LOISEAU, Pierre (1776-1857)

Pierre LOISEAU, fils d'un marchand teinturier, a été formé à la psallette de la cathédrale de Tours, sa ville natale, entre 1783 et 1790. On le retrouve artiste musicien dans la même ville aux débuts de l'Empire, à l'époque de son mariage. Il y réside encore en 1820. En 1843, une de ses filles épouse le futur rédacteur du Journal d'Indre-et-Loire, le célèbre journaliste et avocat Jean François Ladevèze. Il réside alors à Mamers, dans la Sarthe et semble avoir cessé toute activité musicale. 0n le mentionne comme propriétaire. C'est encore le cas en 1851, lorsqu'il signe au mariage de sa seconde fille à Oran, avec un négociant. Ces deux beaux mariages surprennent, d'autant plus que l'épouse de François Loiseau ne semble plus vivre à ses côtés. Il meurt en mai 1837 à Saumur.

• 6 janvier 1776, Tours : Pierre LOISEAU voit le jour et il est baptisé paroisse Notre-Dame-La-Riche. Il est le fils de Pierre, marchand teinturier, mort à Paris en l'an IV, et de Claude Fronteau, qui réside dans la capitale en 1805.

• 12 décembre 1783, Tours : Il est reçu enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Saint-Gatien. Il débute sa formation sous les auspices de l'abbé Antoine MERLE, le maître de musique.

• 4 mai 1784, Tours : Il est cité parmi les quatre pueri de la psallette.

• 12 décembre 1784, Tours : Il est renvoyé le même jour que VEILLAU car le chapitre est mécontent d’eux.

• 19 décembre 1784, Tours : Finalement il est conservé et apparaît au premier rang des quatre pueri (septième rang des enfants de chœur)

• 19 décembre 1786, Tours : Il est cité comme second des primeterae (sixième rang des enfants de chœur)

• 19 décembre 1787, Tours : Il est cité comme premier des primeterae (cinquième rang des enfants de chœur). Depuis le mois d'août précédent, c'est l'abbé Sulpice Philippe LEJAY qui assure la direction de la maîtrise.

• 19 décembre 1788, Tours : Il est cité comme second des secundeterae (quatrième rang des enfants de chœur)

• 3 mai 1790, Tours : Il est cité comme premier des secundeterae (troisième rang des enfants de chœur) derrière Philippe DUVAU et Antoine DREUX. et il est toujours en poste au moment de la suppression du chapitre, le 9 décembre suivant.

• 8 octobre 1805, Tours : Artiste musicien demeurant 22, rue Molière, "porteur d’un congé qui lui a été délivré à Tours le 10 fructidor an 12" [est-il un ancien militaire?], il épouse Catherine Gorgeon, fille d'un laboureur de Perusson. Christian Jean PROFF, artiste luthier, demeurant au 6, rue Rapin, signe comme témoin.

• 8 octobre 1806, Tours : Leur fille Julie Charlotte vient au monde.

• 19 janvier 1807, Tours : Artiste musicien, demeurant 12, rue de l'ancienne préfecture, il signe au mariage de sa cousine Adélaïde Perrine Leblanc avec François Xavier PROFF, facteur d'instruments à vents, fils de Jean Christian, en présence de Philippe Sulpice LEJAY, son ancien maître à la psallette de la cathédrale.

• 22 juillet 1810, Tours : Artiste, il déclare le décès de Jean Christian PROFF, luthier. Pierre LOISEAU réside alors au 79, rue de la Scellerie.

• 29 mars 1813, Tours : Toujours artiste musicien, demeurant au 12, rue de l'ancienne préfecture, il déclare la naissance de leur fille Justine.

• 21 février 1820, Tours : Il déclare la naissance de leur fille Virginie Julie. Pierre Loiseau est toujours présenté comme artiste musicien mais il demeure à présent au 85, rue du Commerce.

• 15 novembre 1843, Tours : Pierre LOISEAU, propriétaire à Mamers [Sarthe] a envoyé son consentement passé le 31 octobre devant maître Aureau au mariage de leur fille Virginie Julie avec Jean François Ladevèze, avocat, en présence du célèbre docteur Pierre Fidèle Bretonneau. Le marié est également journaliste, il deviendra le rédacteur en chef du Journal d'Indre-et-Loire après 1848. L'épouse de Pierre LOISEAU, Catherine, envoie son consentement depuis la petite ville de Beaulieu-lès-Loches (passé devant maître Jannin le 13) où elle réside "momentanément".

• 29 octobre 1851, Oran [Algérie] : Pierre LOISEAU, propriétaire à Mamers [Sarthe] est présent au mariage de sa fille Justine avec un négociant d'origine varoise Charles Jules Girard. Son épouse réside alors à Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours et envoie son consement. Le couple serait-il séparé de biens et de corps?

• 31 mai 1857, Saumur [Maine-et-Loire] : Pierre Loiseau, propriétaire, demeurant rue Courcouronne, s'éteint dans la nuit. le lendemain, son gendre Jean François Ladevèze, 44 ans, rédacteur du Journal d'Indre-et-Loire, chevalier de la légion d'honneur, demeurant à Tours déclare son décès.

• 14 avril 1878, Chambray-Les-Tours : Son épouse, Catherine Georgeon à la Gastière, meurt chez leur gendre Ladevèze. C'est son petit-fils par alliance, Auguste Rouillé, imprimeur à Tours, qui déclare ce décès.

Mise à jour : 4 décembre 2017