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MONTAGU, Gabriel Martin François Grégoire (1776-1828)
Date(s) : 1776-5-17 / 1828-1-9
Une fin tragique marque le terme de l'existence de l'ancien enfant de chœur qui en 1790 chantait sous les voûtes de la collégiale de Sully-sur-Loire. Devenu perruquier, installé à Gien, il meurt noyé dans la Loire par une nuit d'hiver.
• 18 mai 1776, Sully-sur-Loire : Né la veille sur la paroisse Notre-Dame-de-Pitié, Gabriel-Martin-François-Grégoire MONTAGU y est baptisé. De ses quatre prénoms seul le premier semble avoir été ensuite utilisé (par exemple dans les documents des débuts de la Révolution). Ses parrain et marraine déclarent ne pas "sçavoir signer". Ses parents, Jean Montagu, huissier, et Marie-Suzanne Vaillant, donnent ensuite le jour à une fille, Pauline, baptisée le 4 août 1779, puis à un garçon, Pierre-Thérèse le 15 octobre 1780 (qui deviendra lui aussi enfant de chœur) et à un autre garçon, Edme-Donatien, baptisé le 23 mars 1783, enfant posthume puisque leur père est mort le 25 septembre 1782.
• [Vers 1784], Sully-sur-Loire : Gabriel MONTAGU est reçu enfant de chœur à la collégiale Saint-Ithier.
• 1790, Sully-sur-Loire : Gabriel MONTAGU est toujours enfant de chœur au chapitre Saint-Ithier de Sully-sur-Loire, où il déclare avoir effectué six années de service. Les autres enfants de chœur alors en poste à la maîtrise de Sully sont son jeune frère Pierre MONTAGU, Pierre BEAUMARIÉ et Julien ROBERT.
• Mars 1791 : Lorsque le directoire du district de Gien examine son cas, et celui des autres enfants de chœur de Sully, il propose d'accorder à chacun une gratification de 75 livres. Dans le tableau qu'il fait remonter au Comité ecclésiastique, le département du Loiret propose seulement 50 livres de gratification.
• Le jeune garçon apprend ensuite le métier de perruquier. Sa mère Marie-Suzanne Vaillant décède à Sully le 14 nivôse an III (3 janvier 1795).
• 30 fructidor an XIII (17 septembre 1805), Gien [Loiret] : Gabriel-Martin-François-Grégoire MONTAGU a quitté Sully et s'est installé à Gien à 23 km en amont de sa ville natale. Ce jour-là est célébré son mariage avec Louise-Magdeleine Breton, fille d'un perruquier décédé. Parmi les témoins, on note la présence d'un autre perruquier, un ami à peu près de son âge venu d'Orléans, Charles Daguet, 25 ans (né, donc, vers 1780). Cela pourrait indiquer que Gabriel MONTAGU a peut-être séjourné à Orléans précédemment, éventuellement y faire son apprentissage. On ignore depuis quand il est installé à Gien.
• Dans la nuit du 8 au 9 janvier 1828, Gien : Gabriel MONTAGU, perruquier, domicilié place Saint-Louis, âgé de 52 ans, marié à Louise Breton, disparaît de son domicile.
• 7 février 1828, sur les six heures du soir : Son cadavre est retrouvé, "sur le bord de la rivière de Loire, près le port d'Ouzouer", soit à une quinzaine de km en aval de l'endroit où il est vraisemblablement tombé à l'eau. Le surlendemain, un neveu par alliance et un "ami" viennent l'identifier.
Mise à jour : 27 janvier 2019