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Pour citer Muséfrem
MILLIET, Sylvain (ca 1740-1782)
Autre(s) forme(s) du nom : MILIET
MILHIET
MILLET
Silvain
Date(s) : 1740 ca / 1782-12-6
Sylvain MILLIET, ou MILIET, chantre à Sainte-Solange, dans le Berry, est sorti de l'oubli grâce à quelques fortes phrases tracées par son curé après son inhumation.
• [1740], [Sainte-Solange] : Selon l'âge indiqué à son décès, Sylvain MILLIET serait né en 1740. Son acte de mariage indique que ses parents étaient Philippe Milliet, manœuvre, et Solange Botteau. Il a un demi-frère, François MILLIET, plus jeune que lui d'une dizaine d'années, et qui deviendra lui aussi chantre.
• 8 juillet 1775, Sainte-Solange [Cher] : Sylvian MILLIET, "manœuvre", épouse Marie Cadoret, veuve de Jean Laporte.
• En 1778, il est parrain dans un acte de baptême de la paroisse de Sainte-Solange, et encore dit "manœuvre".
• 11 janvier 1780, Sainte-Solange : Silvain MILIET, "manœuvre", est témoin au mariage de son "frère" François, lui aussi dit "manœuvre", avec la fille d'un laboureur.
• 7 décembre 1782, Sainte-Solange : Décédé la veille à l'âge de 42 ans, Sylvain MILLIET, chantre, "l'un des plus tendrement attaché au chœur de cette église, s'étant habillé constament pendant plus de vingt ans à tous les offices avec toute l'édification, regretté pour sa vertu de toute la paroisse", est inhumé en présence de Pierre LOUIS, François MILLIET son frère, Jean COULON et François BERNON, "tous chantres revêtus de leurs habits ecclésiastiques".
Les formules utilisées par le curé lorsqu'il rédige cet émouvant éloge funèbre viennent rappeler de façon saisissante que les chantres sont aussi une part du décorum du culte paroissial.
Ainsi que l’écrivait Xavier Bisaro, aux yeux de la communauté paroissiale serrée dans la nef, le chantre c’est "d’abord un dos, large et brillant, celui d’un homme portant chape". C’est ensuite une posture : "debout devant le lutrin, '’droit comme un S. Georges’’, campé devant un livre que l’on devine, et face au sanctuaire" (Chanter toujours, Plain-chant et religion villageoise dans la France moderne (XVe-XIXe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, 246 p., p. 51).
Mise à jour : 29 août 2020