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Pour citer Muséfrem
SCHMITT, Jean Pierre (1742-1816)
Autre(s) forme(s) du nom : SCHMIDT
SCHMIT
Date(s) : 1742-2-23 / 1816-11-3
Originaire d'un village du nord de la Lorraine, Jean Pierre SCHMITT (1742-1816) exerce d'abord le métier de maître d'école. Son expérience et ses capacités dans le domaine du plain-chant incitent les chanoines de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] à le recruter en 1786. En 1791, il refuse de se mettre au service du clergé constitutionnel et quitte la ville, peut-être pour l'Allemagne où une partie du chapitre a trouvé refuge. De retour à Strasbourg après la signature du Concordat, il reprend ses activités de chantre à la cathédrale.
• 23 février 1742, Welferding [Moselle] : Jean Pierre SCHMITT naît du mariage de Jean Pierre Schmitt, maître d'école, et de Catherine Perthy.
• 23 novembre 1762, Wiesviller [Moselle] : Il épouse Madeleine Behr, fille de Paul, maréchal-ferrant, et de Jeanne Müller. Il est le maître d'école de la paroisse, ce qui implique qu'il y tient probablement le rôle de chantre.
• 1763-1771, Wiesviller : Le couple engendre cinq enfants.
• 1773-1781 : SCHMITT est installé avec sa famille dans la région de Sarreguemines [Moselle]. Quatre autres de ses enfants naissent en cette commune et à Neunkirch-lès-Sarreguemines. Il exerce probablement toujours la profession de maître d'école, mais les actes de baptême ne le spécifient pas.
• [1785] : Jean Pierre SCHMITT s'installe à Strasbourg [Bas-Rhin].
• 23 août 1785, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT, chantre de la paroisse Saint-Marc-Saint-Jean, est témoin à un mariage.
• 4 février 1786, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT est engagé comme chantre à la cathédrale Notre-Dame, à raison de 300 florins (600 livres) par an.
• 28 avril 1786, Strasbourg : Un décret du chapitre fixe son salaire à 350 florins (700 livres).
• 1789, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT, chantre à la cathédrale, privilégié, est locataire au n° 70, Grand'Rue.
• 1790, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT, 49 ans, est "chantre du bas-chœur" de la cathédrale. Il perçoit 740 livres par an : 700 livres de gages fixes, 40 pour le casuel.
• 1791, Strasbourg : SCHMITT a démissionné de ses fonctions à la cathédrale avant la mi-avril, remplacé par CHARPENTIER. Dans une note, le directeur du chant GAUDRON dit MARTIN le qualifie de "fugitif". Il est repassé, brièvement semble-t-il, au service de la paroisse Saint-Marc-Saint-Jean, où officie un prêtre réfractaire.
• 27 septembre 1804, Strasbourg : Madeleine Behr, épouse de Jean Pierre SCHMITT, chantre à la cathédrale, décède au n° 4, rue des Meuniers, à l'âge de 63 ans.
• 4 décembre 1806, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT, 64 ans, chantre à la cathédrale, domicilié en cette ville depuis 21 ans, se remarie à Marie Madeleine Speth, 59 ans, originaire d'Alspach [Kaysersberg] (Haut-Rhin), fille de feu Sébastien Speth, meunier, et veuve de Jean Henri Lux, fripier.
• 1808-1813, Strasbourg : Les comptes de la cathédrale indiquent que SCHMITT, chantre laïc à la cathédrale Notre-Dame, touche 600 francs par an. Il travaille sous la direction du maître de chapelle Stanislas SPINDLER.
• 3 novembre 1816, Strasbourg : Jean Pierre SCHMITT, chantre à la cathédrale, époux en secondes noces de Marie Madeleine Speth, meurt à l'âge de 74 ans au n° 148, Grande Rue. Le décès est déclaré le lendemain par son fils Nicolas Schmitt, 36 ans, tailleur.
Mise à jour : 3 mars 2021