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LAVILLE, Étienne (ca 1780-1791 ap.)
État civil
NOM : LAVILLE     Prénom(s) : Étienne     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Estienne
Date(s) : 1780 ca  / 1791 ap.
Notes biographiques

Étienne LAVILLE est originaire de Brive, en Bas-Limousin, et est issu d'une famille "très pauvre". Le peu d'informations dont nous disposons ne permettent pas de connaître ses dates de naissance et décès. Après deux courtes années passées au service du chapitre de la Collégiale St-Martin de Brive, le jeune garçon se voit rapidement obligé de quitter les lieux...
 

• [1780-1782] : Si l'on se réfère à l'année d'entrée d’Étienne LAVILLE au chapitre de Brive, l'on peut supposer que son année de naissance se situe approximativement autour de 1780-1782. L'âge de 6 à 7 ou 8 ans est généralement observé pour devenir enfant de chœur. Le certificat établi par le chapitre de Brive en 1790 le dit "natif de cette ville". Le même certificat décrit ses parents comme "très pauvres quoique très estimables par leur probité et leur civisme à toute épreuve".

• 1788, Brive : Un tableau des membres composant le bas-chœur du chapitre de Brive dressé en 1790 indique qu'Étienne LAVILLE est "entré au chapitre en 1788", sans plus de précision. C'est donc au cours de cette année-là qu'Étienne LAVILLE rejoint Pierre LAFON à la psallette de la Collégiale St-Martin. Enfant de choeur, c'est auprès du maître de musique Jean-Baptiste GIRON, qu'il apprend à servir et chanter l'office divin. L'on retrouve également parmi les membres du modeste chapitre briviste le musicien et chantre Jacques TOURON.

• [Fin janvier 1790], Brive : Les enfants de chœur sont contraints à quitter la psallette, à la suite du changement de poste du maître de musique, qui, épuisé par son travail, décide de se consacrer à l'orgue. On peut faire l'hypothèse que le chapitre, inquiet de son avenir immédiat, a saisi ce prétexte pour réduire ses frais de fonctionnement. Les deux garçons se trouvent donc licenciés dix mois avant la dissolution effective du chapitre.
• 1er février 1790 : Les chanoines rédigent un certificat de service qui atteste du bon travail du jeune enfant de chœur, remarqué pour "son assiduité à tous les offices et sa soumission pour tous ses supérieurs". Ils restent volontairement elliptiques sur la durée exacte de son service : il a été "attaché audit chapitre en qualité d'enfant de chœur pendant plusieurs années". Ils confirment la raison de la fin de son service : "parce que le maître de psallette aux soins duquel il étoit confié vient de se démettre de cette première place pour se fixer à celle d'organiste".
Ils soulignent également la situation difficile dans laquelle se trouve désormais ce jeune orphelin et soulignent la modestie des moyens du chapitre. En effet, ils regrettent que "la modicité de leurs revenus ne leur permît pas d'assurer audit LAVILLE un sort avantageux pour l'avenir, soit en lui donnant un métier, soit en lui accordant une gratification proportionnée à son service et à ses plus pressants besoins, soit autrement".
 
• 11 février 1791 : Le directoire du département de la Corrèze entend la pétition de l'orphelin et lui assure une gratification de 60 livres afin qu'il se forme à un métier. Un traitement égal est ainsi fixé à tous les enfants de chœur des différents chapitres du département.

Après un si court séjour à la maîtrise, Étienne LAVILLE n'a pas pu devenir musicien : aussi sa trace n'a-t-elle pas été davantage poursuivie.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Mise à jour : 13 juillet 2017

Sources
F-Ad19/ L 376 ; F-An/ DXIX/091/779/07,32

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