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Pour citer Muséfrem
LANDRÉ, à Orléans (1790 av.-1825 ap.)
Complément de nom : à Orléans
Autre(s) forme(s) du nom : CAUDRÉ
LANDRI
Date(s) : 1790 av. / 1825 ap.
Lorsque la Révolution dissout les chapitres, le jeune LANDRÉ – dont on ignore encore actuellement le prénom et l'âge – est enfant de chœur de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.
• 1790, Orléans : Le jeune LANDRÉ est enfant de chœur de la cathédrale Sainte-Croix. Sous l'autorité de Charles HÉRISSÉ, maître de musique, il côtoie sept autres enfants de chœur, dont ont été identifiés actuellement Pierre Michel MONCEAU, Jean-Baptiste NIEL et Antoine HOUDEBINE. À ces quatre enfants connus, il faudrait ajouter, selon le chanoine Victor Pelletier en 1862, un certain LUTTON qu'il classe avec VAILLANT parmi les "amateurs qui, dans leur enfance, avaient appartenu à la maîtrise avant la Révolution", et qui vinrent prêter leur concours au chœur après le Concordat. Toutefois, pour ces deux derniers, des réserves s'imposent puisque l'enquête Muséfrem a montré que VAILLANT au moins avait été formé à la collégiale Saint-Aignan et non à la cathédrale Sainte-Croix.
• 16 octobre 1790, Orléans : Le chapitre de la cathédrale Sainte-Croix alloue deux sommes importantes (40 et 71 livres) à son receveur "pour déboursés faits pour la maladie du nommé LANDRÉ, Enfant de chœur". Certains de ces frais sont précisés : chirurgien (48 livres), pain, "journées de la garde", fourniture de chandelle et "coupeaux" (?).
Ces dépenses sont parmi les toutes dernières effectuées par le chapitre avant sa dissolution.
• [Vers 1807], Orléans : Sur un exemplaire de la Grande Méthode en trois parties pour le Forte Piano... publiée à Paris, chez Pollet, vers 1806-1807, par Sébastien DEMAR, musicien et compositeur allemand établi à Orléans à la veille de la Révolution, on remarque sur la page de titre un ex-libris ainsi rédigé : "à Landré, rue du Cimetiere St Vincent n° 23. à orléans" (cette adresse se situe donc le long de l'actuel Parc Pasteur, peut-être la rue qui longe l'entrée principale, et qui est aujourd'hui appelée rue Jules Lemaître).
Cet ouvrage pourrait avoir appartenu à l'ancien enfant de chœur...
• [Dates indéterminées, après le Concordat et jusque dans les années 1820 ou 1830], Orléans : Le chanoine Victor Pelletier en 1862 décrit "MM. LUTTON, VAILLANT, LANDRÉ, MONCEAU, libraire, et tout spécialement M. Jean-Baptiste NIEL" venant prêter leur concours dans les solennités de Sainte-Croix. Il mentionne cette implication à compter de la nomination de DAUVILLIERS comme maître de musique, (c'est-à-dire fin 1822 ou début 1823), et surtout à partir de 1825, où la musique de la cathédrale connaît une embellie "non sans gloire", écrit-il. Mais cette datation ne paraît pas totalement convaincante : on peut penser qu'au contraire ces anciens enfants de chœur étaient venus prêter main forte dès le début, à leur ancien maître Charles HÉRISSÉ puis au neveu de celui-ci, François-Michel LAURET.
Mise à jour : 24 juin 2019