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Pour citer Muséfrem
MARCHALLY, Jean (ca 1752-1807)
Autre(s) forme(s) du nom : MARCHAL
MARCHALY
Date(s) : 1752 ca / 1807-12-25
Né à Cologne en Allemagne, Jean MARCHALLY arrive à Besançon sous l'uniforme du Régiment de Monsieur-Infanterie. Il s'y marie en 1790, et, revenu à la vie civile à une date incertaine, s'y implante durablement, jusqu'à son décès le soir de noël 1807.
• [1752], Cologne [Allemagne] : Selon son acte de mariage en 1790, Jean MARCHALLY serait né vers 1752 paroisse de la Sainte-Vierge à Cologne, fils de Frédéric Marchally et delle Catherine Lauff.
• 9 novembre 1790, Besançon : À Saint-Paul-Saint-Donat est célébré le mariage du sieur Jean MARCHALLY, âgé de 38 ans, "musicien du régiment de Monsieur" [Infanterie], avec la fille d'un marchand, Dlle Jeanne-Françoise Guichard, 23 ans. Tous deux sont dits "notre paroissien" et "notre paroissienne". Le marié a obtenu la "permission de se marier accordée à l’époux par Mr de St-Quentin, capitaine commandant ledit régiment, datée du 11 octobre dernier". Les témoins sont un ancien greffier de la police, le concierge de l’hôtel du Département, un cuisinier et un frère de l’épouse. Tous signent, le musicien signant "marchally", avec deux l, graphie adoptée comme autorité pour la présente biographie.
Un contrat de mariage aurait été établi six jours plus tôt, le 3 novembre (selon le Centre d'Entraide Généalogique de Franche-Comté).
• 29 juillet 1793, Besançon : Jean MARCHALLY, "originaire de Cologne, musicien au 75e régiment, demeurant à Besançon", est l'un des témoins du mariage de Georges NOLL, musicien, et Jeanne-Barbe Ninot, tailleuse pour femmes. Il signe "marchally". Un autre des quatre témoins est lui aussi musicien et allemand : Hubert NOLL, "frère de l'époux, musicien, demeurant à Besançon", .
• 10 brumaire an VII (31 octobre 1798), Besançon : Jean MARCHALY, musicien, et Charles-Simone Vaillant, épouse de Jean-Marie GANDON, aussi musicien, sont témoins de la déclaration de naissance de Jean-Charles Courcier, fils de Claude-Louis COURCIER, musicien, et de Thérèse Petetin son épouse. On peut penser que MARCHALLY est à cette date-là revenu à la vie civile, et qu'il exerce en tant que professeur de musique et en tant que praticien de la musique (concerts, fêtes civiques, prestations diverses), comme le font les deux autres musiciens impliqués dans cet acte de naissance.
• 1er vendémiaire an IX [23 septembre 1800], Besançon : Pour la fête de la fondation de la République, MARCHALLY est classé parmi les grandes clarinettes avec BIDAL, DACLIN, GANDON, FLAMMAND. Il joue avec d'anciens musiciens du chapitre métropolitain et des musiciens profanes (ou militaires), notamment Joseph FISCHER, Didier HUMBLOT, Antoine DACLIN, Antoine FLAMAND, Hubert NOLL, Jean-Marie GANDON, Claude-Louis COURCIER, Claude-Louis GUIGNET, Pierre LAPRET ...
• 25 décembre 1807, Besançon : Le jour de Noël, à dix heures du soir, meurt Jean MARCHALLY, qui demeurait à Besançon, rue St-Paul, n°96. Son acte de décès, dressé le lendemain, le dit à la fois "musicien" et "militaire pensionné". Il confirme qu'il était époux de Françoise Guichard et âgé de 56 ans. L'adjoint au maire le dit "né à Cologne", ce qui correspond aux informations antérieurement réunies, mais il ajoute : "département du Gers", ce qui est pour le moins surprenant. S'il existe en effet une commune de ce nom dans le Gers, l'information entre en contradiction avec celle délivrée par son acte de mariage qui le disait clairement "originaire de la paroisse de la Sainte-Vierge de la ville et du diocèse de Cologne".
Mise à jour : 10 novembre 2021