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SAINT-CRICQ, Jean-Baptiste (ca 1740-1793)

SAINT-CRICQ, Jean-Baptiste (ca 1740-1793)

État civil
NOM : SAINT-CRICQ     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SAINT-CRIC
SAINT-CRIQ
CRICQ
CRIC
Date(s) : 1740 ca  / 1793-3-18
Notes biographiques

Jean-Baptiste SAINT-CRICQ, parfois simplement prénommé Jean, sert comme chantre le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Bayonne en 1790 tout en occupant également la fonction de bedeau. Il continue à chanter à la cathédrale sous la Révolution avant de s'éteindre au début de la Terreur. 

• [Vers 1740], Castaignos [aujourd'hui Castaignos-Souslens dans les Landes] : Jean-Baptiste SAINT-CRICQ naît dans cette paroisse, à une quarantaine de kilomètres au sud de Mont-de-Marsan, sur la route d'Orthez [Pyrénées-Atlantiques] et qui appartient alors au diocèse de Lescar. Des lacunes entre 1735 et 1741 dans le registre paroissial de ce village n'ont pas permis de retrouver son acte de baptême.

• [Vers 1760] : Son dossier en 1790 atteste qu'il a 30 ans de service. On en déduit qu'il commence sa carrière autour de 1760, mais on ignore s'il entre directement de service de la cathédrale de Bayonne où s'il vicarie dans la région en se faisant recevoir par d'autres chapitres locaux (Lescar ?, Aire-sur-l'Adour ?, Dax ?)

• 22 novembre 1776, Bayonne : Son nom figure dans une délibération du chapitre de la cathédrale Notre-Dame. Il est qualifié de clerc tonsuré, chantre et bedeau.

• 20 février 1780, Bayonne : Il signe un acte de sépulture qui le présente comme "prébendier".

• 31 janvier 1781, Bayonne : Jean-Baptiste SAINT-CRICQ épouse Jeanne Lacroix, la fille d'un vitrier, qui est déjà veuve d'un premier homme.

• 1782 - 1788, Bayonne : Ils deviennent les parents de quatre enfants. L'aîné, Jean-Pierre, voit le jour en 1782. Sa naissance est suivie deux ans plus tard par celle d'un second garçon, Pierre, puis en 1786 par l'arrivée d'une fille prénommée Jeanne Marie Léonine. Jeanne Lacroix met au monde un troisième fils le 7 juin 1788, mais l'accouchement connait vraisemblablement des complications, puisqu'elle disparait le lendemain à l'âge de 39 ans tandis que le nourrisson meurt lui dix jours plus tard.

1790, Bayonne : Jean-Baptiste SAINT-CRICQ est toujours au service des chanoines basques en qualité de chantre mais aussi de bedeau. Il fréquente quatre autres hommes dans le bas-choeur de la cathédrale Notre-Dame, sans qu'on sache quelle était la tessiture de chacun : Jean-Baptiste DAURANSAN, Jean D'ETCHEMENDY, Jean DESPEL et Michel LARRABURU. L'orgue est quant à lui tenu au début de l'année par François LEROUX qui est ensuite remplacé par Ange Marie Antoine MAGNELLI.

• 21 juillet 1791, Bayonne : Les administrateurs du directoire du département des Basses-Pyrénées proposent de fixer son traitement annuel à 300 livres.

• 8 janvier 1792, Bayonne : Toujours au service de la nouvelle église paroissiale, Jean-Baptiste SAINT-CRICQ est mentionné dans une pièce de comptabilité de la fabrique. Il reçoit 18 livres de gages pour sa fonction d'acolyte.

• 18 juillet 1793, Bayonne : Jean-Baptiste SAINT-CRICQ, chantre, demeurant de la rue du lac s'éteint. Son décès est déclaré le lendemain par un vitrier, appartenant probablement à sa belle-famille, ainsi que par son son ancien collègue Michel LARRABURU.

Mise à jour : 21 novembre 2020

Sources
F-Ad64/ 5MI 102/20 ; F-Ad64/ BMS Bayonne ; F-Ad64/ G 148 ; F-Ad64/ G 252 ; F-Ad64/ G 64 ; F-An/ DXIX/090/753/16,19

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