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Pour citer Muséfrem
ROGERO, Marie Vincent George (ca 1757-1814)
Autre(s) forme(s) du nom : ROGUERO
ROGERAU
ROGEREAU
ROGERI
Date(s) : 1757 ca / 1814-1-7
Cet organiste originaire du Piémont, après un passage à Montpellier puis Toulouse, s'installe quelques années avant la Révolution, à Bordeaux. Il finit sa carrière dans cette ville qui accueille de nombreux musiciens étrangers entre autres des Italiens.
• [1757], Turin : Marie Vincent George ROGERO naît vers 1757 à Turin. Il est le fils de Paul Rogero et de Marie Magdelaine.
• [1778] : Marie Vincent George ROGERO arrive en France probablement vers 1778.
• sd, Montpellier : Marie Vincent George ROGERO réside à Montpellier.
• décembre 1779, Toulouse : Marie Vincent George ROGERO s’installe à Toulouse où il habite paroisse Notre-Dame du Taur.
• 13 septembre 1780, Toulouse : Marie Vincent George ROGERO, maître de clavecin et organiste épouse Marie Sagau, fille de Jean François Ange SAGAU organiste de Saint-Sernin. L'acte précise que le futur marié est alors mineur. La cérémonie a lieu dans l’église Saint-Sernin en présence de nombreux musiciens : Bernard Aymable DUPUY maître de musique, Jean Étienne Marguerite VIDAL, Jean PRAX, Guillaume Marie BOUFFARD.
• 29 novembre 1782, Toulouse : Le couple donne naissance à une fille Joseph Marie Thérèse ; parmi les témoins du baptême se trouve Jean François Ange SAGAU, le grand-père maternel. Cette même année d’après l’Almanach de Toulouse Marie Vincent George ROGERO réside rue du petit Versailles, et il est qualifié de compositeur et claveciniste.
• 26 juillet 1785, Toulouse : La famille s'agrandit avec la naissance d’une autre fille prénommée Marianne Paule qui aura pour parrain son grand-père maternel, l'organiste Jean François Ange SAGAU.
• 8 juin 1783 à juin 1786, Toulouse : Marie Vincent George ROGERO est organiste de la paroisse Notre-Dame de la Dalbade. Il reste en poste jusqu’en juin 1786 où DUMAS le remplace.
• 1787 : Marie Vincent George ROGERO quitte Toulouse, mais malgré ce départ l'Almanach de Toulouse le mentionne toujours, en 1787, 1788 et 1789 comme maître de clavecin, domicilié rue Matabiau.
• 1787, Bordeaux : Il est organiste au couvent des Jacobins à l'église dite Notre-Dame du Chapelet. Il cherche aussi à donner en ville des leçons de piano-forte et de harpe.
• 11 mars 1788, Bordeaux : Son épouse met au monde une nouvelle petite fille. Le couple habite dans la paroisse Saint-Éloi.
• 16 décembre 1789, Bordeaux : Il fait paraître une annonce dans le Journal de Guienne dans laquelle il précise qu'il vient de déménager. Il réside désormais dans la rue Bouffard.
• 1790, Bordeaux : Vincent ROGERO, organiste, occupe toujours la tribune de l'église Notre-Dame du Chapelet.
• 1791, Bordeaux : Son nom figure parmi les membres de la loge maçonnique "l'Etoile Flamboyante des Trois Lys" à laquelle sont affiliés plusieurs musiciens de la cathédrale Saint-André.
• 5 mai 1792, Bordeaux : Il devient père d'un petit garçon. L'acte de baptême de cet enfant précise qu'il est organiste à l'église Saint-Dominique. Il s'agit de l'ancienne église Notre-Dame du Chapelet qui a changé de nom au moment de la restructuration des paroisses bordelaises. Vincent ROGERO a donc été reconduit dans ses fonctions par la nouvelle fabrique de l'église.
• an III - an V, Bordeaux : Vincent ROGERO est toujours qualifié de musicien ou d'organiste au moment de la naissance de deux nouveaux enfants. Il habite au n°40 de la rue de la délivrance.
• 1811, Bordeaux : Il exerce à l'église paroissiale Saint-Pierre.
• 7 janvier 1814, Bordeaux : Jean LAPRERIE et Jean Lacaze, respectivement musicien et peintre en miniature, déclarent le décès de Marie Vincent George ROGERI à l'âge d'environ cinquante-sept ans. Ce dernier était toujours organiste à l'église Saint-Pierre. Il habitait au n°5 de la rue Traversière avec Marie Sagau.
Mise à jour : 7 août 2016