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SAINT-PAUL, Jean-Baptiste (1723-1793)
État civil
NOM : SAINT-PAUL     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1723-4-23   / 1793-1-25 
Notes biographiques

Jean-Baptiste SAINT-PAUL, originaire des Comminges, a servi la chapelle Notre-Dame de Garaison (Monléon-Magnoac) comme organiste durant 36 ans. Comme les autres musiciens attachés au service de la chapelle, il n'est pas originaire de Monléon-Magnoac ou de ses environs.

La chapelle Notre-Dame de Garaison est un sanctuaire marial implanté sur la commune de Monléon-Magnoac à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Tarbes. La commune relevait du diocèse d'Auch ainsi que de la sénéchaussée d'Auch avant la Révolution et comptait un millier d'habitants en 1793. Elle devient chef lieu de canton en 1790. Le sanctuaire est construit suite au récit d'Angleze de Sagazan, jeune bergère à qui la Vierge serait apparue vers 1520. Un pèlerinage se développe et à la veille de la Révolution, la chapelle est desservie par 18 chapelains.

• 23 avril 1722, Montréjeau [Haute-Garonne] : Jean-Baptiste SAINT-PAUL naît du mariage de François Saint-Paul, tisserand, avec Suzanne Lassus dans ce bourg situé à une quinzaine de kilomètres de Saint-Gaudens et qui appartient alors au diocèse de Comminges.

• Avant 1743 : Il est d'abord enfant de chœur dans les églises de Gimont et de Lombez [département du Gers].

• Vers 1743 et jusque 1754, Monléon-Magnoac : Il est au service de la chapelle Notre-Dame de Garaison comme enfant de chœur.

• 1754 : Il devient organiste de la chapelle Notre-Dame de Garaison.

• 13 mars 1775, Monléon-Magnoac : Il assiste aux funérailles de Chrysostome Saïntagne, meunier de la chapelle, en compagnie de Pierre LAVILLE, musicien.

• 1777 : Il souffre d'une paralysie du côté gauche, qui est réduite au seul bras gauche par l'action de remèdes (d'après l'attestation de Darbonens,  chirurgien ordinaire de la chapelle).

• 1790 : Il est au service de la chapelle Notre-Dame de Garaison depuis 47 ans. Le corps de musique est composé de trois personnes [avec Bernard PUJO, musicien et le sieur DURAND, maître de musique].

• Le 11 novembre 1790, il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique.

• Le 13 décembre 1790 : Le Directoire de district est d'avis de lui accorder une pension annuelle de 300 livres tournois.

• 25 janvier 1793, Montréjeau : Âgé de 71 ans, Jean-Baptiste SAINT-PAUL s'éteint dans la ville qui l'a vu naître, au domicile de son neveu et chirurgien Jean Trilhard. Il était célibataire et le maire de la commune qui dresse l'acte précise qu'il était organiste sans préciser l'église où il était actif.

Mise à jour : 25 décembre 2021

Sources
F-Ad31/ BMS Montréjeau ; F-Ad31/ NMD Montréjeau  ; F-Ad65/ 2 E 1/224 ; F-An/ DXIX/092/802/21-23,25

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