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HARDOUIN, Jacques Christophe (1708-1781)
État civil
NOM : HARDOUIN     Prénom(s) : Jacques Christophe     Sexe : M
Date(s) : 1708-4-28   / 1781-12-5 
Notes biographiques

Jacques Christophe HARDOUIN, d'origine tourangelle, effectue l'essentiel de sa carrière à la cathédrale Notre-Dame de Paris comme taille entre 1731 et 1781, année de son décès. De santé fragile, ce musicien présente la particularité d'avoir l'un de ses frères comme confrère, à la fois musicien et bénéficier, au sein de la même église.

• 28 avril 1708, Tours : Jacques Christophe HARDOUIN est baptisé. Il est le fils légitime de Pierre, maître ouvrier en soie, et de Catherine Bruère.

• 18 avril 1731, Paris : Jacques Christophe HARDOUIN est reçu machicot [musicien] à la cathédrale Notre-Dame.

• 24 décembre 1732, Paris : Le Chapitre accorde une gratification de 30 livres à Jacques HARDOUIN [dit "le jeune"], qui est malade.

• 6 mai 1737, Paris : Il obtient un canonicat de chanoine sous-diacre de Saint-Jean-le-Rond de son parent Claude HARDOUIN "senior" (sans doute son frère né le 11 décembre 1706), seul exemple actuellement connu d'une transmission de canonicat au sein d'une même famille parmi les musiciens de Notre-Dame de Paris ayant choisi la carrière bénéficiale.

• 12 août 1741, Paris : Convalescent après une grave maladie, le chapitre lui verse une somme de 408 livres afin de faire face à ses frais médicaux.

• 30 août 1765, Paris : L'abbé HARDOUIN obtient un congé pour rétablir sa santé jusqu'à la saint Denis.

• 1er juin 1767, Paris : Le chapitre lui accorde 200 livres car il est malade depuis plusieurs mois.
• 7 septembre 1767, Paris : Il est autorisé à se rendre à la campagne afin de rétablir sa santé éprouvée ; il sera tenu présent aux différents services. 

• 19 novembre 1770, Paris : Le chapitre lui fait verser 200 livres pour l'aider à soigner ses infirmités.

• 4 décembre 1771, Paris : Le receveur lui verse 200 livres "que MM. lui accordent à titre de gratification eu egard a ses infirmités habituelles et à ses longs services sans tirer a consequence".

• 1775, Paris : Selon l'Almanach musical, HARDOUIN est taille à la cathédrale Notre-Dame.

• 21 novembre 1775, Paris : Il reçoit 216 livres du chapitre afin de l'aider à surmonter sa maladie.

• 17 novembre 1777, Paris : Jacques Christophe HARDOUIN reçoit du chapitre 220 livres pour l'aider à surmonter une maladie qui le travaille depuis de nombreuses années.

• 27 avril 1781, Paris : "Messieurs, après en avoir deliberé, ont arrêté par forme de secours et sans tirer à conséquence pour l'avenir au sr Hardouin, chanoine sous diacre de st Jean le Rond en l'Eglise de Paris, la somme de trois cent livres pour l'aider à s'acquitter des dettes que l'Etat habituel de maladie et d'infirmité dans lequel il se trouve depuis longtems lui a occasionnées, laquelle somme sera remise par le sieur Marin, receveur general au sieur Mortier, beneficier sous diacre de l'Eglise de Paris pour etre par lui employée selon sa prudence à l'usage cy dessus prescrit".

• 4 mai 1781, Paris : Son testament est déposé chez maître Peron, notaire au Châtelet. C'est l'abbé MORTIER, trésorier de la cathédrale et musicien, qui est l'exécuteur testamentaire.

• 19 novembre 1781, Paris : Il reçoit encore un secours de 200 livres.
• 5 décembre 1781, Paris : Une délibération mentionne son décès dans l'appartement (deux chambres, un cabinet) qu'il occupe au premier étage d’une maison sise au cloître Notre-Dame, "appelée la communauté des chantres de l’Eglise de Paris", loué à l'abbé LARSONNIER. Son bénéfice passe à SOYER le 7.

• 20 décembre 1781, Paris : Le bailli de "la justice de la barre du Chapitre" procède à son inventaire après décès dont le montant s'élève à 1 315 livres. Son unique héritière est sa nièce Catherine Hardouin, qui réside à Tours, paroisse Saint-Clément, avec son époux Cyr Lehay, tailleur de pierres et maçon. On entraperçoit un univers très personnel avec des murs couverts de quarante-cinq estampes ; les rideaux de lit et de fenêtres, les revêtements des fauteuils, les portières sont de camelot bleu et gris, ou bleu et blanc. Longtemps malade et très souvent dispensé de son service au chœur, l'abbé HARDOUIN s'était constitué un petit univers douillet.

Dernière mise à jour : 21 février 2024

Sources
Almanach musical de 1775 ; Almanach musical de 1779 ; Almanach musical, 1776 ; An/ LL 232/33/1  ; An/ LL 232/34/2 ; F-Ad37/6NUM7/ 261/ 109 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°16 ; F-An/ LL 232/ 22 ; F-An/ LL 232/ 27/ 2 ; F-An/ LL 232/ 30/ 1 ; F-An/ LL 232/19 ; F-An/ LL 232/31/1 ; F-An/ LL 232/31/3 ; F-An/ LL 232/32/3  ; F-An/ LL 232/35/2 ; F-An/ LL/ 232/ 15 (2) ; F-An/ LL/ 232/ 18 ; F-An/ LL232/37/2 ; F-An/LL/ 232/ 15 (2) ; F-An/Z/2/3132

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