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Pour citer Muséfrem
MARTINOU, Dominique (1754-1808)
Autre(s) forme(s) du nom : MARTINON
MARTINEAU
MARTINAU
HARTINON
Date(s) : 1754-4-7 / 1808-8-15
Avant d'être reçu choriste à la cathédrale Saint-André de Bordeaux, Dominique MARTINOU exerce comme régent dans plusieurs petites paroisses rurales pyrénéennes. Il redevient instituteur après la Révolution et reste à Bordeaux où il s'éteint au début du XIXe siècle.
• 7 avril 1754, Anoye [Pyrénées-Atlantiques] : Dominique MARTINOU est le fils de Pierre et d'Aymée de Jean de Pouey. Il voit le jour dans ce village béarnais au nord-est de Pau.
• 10 août 1776, Séméacq-Blachon [Pyrénées-Atlantiques] : Une petite fille illégitime et naturelle naît de la relation de Dominique MARTINOU, "jadis régent des ecolles", avec Jeanne Péré. Elle reçoit le prénom de Jeanne et porte le nom de son père.
• 1776 - 1779, Sarniguet [Hautes-Pyrénées] : Il est régent dans cette localité située à une dizaine de kilomètres au nord de Tarbes. Peut-être chante-t-il déjà au lutrin de l'église ?
• août 1782, Bordeaux : Le nom de MARTINOU commence à apparaître dans les feuilles de pointes des choristes du bas-chœur de la cathédrale Saint-André.
• juillet 1789, Bordeaux : Il devient également chapier
• 1790, Bordeaux : Dominique MARTINOU exerce toujours comme choriste et chapier à la cathédrale Saint-André. Il touche 800 livres dont 150 pour cette dernière fonction. Il a sa charge sa mère infirme, âgée d'environ soixante-dix ans, et le chapitre semble être intervenu pour le secourir financièrement lorsque ses maladies l'imposaient. Dominique MARTINOU figure parmi les signataires d'une pétition que les musiciens de la cathédrale adressent au district de la Gironde pour obtenir leurs appointements. Les pointes de Dominique MARTINOU s'élèvent pour le mois de novembre à 59 livres 4 sols et 1 denier.
• [1790 -1791], Bordeaux : Les musiciens de la cathédrale Saint-André rédigent une nouvelle supplique collective destinée cette fois-ci à l'Assemblée Nationale. Elle est signée par Joseph COSSE "maître de musique" ainsi que par Antoine BOURRILLON, François DANCOSE, Jean-Jacques DREUILH, Jean DUBAUX, François DUMOULLY, Jean HURTEAU, Pierre JIGOUIC, Jean NOËLLE et Dominique MARTINOU.
• 10 septembre 1791, Bordeaux : Un état des dépenses relatives à la musique de la nouvelle fabrique de la cathédrale précise qu'un sieur MARTINEAU est chapier aux côtés de NOËL aux gages de 700 livres par an. Il s'agit sans doute de Dominique MARTINOU.
• 20 juin 1793, Bordeaux : Il déclare la naissance d'une fille de Joseph Plagniol [ou Plagnol], serrurier, et de Marie Savignac. L'acte le qualifie toujours de "chantre à St-André" et il réside au n°82 de la rue Pont-Long. Les parents de cette petite fille sont respectivement le beau-frère et la soeur de celle qui partagera ou partage déjà sa vie, Jeanne Marie Savignac.
• 13 brumaire an VI (3 novembre 1797), Bordeaux : Dominique MARTINOU devient père d'une fille. Il est désormais instituteur et habite avec son épouse dans la rue du réveil. Il se fait accompagner de Joseph Plagniol et d'un adjudant de la demi-brigade des chasseurs basques pour déclarer cette naissance.
• 29 fructidor an VII (15 septembre 1799), Bordeaux : Son épouse met au monde une deuxième enfant. L'acte de naissance présente cette fois-ci Dominique MARTINOU comme écrivain et il signe "Martineau"
• 2 fructidor an IX (20 août 1801) , Bordeaux : Cette petite fille meurt à l'âge de vingt-trois mois.
• 20 fructidor an X (7 septembre 1802), Samsons-Lion : Sa fille illégitime, née en 1776, épouse un laboureur. Il ne participe pas à la cérémonie.
• 15 août 1808, Bordeaux : Dominique MARTINEAU, instituteur âgé de cinquante-quatre ans, rend son dernier souffle. Son acte de décès avance qu'il est natif de Pau, ce qui est erroné. Il était toujours marié à Marie Savignac
Dernière mise à jour : 28 avril 2020