Login
Menu et informations
MÉNÉTRIER, Hugues Toussaint (1744-1803)
État civil
NOM : MÉNÉTRIER     Prénom(s) : Hugues Toussaint     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MÉNESTRIER
Date(s) : 1744-11-1   / 1803-3-14 
Notes biographiques

En 1790, Hugues Toussaint MÉNÉTRIER est l'un des "perpétuels" de la collégiale Saint-Paul de Lyon [Rhône]. Il a des fonctions particulières dans le domaine du plain-chant.

• 3 novembre 1744, Lyon : Hugues Toussaint MÉNÉTRIER, né deux jours plus tôt place des Carmes, fils d'André Ménétrier, tailleur d'habits, et de Catherine Mayet sa femme, est baptisé à Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin.

• 1790, Lyon : Le nom d'Hugues T. MÉNÉTRIER, "prêtre perpétuel de St-Paul, rue du Chapitre", figure sur une liste des citoyens lyonnais éligibles aux places municipales.

• 26 janvier 1791, Lyon : Une somme de 600 livres est à imputer sur le traitement de chacun des sieurs BERNARD, DELARUE, COQUET, BOUTEILLE, VILLIET, MÉNÉTRIER et CHAVAGNEUX, anciens perpétuels de Saint-Paul.
• 14 mai 1791, Lyon : Hugues Toussaint MÉNÉTRIER rédige une déclaration collective signée avec ses collègues prêtres perpétuels du chapitre de Saint-Paul. Ils sont au nombre de sept, classés selon leur ancienneté. Il est le sixième d'entre eux, domicilié à Neuville-sur-Saône. Il indique jouir personnellement de trois prébendes. Il est donc chanoine prébendé et semi-prébendé.

• 4 octobre 1792, Lyon : Hugues Toussaint MÉNÉTRIER, citoyen de Lyon, y demeurant paroisse de la Métropole, épouse civilement Jeanne Françoise Blanque, citoyenne de Lyon, y demeurant rue Saint-Jean, fille de défunts Pierre Blanque, maître chirurgien et membre du collège de chirurgie, et Marie Bernard.

• 28 août 1799, Lyon : Il est nommé par l'administration départementale du Rhône professeur de grammaire générale à l'école centrale, après concours, à la place de Sébastien Brun, décédé. 

• 3 octobre 1802, Lyon : Dans une supplique au pape, Hugues Toussaint MÉNÉTRIER expose qu'il était prêtre et qu'il a perdu à cause de la Révolution les bénéfices qu'il possédait dans une église collégiale de Lyon. Son dénuement, "l'égarement d'un instant", lui firent accepter la main d'une demoiselle bien élevée, "qui avoit alors quelque fortune qu'elle offrit généreusement de partager avec lui" ; de sorte qu'il a contracté avec elle un mariage en face de l'église constitutionnelle. Il avoue qu'il a surpris le ministre de la religion en ne lui déclarant pas le serment par lequel il était lié. Se séparer de "sa chère épouse" lui est impossible : elle "couvriroit de deuil les restes d'une vie qu'elle lui a dévouée et nuiroit à l'état, au bonheur et à l'éducation des deux enfans" issus de leur mariage, "pour lesquels il est pénétré de la plus vive tendresse". Il demande par conséquent au pape ou à son légat le cardinal Caprara "de légitimer son union dans le ciel et de lui accorder la dispense nécessaire pour vivre dans le siècle et dans l'état de laïque, afin qu'il puisse, ainsi que son épouse, participer aux suffrages de l'église et élever ses enfans dignement dans la religion de leurs pères". Il signe "Ménétrier, professeur de grammaire à l'école centrale de Lyon, place des Terreaux".

• 14 mars 1803, Paris : Hugues Toussaint MÉNÉTRIER, professeur à l'école centrale de Lyon (son domicile de droit), meurt à l'âge de 58 ans. Il demeurait rue de Sèvres, n° 1104, division de l'Ouest, et était encore marié à Jeanne Françoise Blanque.

Mise à jour : 26 février 2024

Sources
Compte rendu par l’Administration centrale du dép. du Rhône de sa gestion pendant l’an VII ; F-Ad69/ 1 L 1103 ; F-Ad69/ 1 L 1132 ; F-Ad75/ 5Mi1 1152 ; F-AmLyon/ 1GG432 ; F-AmLyon/ 1GG619 ; F-An/ AF/IV/1911 ; Liste des citoyens éligibles aux places municipales de la ville de Lyon, 1790

<<<< retour <<<<