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HERTZOG, Gabriel, en religion Père André (1746-1801)

HERTZOG, Gabriel, en religion Père André (1746-1801)

État civil
NOM : HERTZOG     Prénom(s) : Gabriel     Sexe : M
Complément de nom : en religion Père André
Date(s) : 1746-11-24  / 1801-9-19
Notes biographiques

Gabriel HERTZOG (1746-1801), religieux augustin, est l'organiste de son couvent, à Haguenau [Bas-Rhin], en 1790. N'ayant prêté serment de fidélité à la Constitution civile du clergé qu'avec réticence, il est à plusieurs reprises inquiété pendant la Révolution. Sous le Consulat, le préfet du Haut-Rhin, le considérant comme peu fiable, n'envisage pas de lui attribuer des responsabilités.

• 24 novembre 1746 : Gabriel HERTZOG naît à Éguisheim [Haut-Rhin]. Il est le fils de Gabriel Hertzog et de Marie Ursule Elser.

• 4 décembre 1769 : Gabriel HERTZOG fait profession dans l'ordre des augustins.

• 1772, Ribeauvillé [Haut-Rhin] : Il est étudiant en théologie morale.

• 1780, 1784, Bitche [Moselle] : Il est mentionné comme organiste du couvent des augustins.

• Après 1784-1790, Haguenau [Bas-Rhin] : Gabriel HERTZOG est organiste du couvent des augustins.

• 30 novembre 1789 : Gabriel HERTZOG signe, comme augustin du couvent de Haguenau, l'acte de protestation du clergé de Basse-Alsace contre la confiscation des biens ecclésiastiques.

• 4 février 1791, Haguenau : Il réside encore en cette ville.
• 1er août 1791 : Il est exempté d'obéir au décret du 17 juillet ordonnant à tous les insermentés de venir s'établir à Strasbourg.
• 14 septembre 1791, Kientzheim [Haut-Rhin] : Après avoir finalement prêté serment, Gabriel HERTZOG devient curé constitutionnel du lieu.

• 13 août 1792, Orschwihr [Haut-Rhin] : Il devient administrateur de la paroisse, mais pour quatre jours seulement.

• [vers 1793], Belfort : Gabriel HERTZOG est interné, probablement à la suite de la rétractation de son serment.

• 1794, Besançon : Il est interné (à la suite d'un transfert ou d'une nouvelle arrestation ?). On peut supposer qu'il est libéré après Thermidor.

• 16 avril 1795, Éguisheim : Il se présente à la municipalité, "déclarant être intentionné de vouloir remplir en cette commune le ministère du culte catholique, offrant par la présente de se soumettre aux lois de la République".

• 9 décembre 1795, Éguisheim : Gabriel HERTZOG a été dénoncé. L'agent et l'adjoint de la commune se rendent chez lui pour savoir s'il a ou non rétracté, mais ne le trouvent pas.
• 10 décembre 1795, Éguisheim : Six citoyens convoqués à la maison de la commune déclarent qu'il y a trois mois, HERTZOG a dit en leur présence qu'il ne reconnaissait pas d'autre chef de l'Église que le pape et comme évêque celui de Porrentruy (en fait Bâle), et qu'il rétractait son serment. Il semble cependant être peu après rentré en grâce aux yeux des autorités. 

• 3 novembre 1796 : Il rétracte à nouveau son serment.

• 1798, Colmar : Le curé du lieu se plaint de son ivrognerie.

• 1799 : Il est déporté (où ?).

• 26 septembre 1800, Colmar : Gabriel HERTZOG promet fidélité au régime consulaire, mais le préfet du Haut-Rhin décrète la nullité de ce serment peu de temps après. Il réside alors à Wihr-au-Val [Haut-Rhin].

• 19 septembre 1801, Wihr-au-Val : Gabriel HERTZOG décède à l'âge de 55 ans.

Mise à jour : 14 août 2020

Sources
Müller, Les augustins d’Alsace dans la tourmente révolutionnaire

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