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Pour citer Muséfrem
HAUTE, Antoine Joseph (1746-1825)
Autre(s) forme(s) du nom : HAUTTE
Date(s) : 1746-5-24 / 1825-2-28
Originaire du Nord de la France, Antoine Joseph HAUTE appartient à une très nombreuse famille d'artistes et musiciens qui s'installe dans les années qui précèdent la Révolution à Bordeaux. Il exerce comme serpent à la collégiale Saint-Seurin jusqu'en 1790 et il est le père de trois musiciens bordelais du début du XIXe siècle.
• 24 mai 1746, Landrecies [Nord] : Antoine Joseph HAUTE naît du mariage d'André HAUTE, cabaretier, et de Marie Marguerite Joseph Cousin. Il est le frère aîné d'André Joseph HAUTE
• 28 juillet 1772, Douai [Nord] : Il épouse en l'église paroissiale Saint-Jacques Catherine Joseph Landas. Il est alors qualifié de musicien.
• 17 octobre 1772, Douai : Un premier enfant voit le jour : il s'agit d'Antoine André Joseph HAUTE dont le parrain est André HAUTE.
• 13 janvier 1776, Sedan [Ardennes] : Il devient le père d'un nouveau garçon, Jean Rémi HAUTE.
• 30 septembre 1781, Bordeaux : Le receveur du chapitre de la collégiale Saint-Seurin enregistre dans ses comptes une dépense de 166 livres 13 sols et 4 deniers pour le service de 10 mois d'un sieur HAUTE, joueur de serpent, qui a donc été reçu autour du mois de décembre 1780. Il s'agit sans doute d'Antoine Joseph HAUTE.
• 1782 - 1784, Bordeaux : Ce serpent touche chaque année 200 livres.
• 25 décembre 1782, Bordeaux : Antoine Joseph HAUTE habite dans la paroisse Saint-Seurin près du puits Saint-Étienne. L'acte de baptême d'un troisième enfant, Bernard HAUTE, indique qu'il est musicien sans préciser où il exerce.
• 1785 - 1789, Bordeaux : Les gages du joueur de serpent de la collégiale Saint-Seurin s'élèvent désormais à 300 livres annuelles. C'est vraisemblablement la somme que touche André Joseph HAUTE comme instrumentiste de la "chapelle".
• 20 mai 1785, Bordeaux : Antoine Joseph HAUTE choisit son frère, André Joseph HAUTE, également musicien, pour être le parrain d'un quatrième enfant. Son frère qui exerçait encore à Arras en 1783 est donc désormais venu le rejoindre à Bordeaux.
• 21 octobre 1788, Bordeaux : Antoine Joseph HAUTE est témoin au remariage d'André Joseph HAUTE, aux côtés de son frère cadet Parfait HAUTE, peintre.
• 1790, Bordeaux : Un état des dépenses de la collégiale Saint-Seurin mentionne que 2100 livres sont utilisées pour rémunérer les "musiciens externes et joueurs d'instruments formant la chapelle". Leur nom n'est pas précisé mais Antoine Joseph HAUTE en fait très certainement toujours partie comme serpent.
• 25 août 1791, Bordeaux : Le registre des arrêtés du Directoire du District indique que suite aux requêtes qu'il a formulées, un sieur HAUTE se voit alloué "dans les proportions de son traitement annuel la somme de vingt cinq livres pour fins de payement". Ce musicien est toujours employé par la fabrique de l'église Saint-Seurin, où la musique a été plus ou moins interrompue depuis octobre 1789 jusqu'au mois d'août 1790.
• 10 vendémiaire an IV (2 octobre 1795), Bordeaux : Un corps de musiciens se forme au sein de la Garde Nationale. Le nom d'un HOTT Père qui réside au n°40 de la rue Mondenard apparaît parmi les joueurs de basson.
• 14 messidor an IV (2 juillet 1796), Bordeaux : Au moment du mariage de son fils aîné, Antoine Joseph HAUTE réside au n°40 de la rue Brutus.
• an V - an VI (1796 - 1797), Bordeaux : Son nom figure aux côtés de son fils et de son frère dans plusieurs listes d'artistes du Grand-Théâtre. Les mentions "haute aîné", "haute cadet", et "haute fils" attestent leur présence au sein de l'orchestre de la troupe.
• 6 février 1813, Bordeaux : Son épouse décède à leur domicile du n°7 de la rue de la merci.
• 28 février 1825, Bordeaux : Antoine Joseph HAUTE, "musicien", s'éteint dans sa maison, rue Mondenard n°18. Son décès est déclaré par un commis et un tailleur de pierre.
Mise à jour : 11 novembre 2016