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LELIÈVRE, Gentien Jacques (1754-1838)
Autre(s) forme(s) du nom : LE LIÈVRE
Date(s) : 1754-7-15 / 1838-11-23
La carrière de Gentien-Jacques LELIÈVRE reste mal documentée, en large partie à cause de la perte des archives capitulaires d'Orléans en juin 1940. Toutefois une certitude émerge clairement des sources subsistantes : en 1790, il est l'un des cinq semi-prébendés de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans et à ce titre il prend une part active au plain-chant.
• 15 juillet 1754, Orléans : Le vicaire de la paroisse Saint-Paul baptise Gentien-Jacques LELIÈVRE, né le jour même de Gentien Le Lièvre et de Marie-Catherine Daunay (qui s'étaient mariés près de dix ans plus tôt, le 2 décembre 1744, à Notre-Dame-De-Recouvrance). Son parrain se nomme Jacques Daunay et sa marraine est Anne Patas, veuve d'André Le Lièvre – peut-être s'agit-il du grand-père maternel et de la grand-mère paternelle, à tout le moins de représentants des lignées maternelle et paternelle. L'acte ne comporte aucune précision relative aux métiers et états des protagonistes, mais on observe que parrain et marraine savent tous deux signer. Le patronyme de la mère (qui est aussi celui du parrain) est clairement écrit "Daunay". Lors du décès de Gentien-Jacques, il y aura inversion des syllabes : "Naudet".
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• 23-27 juillet 1785, Orléans : La semi-prébende vacante au chapitre de Sainte-Croix par le décès de Paterne GOURGOULIN (mort le 18 juillet) est attribuée à Gentien-Jacques LELIÈVRE. Il est précisé que cette semi-prébende dite de St-Martin est destinée "à un chantre habile"… Le récipiendaire est qualifié de prêtre de ce diocèse et vicaire de St-Martin-de-Cravant.
• 29 juillet 1786, Orléans : Le chapitre de la cathédrale Sainte-Croix accorde quinze jours de congé à Mr LELIÈVRE chanoine semi-prébendé pour vaquer à ses affaires.
• 9 juillet 1788 : Le chapitre accorde quinze jours de Congé à Mr LELIÈVRE "chanoine semi prébendé en cette Église" pour vaquer à ses affaires.
• 31 janvier 1789 : Sous le titre "Desservissement", le chapitre enregistre une délibération capitulaire enjoignant au semi-prébendé LELIÈVRE d'aller desservir (provisoirement) la cure de Trainou (près de Loury, dans le Loiret actuellement).
• 31 octobre 1789 : Le chapitre débourse 200 livres, somme "payée par gratification" à Mr LELIÈVRE "chanoine semi prébendé en cette Église". Peut-être est-ce pour le récompenser de son service à Trainou.
• 1790, Orléans : Gentien-Jacques LELIÈVRE, prêtre, est toujours titulaire de l'une des cinq semi-prébendes du chapitre Sainte-Croix. Les quatre autres sont conférées au maître de musique Charles HÉRISSÉ, au chanteur haute-taille Louis-Vincent SIONEST, à "l’abbé" FOUCART, et au prêtre Jean-François MOUTHON.
LELIÈVRE n'apparait pas parmi les signataires de la "requête" adressée à MM. les "Députés de l'Assemblée nationale" que, vers le 15 mai 1790, les musiciens de la cathédrale Sainte-Croix et de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans signent tous ensemble. Le plus probable est que, comme l'abbé MOUTHON, LELIÈVRE ait rempli des fonctions de chantre (plain-chant) et non de musicien au sens propre du terme. La fondation des semi-prébendes, en 1644, prévoyait en effet qu'elles seraient "affectées aux officiers du bas chœur", et plus précisément à ceux qui sont chargés du chant.
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• 23 novembre 1838, Chaussy (Loiret) : Gentien-Jacques LELIÈVRE est prêtre, curé de la paroisse de Chaussy, bourg situé en Beauce, à 35 km au nord d'Orléans, lorsqu'il meurt à onze heures du soir, en son domicile, au presbytère. Il avait 84 ans et était né à Orléans. Les déclarants du décès, le lendemain, sont un cultivateur de 60 ans, "ami du défunt", et Désiré Leroy, 38 ans, instituteur.
Mise à jour : 7 novembre 2019