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RONDEAU, Charles René (ca 1758-1820)
État civil
NOM : RONDEAU     Prénom(s) : Charles René     Sexe : M
Date(s) : 1758 ca  / 1820-7-8 
Notes biographiques

Charles-René RONDEAU (vers 1758-1820) est successivement musicien à la collégiale Saint-Aignan d'Orléans, ville dans laquelle il se marie, puis de 1785 à 1790 à la cathédrale Saint-Louis de Blois. Il meurt à Paris, toujours musicien.

• [1758], Paris : Charles René RONDEAU naît. Il est fils de Louis Rondeau, scieur de marbre et de Marie-Catherine Deshayes.

• Quelle formation a-t-il reçue ? Il aurait été enfant de chœur à la cathédrale de Blois (voir plus bas, à confirmer)

• 8 novembre 1784, Orléans : Charles René RONDEAU, "musicien de la collégiale Saint-Aignan de cette ville", épouse Anne Persigneau, fille d'un journalier, en l'église Saint-Pierre-le-Puellier. Le jeune marié demeure paroisse Saint-Victor et demeurait "cy-devant en celle de Saint-Honoré de Blois", ce qui indique bien qu'il arrivait de Blois. Quant à la jeune femme, elle est elle aussi domiciliée "de fait de la paroisse de Saint-Victor". La paroisse Saint-Victor, à l'est de la cathédrale et de l'évêché, est proche de Saint-Aignan. C'est un quartier d'artisans. Parmi les présents, on remarque Pierre Bonaventure AUBIN, lui aussi musicien de la collégiale Saint-Aignan.

• 11 septembre 1785, Blois : Leur fils Jean-Charles, sept mois, est inhumé dans le cimetière de la paroisse Sainte-Solenne. Charles René RONDEAU est déjà musicien à la cathédrale mais on ne trouve pas son acte de réception à la cathédrale. On ne trouve pas non plus l'acte de baptême de l'enfant.

• 16 novembre 1785, Tours : Musicien à Blois, il vient chanter à la fête de la saint Martin d'hiver le 11 novembre, et reçoit 24 livres de la fabrique.

• 31 juillet 1786, Blois : "Musicien de l'église cathedrale", époux d'Anne Persignant, Charles René RONDEAU signe au baptême en l'église paroissiale Sainte-Solenne de leur fille Marie-Anne-Eugénie dont le parrain est Jacques THIERRY, chantre à la cathédrale.

• 27 août 1788, Blois : Un congé de quinze jours est octroyé par le chapitre au sieur RONDEAU pour aller dans sa famille à partir du lendemain de la fête de la Nativité de la Vierge.

• 6 mars 1789, Blois : " Sur la representation faite par le sr RONDEAU musicien chantre de leur Eglise que la rigueur du long hiver que l'on vient d'eprouver avoient aggravé ses besoins au point qu'il ne lui etoit plus possible de vivre avec sa famille avec ses appointemens ordinaires, messieurs lui ont accordé dix ecus par forme d'avance pour lui aider a vivre".

1790, Blois : RONDEAU est toujours en poste comme chantre de la cathédrale Saint-Louis.

• 3 février 1791, Blois : Charles René RONDEAU, "entré dès son enfance au service de l'église cathédrale" comme musicien gagiste, demande la fixation de son traitement, en faisant valoir le préjudice que lui cause la perte de sa place. Le Directoire du district fait droit à sa demande.
• 1791 : Il s'installe à Paris. Il réside d'abord rue de Lourcine.

• 9 août 1793, Paris : Charles René RONDEAU, musicien, 34 ans, obtient une carte de sûreté. Il habite au n° 27, rue de Thionville.

• 8 juillet 1820, Paris : Musicien, toujours époux d'Anne Persigneau, Charles René RONDEAU meurt à son domicile du 27, rue Dauphine.

Mise à jour : 29 décembre 2017

Sources
F-Ad41/ L 114  ; F-Ad41/4E/8/432 ; F-Ad41/4E/8/433 ; F-Ad41/G213  ; F-Ad45/ 3 NUM 234/ 1802 ; F-Ad75/ DQ8 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°32 ; J.Brosset, Le Grand Orgue, les maîtres de chapelle..., 1907. ; Les Spectacles de Paris et de toute la France, 1792 ; [F-An/ F7/4807]

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