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LANGLOIS, Jean (1735-1809)
État civil
NOM : LANGLOIS     Prénom(s) : Jean     Sexe : M
Date(s) : 1735-11-25  / 1809-1-1
Notes biographiques

En approchant de Saumur « petite ville arrosée par la Loire » le voyageur est saisi par le château fortifié à la pierre si blanche campé sur son éperon rocheux. Au XVIIIème siècle l’organisation religieuse catholique de Saumur s’articule autour de trois paroisses dont l’une Notre-Dame de Nantilly est dite "plébéanne [ou paroissiale] et matrice". Un seul curé officie dans les trois églises, Saint-Pierre et Saint-Nicolas étant « succursales » et desservies chacune par un vicaire. Lorsque la Révolution arrive, l'effectif musical de l'église Saint-Pierre de Saumur est constitué d'un organiste qui intervient ponctuellement, Jean LANGLOIS et de trois enfants de chœur.

• 25 novembre 1735, Saumur [M&L] : Jean LANGLOIS est baptisé le jour de sa naissance à l'église paroissiale Saint-Pierre de Saumur en présence de son père, d'une marraine et d'un parrain qui signent l'acte.

• 1784-1791, Saumur : Jean LANGLOIS est rémunéré par la fabrique de Saint-Pierre pour services rendus et non précisés oscillant de 4.1 livres à 42 livres. Est-ce comme chantre, porte-croix, pour des cérémonies particulières ? Si LANGLOIS passe de nombreuses années au service de son église comme l'atteste sa signature fréquente au bas des actes d'état civil, sa fonction exacte reste ambigüe. Par ailleurs Jean LANGLOIS n'apparaît pas dans les comptes de fabrique 1777-1779.

Jusqu'en 1790 : Le sieur LANGLOIS se dit officier du chœur au service de la collégiale Saint-Pierre de Saumur où il chante. Ces informations sont à resituer dans le contexte de Saumur où Saint-Pierre est une "succursale" de l'église matrice Notre-Dame de Nantilly. Des porosités existent d'ailleurs entre les deux églises qu'il serait intéressant de développer si les archives le permettaient. Par exemple l'organiste George DENIS joue dans les deux églises.
 
• 4 mars 1791, Saumur : LANGLOIS, officier de chœur, adresse une supplique au directoire du district de Saumur. Bien qu'écrite de manière quasi phonétique, elle doit porter ses fruits car Jean fait partie des pensionnés. En 1799, il perçoit toujours des mandats d'un montant faible qui semble plus lié à sa fonction de porte-croix que de chantre.

• 21 Germinal An III [10 avril 1795], Saumur : LANGLOIS, est toujours pensionné du district. Un état supplétif règle un arrérage de pension payée par quartier pour un montant annuel de 40 livres.

• 1er janvier 1809, Saumur : Jean LANGLOIS s'éteint à l'hospice de Saumur, ville où il a passé sa vie. Il a 74 ans, est "garçon" dit serrurier, profession qu'exerçait son père. Les témoins commettent une erreur en déclarant son décès en citant le nom de sa mère qui n'est pas Madeleine Jucet, mais Marie Langevin, décédée en 1770. Madeleine étant témoin du mariage des parents de Jean, un remariage est vraisemblable générant la confusion constatée.

Mise à jour :17 février 2018

Sources
F-Ad49/ 1L 987 ; F-Ad49/ 7 L 222 ; F-Ad49/ 7L 221 ; F-Ad49/ 7L 222 ; F-Ad49/ BMS St Pierre ; F-Ad49/ G 2705

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