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LE MIÈRE, Jacques, l'aîné (1736-1804)
État civil
NOM : LE MIÈRE     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Complément de nom : l'aîné
Autre(s) forme(s) du nom : LEMIÉRE
LE MIERE
LE MIÈRE
LE MIERRE
Date(s) : 1736-5-14  / 1804-8-28 
Notes biographiques

Issu d'une famille qui semble n'avoir aucun lien avec la musique, Jacques LE MIÈRE s'inscrit pourtant dans une fratrie de musiciens. Alors que sa sœur aînée chante et que son frère cadet joue du violoncelle, il pratique le violon, d'abord à Paris, à l'Académie royale de musique pendant presque vingt ans, puis à la Musique du roi, à Versailles, durant une décennie. On perd sa trace pendant la Révolution, avant de la retrouver pour son décès, en 1804, à Paris.

• 14 mai 1736, Paris : Jacques, fils de Louis Michel Le Mière, perruquier, et de Julienne Lemaire, voit le jour. Il est baptisé à Saint-Germain-l'Auxerrois le surlendemain, avec un bourgeois de Paris pour parrain et l'épouse d'un bonnetier pour marraine.

• La Borde le dit élève de GAVINIÈS.

• 1750-1769, Paris : Jacques LE MIÈRE est violon à l'Académie royale de musique, aux appointements de 700 livres. Il est encore présent parmi les violons dans l'Etat actuel de la Musique du roi et des trois spectacles de Paris de 1770, publié à la fin de l'année 1769.

• 17 novembre 1762, Paris : Avec son frère cadet Jacques Louis, Jacques LE MIÈRE est l'un des témoins du mariage de sa sœur Marie Jeanne, chanteuse de l'Opéra, avec Henry Larrivée, chanteur de l'Opéra.

• 1769-1788, Versailles : Jacques LE MIÈRE est violon à la Musique du roi, avec 2 000 livres de traitement. Il est admis à la retraite le 1er janvier 1789, avec une pension équivalente à ses appointements. La Bord écrit de lui qu'il est un "excellent violon d'orchestre".

• 1778, Versailles : Jacques LE MIÈRE enseigne le violon à Rodolphe KREUTZER.

• 15 mai 1783, Versailles : Jacques LE MIÈRE renonce à la succession de son frère cadet Jacques Louis LE MIÈRE.

• décembre 1786, Versailles : Le duc de Villequier écrit que LE MIÈRE est "un être bienfaisant dont la vie pénible et laborieuse a été consacrée à former des éleves d’un genre distingué qu’il choisit dans la classe la plus pauvre des Citoiens. On compte aujourd’hui dans le Roiaume beaucoup de violons de la première classe que, non seulement il a instruit gratuitement ; mais qu’il a même encore eu la générosité de secourir de ses faibles moiens". Bien qu'il soit "âgé, infirme, et qu’en dépit de sa mauvaise santé, il continue toujours à faire de nouveaux élèves".

• mai 1788, Versailles : Jacques LE MIÈRE fait partie des musiciens qui entourent et soutiennent AJUTO lorsqu’il est victime d’un accident devant son domicile de l’avenue de Saint-Cloud.

• 28 août 1804, Paris : Jacques LEMIERE, professeur de musique, marié à Charlotte Bourgeois, s’éteint à son domicile, rue du Four, n° 286 division du Luxembourg.

Mise à jour : 11 juillet 2022

Sources
A. Le Bihan, Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, 1966 ; Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Almanach de Versailles, 1778 ; Almanach de Versailles, 1779 ; Almanach de Versailles, 1780 ; Almanach de Versailles, 1781 ; Almanach de Versailles, 1782 ; Almanach de Versailles, 1783 ; Almanach de Versailles, 1784 ; Almanach de Versailles, 1785 ; Almanach de Versailles, 1786 ; Almanach de Versailles, 1787 ; Almanach de Versailles, 1788 ; Almanach de Versailles, 1789 ; F-Ad75/ 5Mi1/1155 ; F-Ad78/ 1112510 ; F-Ad78/ 1112511 ; F-Ad78/ 3 E 45/193 ; F-Ad78/ 3E 46/82 ; F-Ad78/ 3E 47/148 ; F-An/ AJ/13/15 ; F-An/ MC/ET/LXXXXII/494 ; F-An/ O/1/289 ; F-An/ O/1/3023 ; F-An/ O/1/3030/B ; F-An/ O/1/3031 ; F-An/ O/1/3033 ; F-An/ O/1/3044, n°50 ; F-An/ O/1/680 ; F-An/ O/1/680, n° 586 ; F-An/ O/1/842, n°175 ; F-An/ O/1/842, n°180 ; F-An/ O/1/842, n°181 ; F-An/ O/1/842, n°65 ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-Bm Versailles/ Ms P 153 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; F-BnF/ Mus. Réserve, LA-MATHIEU JULIEN AMABLE-3 ; La Borde, Essai sur la musique ancienne et moderne, 1780

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