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MONNET, François (1779-1809)
État civil
NOM : MONNET     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MONET
Date(s) : 1779-3-27  / 1809-12-2
Notes biographiques

En 1790, François MONNET est enfant de chœur au service de la cathédrale de Clermont depuis environ 3 ans. Orphelin de sa mère, il vivra auprès de son père jusqu'à son décès à l'âge de seulement 30 ans et exercera la profession de chirurgien.

• 27 mars 1779, Clermont-Ferrand : François MONNET naît et est baptisé le même jour paroisse Saint-Pierre. Son père est Pierre MONNET, concierge du Vicomte de Beaune [Bois de Cros], et sa mère Anne Cavin.

[1787-1791], Clermont-Ferrand : Il est enfant de chœur au service de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Dans son état des enfants de chœur, le maître de musique Louis-Marcel BAYART dit de lui "qu'il est le 5e enfant de choeur âgé de 12 ans (en 1791), n'ayant que son père qui est concierge au Bois de Cros".
À la maîtrise il côtoie Jacques Philippe BOUTAL, Gaspard DESSAT, Pierre VICHY, François TOURETTE, André NONY, Augustin DERRIEGE, Jean-Baptiste DESSAT, Guillaume DUBOIS, Henry CHASSAGNAT et Antoine Jean-Baptiste HUOTE.

• 26 octobre 1791, Clermont-Ferrand : Son père est signataire d'une supplique adressée par les parents des enfants de chœur de la cathédrale au directoire du district de Clermont. Ces derniers demandent à pouvoir récupérer les lits de la maîtrise en affirmant que le maître a lui-même emporter du mobilier et notamment son lit. Le directoire répond que cette affirmation est fausse et que par conséquent il n'y a aucune raison que les lits de la maîtrise soient récupérés.

• 5 février 1793, Clermont-Ferrand : Il signe une supplique collective avec les autres enfants de la cathédrale afin de réclamer le paiement d'une gratification proportionnelle à ce que le chapitre accordait aux enfants ayant terminé leur service.

• [septembre 1793], Clermont-Ferrand : Un état des enfants de chœur employés dans les églises du district de Clermont-Ferrand précise qu'une gratification de 200 livres a été accordé aux enfants de choeur de la cathédrale, conformément à la loi du 1er juillet 1793.

• 9 juillet 1797, Clermont-Ferrand : Il se signale dans les événements sanglants du Bois de Cros. Il s'agit d'un funeste épisode de la Révolution à Clermont au cours duquel périr plusieurs républicains des mains d’une foule lassée par les événements. Parmi les activistes cités par Philippe Bourdin, François MONNET donc et un autre ex-enfant de la cathédrale Henry CHASSAGNAT. Racontant en détail le déroulement de cet épisode sanglant, Philippe Bourdin explique « qu’à la lutte politique, va s’ajouter une réelle vengeance sociale ». Il cite alors une phrase qu’aurait prononcée le fils du concierge de l’ancien propriétaire des lieux en s’acharnant sur un cadavre : « Si monsieur de Beaune étoit ici, on le réintégreroit dans son château ». L'auteur de cette phrase est sans aucun doute François MONNET, dont le père exerçait bien la profession de concierge au service du vicomte de Beaune, comme spécifié dans son acte de baptême.

• 2 décembre 1809, Clermont-Ferrand : Il décède âgé de 30 ans en la maison de son père située place de Jaude. Célibataire, il exerçait le métier de chirurgien. L'ex sous-chantre de la collégiale Saint-Pierre Jean GRAS est témoins du décès avec Pierre Monnet, son père.

Mise à jour : 10 juin 2020

Sources
F-Ad63/ 3 E 500 482 ; F-Ad63/ 6 E 113 204 ; F-Ad63/ L 2607 ; F-Ad63/ L 2608

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