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Pour citer Muséfrem
JACQ, Marie Françoise (1773-1844)
Autre(s) forme(s) du nom : JAC
JACQUES
Date(s) : 1773-11-13 / 1844-4-9
Fille et sœur d'organistes, Marie-Françoise JACQ ou JAC est incontestablement organiste elle-même et exerce en 1790, même si son activité d'organiste n'est actuellement attestée que par une unique mention figurant dans la demande de secours adressée par son frère : grâce à lui nous savons qu'en 1790 Marie-Françoise JACQ perçoit 100 livres de gages "pour toucher les orgues dans l'église des révérends pères minimes" de Saint-Pol-de-Léon, diocèse de Léon.
• 13 novembre 1773, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Marie-Françoise JACQ est le second enfant à naître du mariage d'entre Julien JACQ, organiste de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, et Anne-Perrine Richard. Elle est baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien où se dessert la paroisse du Minihy Léon. Son parrain, Jean Denez, et sa marraine, Catherine Denez, ne savent pas signer.
• [vers 1784], Saint-Pol-de-Léon : Âgée d'environ 10 ans, Marie Françoise JACQ serait devenue organiste des pères minimes. On peut émettre cette hypothèse en croisant la pétition collective du bas-chœur de la cathédrale de Léon rédigée le 15 juin 1791 où Jean-Marie JACQ affirme tenir les orgues des pères carmes et du couvent des minimes depuis cette période et la pétition de novembre 1790 dans laquelle il précise que sa sœur est organiste des pères minimes.
• 28 novembre 1790, Saint-Pol-de-Léon : Jean Marie JAC, organiste de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon et frère de Marie-Françoise, indique dans une supplique collective adressée par les musiciens de la cathédrale aux administrateurs du District de Morlaix qu'il doit subvenir aux besoins de sa mère et de deux sœurs en bas-âge dont une est infirme "tandis que la troisième [Marie Françoise] percevoit annuellement 100 livres pour toucher les orgues dans l'église des révérends pères minimes de cette ville".
• 27 décembre 1790, Saint-Pol-de-Léon : Dans une lettre adressée par la municipalité de Saint-Pol-de-Léon aux administrateurs du District de Morlaix, il est indiqué que "la souffleure" a perçu 36 livres pour complément de gages pour l'année 1790. Cette souffleuse ne pourrait-elle être Marie-Françoise JACQ ?
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• 8 mars 1804, Recouvrance (Brest) [Finistère] : Marie-Françoise JAC épouse Goulvain Marie Le Goff, âgé de 32 ans et originaire de Brest. Son époux demeure à Brest où il exerce comme capitaine d'artillerie de marine. Les deux époux signent l'acte de mariage. Les témoins du mariage sont tous apparentés ou amis de la famille Le Goff.
• 3 juin 1811, Toulon [Var] : Marie-Françoise JAC donne naissance à une fille prénommée Marie-Jeanne-Anne. L'acte indique que la famille est domiciliée à Toulon. Quand sont-ils arrivés en cette ville ? Marie-Françoise JAC y a-t-elle occupé une place d'organiste ?
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• 10 octobre 1831, Brest : Marie-Françoise JAC assiste et signe au mariage de sa fille Marie-Jeanne-Anne qui épouse Alexandre Marie-Édouard Delmotte, originaire de Brest et lieutenant de vaisseau. L'acte indique que Marie-Jeanne-Anne est "domiciliée sur cette commune [Brest] avec ses père et mère". Marie-Françoise JAC signe "Le goff née jac". Le père de la nouvelle mariée est "chef de bataillon d'artillerie de Marine retraité à Brest".
• 2 mars 1841, Brest : Goulven Le Goff, époux de Marie-Françoise JAC, décède en son domicile situé au 9, rue Duguay-Trouin. Il était "chef de bataillon d'artillerie de Marine en retraite, chevalier de St-Louis".
• 9 avril 1844, Brest : Marie-Françoise JAC décède au 9 rue Duguay-Trouin. Les déclarants sont Pierre Armand Barbet, propriétaire, âgé de 73 ans et beau-frère de la défunte ainsi que François Marie Messannot, chirurgien major en retraite, chevalier de la légion d'honneur âgé de 54 ans, neveu de la défunte.
Mise à jour : 27 avril 2023