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JOUAIRE, Jean (1723-1795 ap.)
Date(s) : 1723-1-27 / 1795-10 ap.
Originaire de Bourgogne, fils d'un maître d'école, Jean JOUAIRE a reproduit l'activité paternelle dans la banlieue parisienne, principalement à Bagneux, avec une parenthèse de huit ans à Créteil. C'est à Bagneux qu'il est attesté comme chantre, dans les dernières années de l'Ancien Régime. Sa trace se perd après 1795.
• 27 janvier 1723, Montigny-sur-Aube [Côte-d'Or] : Jean, fils de René Jouaire, recteur d'école, et de Nicolle François, voit le jour et reçoit le baptême.
• 12 août 1747, Bagneux [Hauts-de-Seine] : Jean JOUAIRE, "maître d'école de cette paroisse", signe, avec une belle ruche, au bas d'un acte de sépulture. C'est sa première apparition. Le précédent maître d'école de la paroisse, Champs, ne signe plus aucun acte depuis mars.
• 22 juillet 1748, Bagneux [Hauts-de-Seine] : Jean JOUAIRE, fils de René Jouaire, maître d'école de Thoires, au diocèse de Langres, et de défunte Nicolle François, épouse Élisabeth Bouvet, fille majeure de défunt Jean Bouvet, jardinier à Bagneux.
• 25 juin 1749, Bagneux : Joseph Luce, fils de Jean JOUAIRE, "ci-devant maître d'école de cette paroisse", et d'Élisabeth Bouvet, voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Herbland, avec pour parrain le théologien d'origine irlandaise Luce Joseph Hooke, prêtre, professeur de théologie à la Sorbonne.
• septembre 1750-janvier 1758, Créteil [Val-de-Marne] : Jean JOUAIRE est maître d'école de la paroisse, ainsi que l'indique sa signature au bas de nombreux actes du registre paroissial. Jusqu'au 4 août 1750, un autre maître d'école signe les actes et la signature de JOUAIRE est absente du registre. Jean JOUAIRE appose pour la dernière fois sa signature au bas d'un mariage, le 11 janvier 1758.
On perd sa trace pendant une quinzaine d'années, durant lesquelles il exerce probablement comme maître d'école, mais où ?
• août [ou octobre] 1773, Bagneux [Hauts-de-Seine] : Jean JOUAIRE est signalé comme maître d'école de la paroisse dans un acte de sépulture du 14 octobre, mais sa signature apparaît déjà le 4 août précédent.
• 1784 [ou avant]-1790, Bagneux : Jean JOUAIRE, maître d'école, est chantre de l'église paroissiale Saint-Herbland et Saint-Nicolas, fonction pour laquelle il reçoit 30 livres pour l'année 1790. Il côtoie au lutrin Jean-Baptiste CHAMPOUDRY, remplacé en 1789 par Claude DRANCY, tous deux probablement apparentés à JOUAIRE, dont le fils, Joseph Luce, accompagne le chant paroissial au serpent.
• 6 juin 1791, Bagneux : Jean JOUAIRE, maître d'école, veuf en première noces d'Élisabeth Bouvet, de cette paroisse, épouse en secondes noces Jeanne Deschamps, originaire de Gondrecourt le Chateau, au diocèse de Toul, également veuve. L'un des témoins est Joseph Luce JOUAIRE, fils du marié.
• octobre 1795, Bagneux : Jean JOUAIRE, instituteur, âgé de 73 ans, résidant dans la commune depuis 23 ans, Jeanne Deschamps, son épouse âgée de 56 ans, et Joseph Luce JOUAIRE, son fils de 46 ans, huissier audiencier du juge de paix, sont domiciliés place de la Réunion, n°66.
Sa trace se perd ensuite : comme son fils, il semble avoir quitté Bagneux, car tous deux sont absents du recensement de 1797.
Mise à jour : 3 septembre 2022