Login
Menu et informations
PUJO, Bernard (ca 1778-1790 ap.)
État civil
NOM : PUJO     Prénom(s) : Bernard     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PUJU
Date(s) : 1778 ca  / 1790-12-24 ap.
Notes biographiques

Après avoir exercé ses fonctions de musicien dans divers établissements, Bernard PUJO est en 1790 musicien de la chapelle Notre-Dame de Garaison. Comme les autres musiciens attachés au service de cette chapelle, il n'est pas originaire du lieu, ni de ses environs.

La chapelle Notre-Dame de Garaison est un sanctuaire marial implanté sur l'actuelle commune de Monléon-Magnoac [Hautes-Pyrénées], à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Tarbes. La commune relevait du diocèse d'Auch ainsi que de la sénéchaussée d'Auch avant la Révolution et comptait un millier d'habitants en 1793. Elle devient chef lieu de canton en 1790. Le sanctuaire avait été construit à la suite du récit d'Angleze de Sagazan, jeune bergère à qui la Vierge serait apparue vers 1520. Un pèlerinage s'était développé et à la veille de la Révolution, la chapelle est desservie par un corps important de 18 chapelains.

Bernard PUJO est né dans la paroisse de Valcabrère [Haute-Garonne], située à deux kilomètres à l'est de Saint-Bertrand-de-Comminges, à une date actuellement encore inconnue. Où a-t-il été formé à la musique ?
 
• Vers 1778, Saint-Bertrand de Comminges [Haute-Garonne] : Bernard PUJO entre comme musicien au service de la cathédrale Notre-Dame. Il y reste 10 ans, soit jusqu'en 1788.
 
• 1788, Monléon-Magnoac [Hautes-Pyrénées] : Il est recruté comme musicien à la chapelle Notre-Dame de Garaison, située à une trentaine de kilomètres au nord-est de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Il est logé, habillé et entretenu tant en santé qu'en maladie en plus de ses appointements.
 
• 1790 : Bernard PUJO est toujours en exercice comme musicien à la chapelle Notre-Dame de Garaison. Le corps de musique est composé de deux autres personnes : le sieur DURAND, maître de musique et Jean-Baptiste SAINT-PAUL, organiste.
• 4 octobre 1790 : Bernard PUJO fait une demande de pension au comité ecclésiastique. Il est malade (rhumatisme à la jambe gauche) et fournit des certificats, signés notamment par Darbonens, chirurgien.
• 24 décembre 1790 : Le Directoire du district de La Neste propose un traitement de 180 livres.

• Quelque temps plus tard, le Comité ecclésiastique lui accorde une gratification de 250 livres.

Mise à jour : 24 octobre 2017

Sources
F-An/ DXIX/092/802/03,06-10

<<<< retour <<<<