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SALAÜN, François Hubert, dit FLEURY (1744-1793)

SALAÜN, François Hubert, dit FLEURY (1744-1793)

État civil
NOM : SALAÜN     Prénom(s) : François Hubert     Sexe : M
Complément de nom : dit FLEURY
Date(s) : 1744-3-25   / 1793-12-15
Notes biographiques

Fils et frère de musiciens vocalistes de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin], François Hubert SALAÜN dit FLEURY (1744-1793) a été formé en cet établissement, où il a effectué toute sa carrière, de 1762 à la chute du Trône.

• 25 mars 1744 : François Hubert SALAÜN dit FLEURY à Strasbourg [Bas-Rhin] du mariage de Nicolas SALAÜN dit FLEURY, musicien vocaliste de la cathédrale, et de Marie Anne Kayser. Il est baptisé le lendemain à Saint-Laurent, avec pour parrain François Hubert Landsberg, bourgeois et perruquier, son oncle maternel ; et pour marraine Susanne Catherine Eger, épouse du parrain.

• 7 novembre 1761, Strasbourg : Il assiste, à l'âge de 17 ans, aux obsèques de son frère Michel SALAÜN dit FLEURY, musicien vocaliste de la cathédrale, en compagnie d'Antoine MÜLLER, musicien vocaliste à la cathédrale.
• 21 décembre 1761, Strasbourg : La veuve de SALAÜN, musicien et chantre, demande humblement que son fils François Hubert SALAÜN, enfant de chœur, soit reçu parmi les musiciens et chantres de la cathédrale.

• 23 mars 1762, Strasbourg : François Hubert SALAÜN dit FLEURY est reçu chantre et musicien à la cathédrale Notre-Dame avec un traitement de 300 livres.

• 22 mars 1764, Strasbourg : François Hubert SALAÜN, musicien et chantre, obtient une augmentation de 50 livres à partir d'avril prochain, ce qui porte son salaire à 350 livres.

• 27 septembre 1765, Strasbourg : Son traitement annuel passe à 600 livres "sous condition qu'il s'applique à progresser dans les études de l'art de la musique".

• 16 avril 1766, Strasbourg : François Hubert FLEURY, musicien et chantre de la cathédrale, obtient 300 livres par forme de gratification, sans tirer à conséquence. 

• 1769-1790, Strasbourg : Les comptes du chapitre indiquent que François Hubert SALAÜN dit FLEURY touche 325 florins (650 livres) par an.
• 1770, Strasbourg : Il perçoit 72 florins 9 schillings 2 pfennigs pour copie de musique.
• 1771, Strasbourg : Le chapitre lui accorde une gratification de 25 florins.

• 15 janvier 1779, Strasbourg : Il fait partie des chantres appelés pour la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville), employé comme basse-taille.

• 1789, Strasbourg : François Hubert FLEURY, chanteur de la cathédrale, de la tribu de la Lanterne, réside au n° 7, rue de la Croix, habitation dont il est propriétaire.

1790, Strasbourg : François Hubert SALAÜN dit FLEURY, chanteur à la cathédrale, 47 ans, touche un traitement de 650 livres par an. Il perçoit aussi du chapitre une pension accordée après le décès de SALAÜN dit FLEURY père à sa veuve, puis à leurs enfants au lendemain de la mort de celle-ci en 1757, constituée d'une somme de 14 livres 10 sols en argent, 3 rézeaux de froment, 3 de seigle et 6 mesures de vin.

• Avril 1791-31 décembre 1792, Strasbourg : Réemployé comme basse-taille à la cathédrale dès avril 1791, il est officiellement désigné à ce poste par Ignace PLEYEL au mois de juin suivant, avec un salaire augmenté : 400 livres pour la "tribune", 200 pour le faux-bourdon et 200 pour le plain-chant. Cette proposition ne semble pas avoir été prise en compte avant la fin de l'année 1791 ; avant cela SALAÜN dit FLEURY n'a semble-t-il été payé que sur le pied de 600 livres par an.

• 22 octobre 1791, Strasbourg : Les administrateurs du Département lui accordent, à sa requête, deux trimestres de la pension qu'il touchait du chapitre en argent et en nature, soit une somme de 63 livres 18 sols, mais ils arrêtent que "pour la continuation de ladite pension ès années 1792 et suivantes, [l'exposant et ses sœurs] se pourvoiront au Comité des pensions de l'Assemblée Nationale, conformément à l'art. 17 de la loi du 27 avril dernier, relative à la liquidation des dettes contractées par les corps, communautés et établissemens supprimés".

• [décembre 1792], Strasbourg : Il demande la pension que la loi du premier juillet 1792, article III, lui accorde "à raison de ses services". Il est soutenu dans sa démarche par la municipalité, qui transmet sa demande au District le 29 décembre.
• 12 avril 1793, Strasbourg : Les administrateurs du Département arrêtent qu'il touchera une pension de 400 livres à partir de janvier 1793, pour paiement de laquelle mandat lui sera expédié à l'échéance de chaque trimestre sur les fonds qui auront été faits par le ministre de l'Intérieur, d'après les états qui lui auront été adressés à cet effet.

• 15 décembre 1793, Strasbourg : François Hubert SALAÜN dit FLEURY, ci-devant musicien à la cathédrale, meurt en sa demeure, rue de la Croix, n° 7, à l'âge de 49 ans. 
• 25 décembre 1793, Strasbourg : D'après son inventaire après décès, il laisse pour héritières sa nièce Cécile Scaramuzza, épouse de Charles Darget (fille de Cécile Salaün), sa sœur Marguerite Salaün dit Fleury, veuve de Jacob Eck, sous-officier au ci-devant régiment de Chamborant-hussards, et Madeleine Pistorius, veuve de François Dietrich, ex-concierge de l'évêché.

Mise à jour : 31 mai 2020

Sources
A. Cl. Pfeiffer, Fichier d'actes notariés ; A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ 1 L 1573 ; F-Ad67/ 1 L 1576 ; F-Ad67/ 1 L 506 ; F-Ad67/ 1 L 524 ; F-Ad67/ 133 L 222 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3196 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3200 ; F-Ad67/ G 3201 ; F-Ad67/ G 3202 ; F-Ad67/ G 3203 ; F-Ad67/ G 3204 ; F-Ad67/ G 3205 ; F-Ad67/ G 3206 ; F-Ad67/ G 3207 ; F-Ad67/ G 3208 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3451 ; F-Ad67/ G 3453 ; F-Ad67/ G 3454 ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ VII 134 ; F-AmStrasbourg/ VII 90 ; F-An/F19/1126/1099

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