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Pour citer Muséfrem
RAGUENEAU, François (1756-1806)
Autre(s) forme(s) du nom : RAGNEAU
Date(s) : 1756-2-20 / 1806-8-3
D'origine tourangelle, François RAGUENEAU, frère cadet de Pierre RAGUENEAU, semble débuter sa carrière cantorale dans le Berry – dans le chapitre Notre-Dame de Graçay [Cher] – avant de se fixer, en 1784, à la collégiale Saint-Martin de Candes [Indre-et-Loire] sur les bords de la Loire. Il est aussi l'oncle de Pierre RAGUENEAU Fils, enfant de chœur de la cathédrale Saint-Pierre de Nantes. Après la perte de son emploi, François RAGUENEAU revient dans sa ville natale et y meurt, instituteur, sous l'Empire.
• 20 février 1756, Tours : François RAGUENEAU voit le jour et il est baptisé paroisse Saint-Étienne. Il est le fils de Pierre, ouvrier en soie et de Madeleine Chabot. Il est le cadet de Pierre RAGUENEAU, futur basson et serpent à Tours et Nantes.
• 18 avril 1781, Tours : Un petit Pierre RAGUENEAU, fils du musicien éponyme exerçant alors à la cathédrale Saint-Gatien et de Marie Madeleine Aubin, voit le jour. Il s'agit donc du neveu de François RAGUENEAU, futur enfant de chœur de l'église de Nantes qui deviendra en 1805 musicien militaire avant de périr dans un naufrage en 1808.
• 25 juillet 1782, Graçay [Cher]: "Gagé du chapitre de Notre-Dame", François RAGUENEAU signe au bas d'un certain nombre d'actes de sépulture dans le registre paroissial de Notre-Dame. Il en est de même jusqu'en septembre 1783. Ces observations coïncident à peu près avec les affirmations du chantre dans sa requête de 1790 : "en l'année 1782", dit-il, il commença à exercer "dans le chapitre de l'eglise collégiale de Notre Dame de la ville de Graçay en Berry dioceze de Bourges où il resta 18 mois ainsy qu'il en resulte d'une atestation de Messieurs du meme chapitre".
• Janvier 1784, Candes-Saint-Martin [Indre-et-Loire] : "Prevenu de la vacance d'une place du meme genre dans le chapitre de st martin de Candes", RAGUENEAU s'y présente et s'y fait admettre. Sa première signature dans le registre paroissial se trouve au bas d'un acte de sépulture du 25 février. Il a succédé au chantre Pierre VERDUN.
• François RAGUENEAU épouse Marie Deschereux dans un lieu inconnu mais nous n'avons rien relevé à Candes. La famille de la mariée semble établie dans la région, ce qui laisse à penser que RAGUENEAU ne s'est pas marié dans le Berry avant de le quitter.
• 20 mai 1785, Candes-Saint-Martin : Le chanoine Michau baptise leur fils François. François RAGUENEAU est présenté comme "psalteur" et son nom est orthographié RAGNEAU.
• 16 mai 1789, Candes-Saint-Martin : "Mesdits srs voulant traitter aussi favorablement françois RAGNEAU que Louis LIGEARD leurs chantres ont egalement reçu en titre le dit RAGUENEAU en leur Eglise aux termes, clause et conditions portées sur l'acte de reception dudit Louis LIGEARD en datte du dix sept janvier mil sept cent quatre vingt cinq".
• 1790, Candes-Saint-Martin : Il est toujours en place comme chantre à la collégiale Saint-Martin. Il rédige à une date non précisée une requête à l'intention des administrateurs du district de Chinon dans laquelle il explique "qu'etant d'une foible constitution, se trouvant hors d'etat de se donner une profession lourde, se sentant de disposition de voix et au plainchant se seroit apliqué qu'à cette profession" de chantre ; il joint son certificat de baptême et des actes capitulaires justifiant ses dires. Il explique qu'il a perdu le bénéfice de son logement gratuit et qu'il est réduit "a la plus affreuse misere avec sa femme et sa famille".
• 13 août 1791, Chinon : Le directoire du district lui accorde un maigre secours de 50 livres
• 25 mai 1795, Tours : RAGUENEAU, devenu instituteur à Saint-Symphorien, ancienne paroisse située au nord de la Loire, demande au district "le payement de la somme de cent livres pour un mois de son traitement en sad. qualité".
• 3 août 1806, Saint-Cyr-sur-Loire, commune limitrophe de Tours : Henri Voland, menuisier, son neveu maternel annonce le décès de François RAGUENEAU, instituteur, à deux heures du matin. Il mentionne les parents du défunts mais se contente de dire qu'il est marié sans donner nul autre renseignement sur son épouse.
• 28 décembre 1812, Candes-Saint-Martin : Marie Deschereux meurt chez son frère Étienne François, huissier public, âgée de 64 ans.
Mise à jour : 22 juin 2020