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LEBLANC, Germain (ca 1728-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : LE BLANC
Date(s) : 1728 ca / 1796-5-6
À l'occasion du décès de l'un de ses collègues en mai 1792, Germain LEBLANC est attesté comme chantre de la nouvelle grande paroisse Saint-Louis créée un an auparavant à Gien. Où était-il en poste en 1790 ? Chantait-il déjà à l'ancienne paroisse Saint-Louis de Gien ? Ou, éventuellement, à la ci-devant collégiale Saint-Étienne ?
• [1728] : Si l'on se fie à l'âge enregistré lors de son décès, Germain LEBLANC serait né vers 1728, d'Henri Leblanc et de Jeanne Marchenoire.
• 21 octobre 1755, Nogent-sur-Vernisson [Loiret] : Dans cette localité située approximativement à mi-chemin entre Gien et Montargis, une jeune femme de la paroisse, dlle Françoise Lahaussois, "fille majeure coutumière", se marie avec le sieur Germain LEBLANC, lui aussi majeur, venu de la paroisse de Saint-Louis de Gien, soit approximativement à quatre heures de marche de là. Les deux mariés sont, l'un comme l'autre, orphelins de leurs pères et mères, mais accompagnés d'une importante parentèle (pour lui : son frère Étienne, trois beaux-frères – donc sans doute ses sœurs, non mentionnées dans l'acte – et un cousin germain, tous venus de Gien). Aucun métier n'est indiqué, mais le rédacteur prend soin de gratifier chacun des avant-noms "sieur" ou "demoiselle", signe d'une certaine honorabilité. Tout le monde sait signer, et la manière dont le marié trace le "G" de son prénom ainsi que son nom révèle qu'il s'agit du même homme que le chantre attesté en 1792.
• 8 février 1779, Gien : Dans l'église Saint-Louis, Germain LEBLANC est témoin du mariage d'une fille de son défunt frère Henri, sa nièce Marie-Madeleine, lingère, avec un tailleur d'habits. Il est simplement dit "son oncle paternel", sans précision de métier. Il signe l'un des premiers, manifestant de ce fait sa place 'paternelle' auprès de la mariée. Un peu en dessous figure une autre signature : "f lahaussois fame Le blanc".
• 21 avril 1779 : Germain LEBLANC, "marchand, son ami", est témoin de l'inhumation de Marie Chausson, 66 ans, "receveuse du péage de cette ville". Il signe "G. Leblanc".
• 2 mai 1779 : Toujours à Saint-Louis, Germain LEBLANC, "son oncle", est l'un des témoins de l'inhumation d'une nièce de 23 ans, Marie Rossignol, fille de sa sœur Jeanne, également présente à l'enterrement.
• 23 mai 1792, Gien : Au cimetière de St-Genouil est solennellement inhumé Edme GUIMONET, mort le 21 mai, à l'âge de 68 ans, "chantre de cette paroisse". Le curé Vallet et son vicaire sont là, mais aussi Germain LEBLANC et François NIBELLE, "tous deux aussi chantres de cette paroisse", c'est-à-dire la nouvelle grande paroisse Saint-Louis qui depuis le décret du 1er avril 1791 couvre la totalité de la ville de Gien.
Avant cela, on sait que le défunt chantait à Saint-Laurent, paroisse supprimé. Qu'en était-il de LEBLANC et NIBELLE ?
Des trois notations successives rapprochées relevées en 1779, et de la rareté de la signature de Germain LEBLANC par ailleurs dans les pages des registres de chacune des deux paroisses de Gien, on peut conclure qu'il assiste et signe seulement aux cérémonies qui le concernent familialement ou amicalement. De ce fait, il semble possible de hasarder l'hypothèse qu'avant sa suppression fin 1790 il ait plutôt exercé la fonction de chantre à la collégiale Saint-Étienne, dont les chantres n'avaient pas à assister en tant que tels aux offices (et notamment aux enterrements) paroissiaux. Seules les archives capitulaires auraient pu permettre de vérifier cette hypothèse, elles ont hélas disparu.
• 18 floréal an IV (7 mai 1796), Gien : Jacques Sallé, le tailleur d'habits qui avait épousé Marie-Madeleine Leblanc en 1779, et un cousin marchand orfèvre déclarent le décès, survenu la veille à trois heures après midi dans sa maison, de Germain LEBLANC, âgé de 68 ans, "marchand guétrier de cette commune".
• Lorsque sa veuve décède à son tour, le 28 janvier 1809, âgée de 77 ans, son défunt mari est dit "marchand" sans précision.
Mise à jour : 29 mai 2019