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MONTAGU, Pierre Thérèse (1780-1839)
Date(s) : 1780-10-14 / 1839-4-20
Trop brièvement enfant de chœur à la collégiale Saint-Ithier de Sully-sur-Loire pour devenir ultérieurement musicien, Pierre-Thérèse MONTAGU apprend et exerce le métier de cordonnier, à Nevers puis semble-t-il à Paris d'où son épouse était originaire.
• 15 octobre 1780, Sully-sur-Loire : Né la veille sur la paroisse Notre-Dame-de-Pitié, Pierre-Thérèse MONTAGU y est baptisé par le chanoine Guyot, "grand chantre de l'église Collégiale de saint Pierre Empont d'Orléans, et Vice Promoteur de ce Diocèse", qui non seulement confère à l'enfant le sacrement, mais qui, de plus, en est le parrain. La marraine est Dlle Thérèse Guyot, sans doute une parente du parrain, peut-être sa sœur. Les père et mère du baptisé sont Jean Montagu, huissier, et Marie-Suzanne Vaillant, qui quatre plus tôt avaient donné le jour à un autre fils, Gabriel (qui deviendra lui aussi enfant de chœur), puis à une fille, Pauline, baptisée le 4 août 1779. Ils auront ensuite un autre garçon, Edme-Donatien, baptisé le 23 mars 1783, enfant posthume puisque leur père est mort le 25 septembre 1782.
À la suite du décès précoce du père, quel rôle ont joué le parrain et la marraine ? Dans l'hypothèse où le parrain se serait occupé de son filleul, on peut s'étonner que Pierre-Thérèse ne soit pas devenu enfant de chœur à Saint-Pierre-Empont d'Orléans.
• [Courant 1788], Sully-sur-Loire : Pierre MONTAGU est reçu enfant de chœur à la collégiale Saint-Ithier.
• 1790, Sully-sur-Loire : Pierre MONTAGU est toujours enfant de chœur au chapitre Saint-Ithier de Sully-sur-Loire, où il déclare avoir effectué deux années de service. Les autres enfants de chœur alors en poste à la maîtrise de Sully sont son grand frère Gabriel MONTAGU, Pierre BEAUMARIÉ et Julien ROBERT. Pierre est le dernier reçu et le plus jeune.
• Mars 1791 : Lorsque le directoire du district de Gien examine son cas, et celui des autres enfants de chœur de Sully, il propose d'accorder à chacun une gratification de 75 livres. Dans le tableau qu'il fait remonter au Comité ecclésiastique, le département du Loiret propose seulement 50 livres de gratification.
• Le jeune garçon apprend ensuite le métier de cordonnier. Sa mère Marie-Suzanne Vaillant décède à Sully le 14 nivôse an III (3 janvier 1795). Peu après sans doute, il s'installe à Nevers, à 115 km de sa ville de naissance.
• 12 pluviôse an X (1er février 1802), Nevers : Pierre-Thérèse MONTAGU, âgé de 21 ans, né à Sully le 15 octobre 1780, cordonnier, demeurant à Nevers, se marie avec Adélaïde Jeanne Christophe Michel, 19 ans, née à Paris le 2 février 1783, demeurant à Nevers, fille de Philippe Michel, demeurant à Nevers, et de feue, Marie-Anne Ducrat. Leurs témoins sont quatre cordonniers de 34, 35, 32, et 22 ans tous dits amis des époux.
• [À une date qui resterait à découvrir] Pierre-Thérèse MONTAGU quitte Nevers pour Paris.
• 20 avril 1839, Paris : Pierre Thérèse MONTAGU, cordonnier, rend son dernier souffle à son domicile, rue Saint-Martin, n°111, dans le 6ème (ancien) arrondissement de Paris.
Mise à jour : 30 janvier 2019