en qualité de chevalier de la Légion d'honneur. 

• 27 juin 1818, Paris : Lors du Te Deum de la veille de la saint Pierre à Saint-Sulpice, "M. Séjan a montré la même fraîcheur dans les idées, et cette exécution brillante qui seconde si bien son talent improvisateur. Il a eu la satisfaction de recueillir, en sortant, les nombreux applaudissemens qui ont été prodigués à cet artiste, que la renommée a placé depuis long-temps au rang des premiers organistes de l’Europe". Il annonce à plusieurs auditeurs que "ce Te Deum serait le dernier qu'il toucherait"

• 16 mars 1819, Paris : Nicolas SÉJAN, organiste de la Chapelle du roi, de l’hôtel royal des Invalides et de Saint-Sulpice, membre de la Légion d’honneur et ancien président de la Société académique d’Apollon, décède des suites d'une maladie de l'estomac. Après une cérémonie en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, il est inhumé le 17 au cimetière de Vaugirard en présence de nombreux artistes venus lui rendre un dernier hommage, dont CHERUBINI et PLANTADE. Il laisse trois ouvrages gravés : un livre de six sonates de piano avec accompagnement de violon, un recueil d'airs et de rondeaux et un œuvre de trio avec accompagnement de violon et basse.

• 29 janvier 1843, Paris : Sa veuve Marie Charlotte Marlé s’éteint au domicile de sa fille, épouse Cousineau, au n° 103, rue du Faubourg Poissonnière.

Mise à jour : 3 novembre 2021

Sources
Almanach musical de 1779 ; Almanach musical pour 1776 ; Almanach musical pour 1783 ; Almanach musical pour l'année 1775 ; Almanach musical pour l'année 1776 ; Almanach musical pour l'année mil-sept-cent-quatre-vingt-trois... ; Almanach musical, 1776 ; An/ O/1/842, n°23 ; Annonces, affiches et avis divers, 1772 ; Annonces, affiches et avis divers, 1778 ; Annonces, affiches et avis divers, 4 mai 1781, no 312 ; Bouvet, Une dynastie de musiciens français. Les Couperin ; Bricaire de la Dixmerie, Les deux âges du goût et du génie français..., 1770 ; Calendrier musical universel ; Calendrier musical universel, 1789 ; Ch. Hamel, Histoire de l’église St-Sulpice, 1900 ; Constant Pierre, Histoire du Concert spirituel ; F-Ad27/ 8 Mi 989-2 ; F-Ad45/ BMS St-Salomon, Pithiviers ; F-Ad78/ 1135486 ; F-An/ D/XXXVIII/4 ; F-An/ ET/LXXXII/662 ; F-An/ ET/XCII/838 ; F-An/ F21/1051 ; F-An/ H 5/3814/2 ; F-An/ H 5/4319 ; F-An/ H5/3414 ; F-An/ H5/3674/2 ; F-An/ H5/4674 ; F-An/ LH/2495/48 ; F-An/ LL 1513 ; F-An/ LL 232/33/2 ; F-An/ LL 232/41 ; F-An/ LL 474 ; F-An/ LL 690 ; F-An/ LL 932 ; F-An/ MC/ET/LXXXI/537 ; F-An/ MC/ET/XCII/812 ; F-An/ MC/ET/XCII/829 ; F-An/ O/1/842 n°104-105 ; F-An/ O/1/842 n°106-107 et 111 ; F-An/ O/1/842 n°94 ; F-An/ O/1/842 n°97-101 ; F-An/ O/3/1879 ; F-An/ O/3/282 ; F-An/ O/3/375 ; F-An/ O/3/375  ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; F-Paris/ CNAM/Bibl. 43 ; Filae.com ; G. Bourligueux, "Autour de Franck, Benoist et Scheyermann…", 1993. ; G. Bourligueux, "François Lacodre…", Recherches sur la musique française…, 1976  ; G. Servières, Documents inédits sur les organistes français…, 1922 ; Georges Servières, Documents inédits sur les organistes français ; Havard de la Montagne et Métrope, "La famille Séjan", L'Orgue, 2002 ; J. Delort, Mes voyages aux environs de Paris..., 1821 ; Journal de Paris, 30 juin 1818 ; Journal de musique, mars 1771 ; Journal des Arts..., 1808, p.168-169 ; Journal des artistes et des amateurs, 1834 ; Journal des débats, juin 1803 ; L'Avant-Coureur, 7 avril 1766 ; L. Tuetey, Procès-verbaux de la Commission temporaire des Arts, 1897 ; La Borde, Essai sur la musique ancienne et moderne, 1780 ; La Décade philosophique, littéraire et politique, floréal an III ; La Grandville, Le Conservatoire..., 2014 ; Le Constitutionnel, 18 mars 1819 ; Liste générale des pensionnaires de l’ancienne liste civile ; M. Benoit, La dynastie des Marchand, 1960, p. 123-125 ; M. Brenet, Librairie musicale..., 1906-1907 ; Mercure de France, avril 1766 ; Mercure de France, septembre 1781, p. 42-43 ; Meude-Monpas, Dictionnaire de musique... ; Nouvel hymnaire parisien, 1793 ; Recueil des actes du Comité de salut public..., 1794 ; Revue et Gazette musicale de Paris, 1839 ; Revue et Gazette musicale de Paris, 1849 ; Tablettes de renommée des musiciens ; V. de Chastenay, Mémoires, I, 1896 ; www.geneanet.org ; É. Kocevar, Jean-Jacques Beauvarlet…, 2006

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