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Pour citer Muséfrem
PORTIER, Jean-Baptiste (1778 av.-1790 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : PORTHIER
Date(s) : 1778 av. / 1790-11 ap.
Lorsque la Révolution commence, Jean-Baptiste PORTIER est depuis plus de dix ans l'un des "chantres gagés" du chapitre de la collégiale Saint-Pierre, à Tonnerre. L'enquête reste à mener pour mieux le connaître...
• 23 février 1778, Tonnerre [Yonne] : Jean-Baptiste PORTIER est engagé comme chantre gagé par le chapitre de la collégiale Saint-Pierre, pour y chanter les dimanches et fêtes, en compagnie de Jacques CHAPERON fils. L'acte capitulaire qui enregistre leur engagement fait office de contrat et précise les fêtes et processions auxquelles ils devront participer. Tous deux devront "se faire accommoder par le perruquier toutes les fois qu’ils viendront pour assister à l’office" et ils recevront pour cela 40 livres par an chacun. Ils signent avec aisance leur acte d'engagement.
• 21 août 1789, Tonnerre : Jean-Baptiste PORTIER, Jean-Baptiste DURAND et Claude DURAND, sont attestés comme chantres à la collégiale Saint-Pierre (ils signent en tant que tels un acte capitulaire).
• 1er janvier 1790, Tonnerre : Mécontent du peu d’exactitude des chantres gagés à arriver à l'heure au commencement des offices, le chapitre met en place un barème de retenues sur gages pour chaque retard. La décision est communiquée "aux sieurs PORTIER et DURAND l’aîné qui ont dit s’y soumettre".
• 12 juin 1790 : Faisant son bilan financier et inquiet de l'avenir, le chapitre prend "unanimement" la décision de "se passer des deux chantres et de l’organiste, ainsi que du clerc portant le surplis" à partir du 1er juillet. Le Prévôt est chargé "d’écrire à chacun d’eux pour le remercier au nom du chapitre de leurs services et reconnoitre qu’il en a été content".
• 17 août 1790 : Jean-Baptiste PORTIER, ainsi que Jean-Baptiste DURAND "cy devant chantre du chapitre", réclament des gages antérieurs à 1788 qui leur restent dus par le chapitre de la collégiale Saint-Pierre.
Les chantres de la collégiale se regroupaient pour chanter autour d'un "grand luttrain ou aigle de cuivre avec son pied de même matière" décrit dans l'inventaire d'août 1790. Ils disposaient de "cinq sièges couverts en peaux pour les chantres". Trois chantres seulement ont été retrouvés pour 1790.
Mise à jour : 20 avril 2020