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PARMENTIER, Antoine (1765-1842)
État civil
NOM : PARMENTIER     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1765-6-1  / 1842-1-14
Notes biographiques

Quoique né dans l'est de la France, Antoine PARMENTIER effectue une longue carrière de chanteur basse-contre dans l'Ouest, à la cathédrale Saint-Maurice d'Angers. Il noue des liens d'amitiés avec d'autres musiciens, épouse une parente des psalteurs POHU et termine sa carrière post-concordataire comme marchand de flanelle. Curieusement, aucune information autre que familiale n'apparaît dans les années révolutionnaires (1792-1801)

• Antoine PARMENTIER, fils d’Étienne Parmentier, manœuvre, et de Marguerite Royer, est né le 1er juin 1765 à Hennemont, dans le diocèse de Verdun [Meuse].

• Le lieu et les modalités de sa formation à la musique d'Église restent à découvrir. On peut penser que ce fut dans une maîtrise de Verdun.

• 4 juin 1787, Angers : Antoine PARMENTIER est reçu au chapitre de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers comme psalteur basse-contre. Ses appointements sont fixés à 50 livres par mois + gains du chœur + 9 livres par an pour les messes d’après matines. Il reçoit également 48 livres pour les frais de son voyage – sans qu'il soit dit d'où il arrive.

• 25 janvier 1788, Angers : Antoine PARMENTIER reçoit une augmentation de 60 livres par mois, sur lesquelles sont retenus 100 sols (soit 5 livres) pour payer son maître de musique, ce qui laisse entendre que son niveau laisse à désirer.

• 5 janvier 1789, Angers : Il obtient le remboursement de 24 livres, pour des leçons de musique qu'il n'a pas reçues depuis octobre parce que “celui qui lui enseignait la musique a quitté cette ville à la fin du mois de septembre dernier"…, à condition qu'il reprenne son apprentissage dès le mois de février.
• 21 avril 1789, Angers : Il reçoit à nouveau le remboursement de 10 livres qui avaient été retirées de son salaire, alors qu'il n'a manifestement pas repris ses leçons de musique. Cette fois, la retenue de 100 sols par mois pour son maître de musique est annulée : les chanoines semblent satisfaits de ses progrès.

• 28 avril 1789, Angers : Antoine PARMENTIER épouse Marie Banchereau, fille d'un métayer du Pin-en-Mauges [M&L], et cousine de René et Jean POHU. À ce mariage assistent également Jean BEURIER, François MOUSSEAU et le sieur GUIMONT. Le couple aura au moins deux enfants, Marie Marguerite, née en 1790, et Jean, né en 1800, marié en 1826.
• 30 juin 1789 : Parmentier obtient un congé de trois jours pour affaires.

1790Angers : Antoine PARMENTIER est toujours musicien de la cathédrale Saint-Maurice, aux gages de 900 livres par an.  
En 1790, outre l'organiste Pierre Joseph COLETTE, le corps de musique de Saint-Maurice conduit par VOILLEMONT comporte trois joueurs de serpent ou de basson, François Joseph BÉRARD, Gabriel POCHARD et Louis LEBLANC, et les chanteurs et psalteurs Étienne BARDOU, Louis François GUILLET, Armand-Fidèle LEGAY, Pierre Frédéric PAIMPARÉ, Antoine PARMENTIER, Pierre-Antoine POIDEVIN, Guillaume François ROSÉ, Jean François SOUPLY, René POHU, ainsi que l'épistolier Louis Pierre Loir MONGAZON aîné, et le joueur de basse Charles PELLETIER.

• 22 mai 1790, Angers : Les musiciens de la cathédrale d'Angers ont envoyé au Comité ecclésiastique une pétition collective par l'intermédiaire de Monsieur de L'Épeaux, rédigée par l'un d'eux (probablement BARDOU) et signée par une dizaine. Mais dès le 26 ils se rétractent dans un courrier rédigé par Louis DORIGNY dit LE BLANC et signé par quatre d'entre eux. Les tensions existent bien dans le groupe malgré les apparences ainsi qu'une personnalité dominante celle du sieur BARDOU haute-contre.
• 5 février 1791, Angers : Le directoire du département adresse le tableau des traitements des officiers des chapitres d'Angers au Comité ecclésiastique. Le district propose à PARMENTIER un traitement de 850 lt, ramené à 400 lt par le département. Il a 26 ans et 9 ans d'ancienneté. Il ne peut prétendre à pension.

• 9 Floréal an II [28 avril 1794], Angers : Pierre CHATELAIN devenu commis au district et Antoine PARMENTIER, ancien basse-contre du chapitre de la cathédrale reconverti en tisserand déclarent le décès de leur confrère et ami François GUIMONT "chantre au ci-devant chapitre de Saint-Maurille".

• De quoi vit-il durant cette décennie ? On peut penser qu'il a poursuivi une activité textile de l'ordre de celle que l'on retrouvera mentionnée à la fin de sa vie. Les frères POHU sont clairement identifiés comme tisserands.

• Fin juin 1802, Angers : Après le Concordat, Antoine PARMENTIER reprend son service à la cathédrale Saint-Maurice comme psalteur basse-contre.
• 11 janvier 1803, Angers : Il reçoit 48 livres du chapitre pour son habillement de musicien. Son salaire s'élève alors à 250 livres. Il touche également cette année-là quelques gratifications.

• 1807, Angers : Le salaire de Parmentier s'élève à 300 livres annuelles.
• 8 décembre 1809, Angers : Antoine PARMENTIER, François MOUSSEAU et Jean René BEURIER, tous trois musiciens de la cathédrale, ont été sollicités par Armand Fidèle GAYS pour être témoins de la rédaction de son testament chez Maître Valet. Le quatrième témoin est un dénommé Godin, cabaretier.

• 1815, Angers : Les gages d'Antoine PARMENTIER à la cathédrale sont de 350 livres.
• 1816, Angers : Il reçoit une augmentation de 25 livres par an.
• 1817, Angers : Il reçoit 400 livres par an jusqu'en 1819.

• 21 décembre 1826, Angers : Antoine PARMENTIER assiste au mariage de son fils Jean avec Perrine Bréaux. Il est mentionné comme "fabricant" sur leur acte de mariage.

• 14 janvier 1842, Angers : Antoine PARMENTIER meurt à son domicile de la rue Saint Aubin. Il est veuf et "fabricant de flanelle".

Mise à jour : 10 décembre 2018

Sources
F-Ad49/ G 273  ; F-Ad49 / État civil en ligne ; F-Ad49 / état civil en ligne ; F-Ad49/ BMS Angers ; F-Ad49/ G 273 ; F-Ad49/ NMD 2nd arrondissement ; F-Ad49/ NMD Angers ; F-Ad49/ État civil en ligne ; F-Adio.Angers/ non coté ; F-AdioAngers/ dossier comptes de la cathédrale 1802-1819 ; F-An/ DXIX/055/177 bis/16 ; F-An/ DXIX/080/612/33-34 ; J. Poirier, La Maîtrise de la cathédrale d'Angers..., 1983

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