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Pour citer Muséfrem
OLLIVIER, Antoine (1736-1809)
Autre(s) forme(s) du nom : OLIVIER
Date(s) : 1736-3-1 / 1809-12-6
L'église paroissiale Saint-Saturnin de Nantes fait partie des douze églises paroissiales existant sous l'Ancien Régime. Son clocher délabré est cause de sa fermeture dès 1784 ; elle est transférée dans un premier temps aux Carmes puis rattachée à Sainte-Croix en 1791. S'il y eut un organiste, à la fin de l'Ancien Régime, il n'est plus mentionné. BRARD-LEMPEREUR qui demeurait dans la paroisse aurait-il pu tenir l'orgue vers 1767-1780 ? Trois prêtres de chœur sont répertoriés dont Antoine OLLIVIER. Seules quelques années de son parcours ont pu être documentées notamment grâce au travail d'Alfred Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution).
• 1er mars 1736, Bouguenais [Loire-Atlantique] : Antoine OLLIVIER, fils de Pierre et Marie Botinard est baptisé le jour de sa naissance paroisse Saint-Pierre. Ses parrain-marraine sont ses frère et sœur qui ne signent.
• Les périodes et lieux de formation d'Antoine OLLIVIER restent à documenter tout comme les premières années de son parcours professionnel.
• 17 décembre 1763, Nantes [Loire-Atlantique] : Antoine OLLIVIER est ordonné prêtre.
• av. 1781-1791, Nantes : Antoine OLLIVIER occupe l'une des trois places de prêtres de chœur en l'église Saint-Saturnin. Il est titulaire de la chapellenie des Boutinaux en Bouguenais. Les comptes de fabrique de Saint-Saturnin lui attribuent des gratifications annuelles (150 lt) ainsi qu'une rétribution pour les messes de chapellenies (50 lt), auxquelles s'ajoutent les fondations dont le montant global est partagé avec le recteur (1000 lt).
• 24 juillet 1784, Nantes : L'église Saint-Saturnin située sur la même place que celle de Sainte-Croix est abandonnée, la démolition de son clocher entreprise (E. Pied, Notice sur les rues de Nantes,1906). Le service paroissial est transféré aux Carmes jusqu'en 1791, puis à Sainte-Croix.
• En 1790, l'effectif cantoral de la paroisse Saint-Saturnin déportée aux Carmes, est réduit, constitué de trois prêtres de chœur qui sont Augustin DE LAHAYE, Antoine OLLIVIER et Jean-Baptiste François GUYOT.
• 24 février 1791, Nantes : Saint-Saturnin fait partie des huit paroisses supprimées par le département.
• 3 septembre 1792, Nantes : OLLIVIER fait partie des prêtres que le Montagnard Jean-Baptiste Carrier fait incarcérer. Arrêté à son domicile rue Malherbe, il est envoyé au Château par le Conseil général de la commune.
• 10 septembre 1792, Paimboeuf [Loire-Atlantique] : OLLIVIER embarque sur Le Frédérick pour l'Espagne où il est déporté.
• 1803, Nantes : Rescapé de sa déportation, OLLIVIER est aumônier des orphelins.
• 7 décembre 1809, Nantes : Un tailleur d'habit et un jardinier demeurant rue Saint-Donatien, tout comme Antoine OLLIVIER, déclarent le décès la veille du prêtre, pensionnaire de l'État, âgé d'environ 73 ans.
Mise à jour : 2 mai 2021