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Pour citer Muséfrem
HAMO, Jacques (1748-1802 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : HAMAU
HAMOT
AMO
Date(s) : 1748-10-25 / 1802-5 ap.
Originaire d'Orléans, Jacques HAMO a servi comme serpent le chapitre cathédral Notre-Dame de la Sède à Tarbes pendant treize ans à la veille de la Révolution. Il semble ensuite être resté dans sa ville d'adoption.
• 25 octobre 1748, Orléans : Né sur la paroisse Saint-Paul – vaste paroisse active, peuplée d'artisans, située dans la partie ouest de la ville –, Jacques HAMO est baptisé le jour même, sans que l'acte indique quoi que ce soit du statut de ses parrain et marraine, qui tous deux savent signer – avec une relative aisance. Ses parents sont François Amo [sic] apprêteur de bas, et Marie Morel.
Il est donc un jeune frère de François-Christophe HAMO, né en mars 1741 et qui deviendra ultérieurement lui aussi musicien, et lui aussi loin au sud de leur paroisse de naissance puisqu'en 1790 il exerce à Tulle, en Limousin...
• [1757-1767] : Jacques HAMO déclare avoir d'abord été enfant de chœur probablement à Orléans. Les registres capitulaires de la cathédrale d'Orléans ont disparu dans l'incendie des archives en 1940, de même que ceux de la collégiale Saint-Aignan, seconde église de la ville en terme d'importance et d'effectifs musicaux.
• [1768-1777] : Il aurait ensuite été serpent dans plusieurs églises, sans que son dossier précise lesquelles.
• [Vers 1777], Tarbes : Il entre au service de la cathédrale Notre-Dame de la Sède.
• 6 janvier 1781, Tarbes : Après trois bans lors des messes paroissiales de l'église de La Sède, cathédrale de Tarbes, est célébré dans la cathédrale le mariage de Jacques HAMO, "chantre de cette Église", "natif de la paroisse Saint-Paul d'Orléans, fils légitime de François Hamo et de Marie Morel" et de Marie-Jeanne Duffay, native de la paroisse de Bouffle (?), diocèse de Chartres, fille majeure des défunts Louis Duffay et Marie Leroi. Les deux époux sont donc l'un comme l'autre fort éloignés de leurs lieux de naissance et on peut se demander s'ils ne sont pas arrivés ensemble à Tarbes (concubinage ?). Les parents du marié ont donné leur consentement devant Me Fresin, notaire à Orléans, le 9 avril précédent, soit neuf mois plus tôt, ce qui corrobore l'hypothèse de longues fiancailles… C'est Joseph FRINGUES, "chantre de cette église", qui est le porteur de leur procuration. Sont également présents le sieur Mansous, sous-sacristain, Jean Cazeneuve, Jean Labaste, le carillonneur Jean DUPONT et Jean-Pierre Cartau.
• 27 septembre 1782, Tarbes : Leur fils Jean-Pierre voit le jour.
• 1790, Tarbes : Jacques HAMO déclare être attaché au chapitre cathédral Notre-Dame de la Sède depuis treize ans comme serpent. En 1790, le corps de musique du chapitre cathédral de Notre-Dame de la Sède est composé d’un organiste et maître de musique (Paul Bernard GARDEY), d’un serpent (Jacques HAMO, donc), de deux chantres (Mathias BORDENAVE et Joseph FRINGUES), de deux souffleurs et carillonneurs (Jean DUPONT et Alexis DUPONT) et de deux enfants de chœur.
• Fin 1790 : Jacques HAMO fait une demande de secours au Comité ecclésiastique. Ses revenus étaient jusqu'alors de 360 livres annuelles. Il vit avec sa femme et leur enfant ; il est âgé de 41 ans.
• Le 20 janvier 1791 : Le Directoire de district estime que Jacques HAMO doit continuer son service pour 30 livres tournois par mois.
L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devint ensuite. Il a sans doute continué à jouer du serpent à la cathédrale constitutionnelle, mais jusqu'à quand ? De quoi a-t-il vécu ensuite ?
• 10 prairial an X (30 mai 1802), Tarbes : Lorsqu'est célébré le mariage de son fils Jean-Pierre, âgé de 19 ans et devenu cordonnier, Jacques HAMO est présent et signe "Hamo pere". Il est dit "ex-serpent" et âgé de 54 ans. Ce fils meurt dès le 22 octobre suivant, Jacques HAMO n'est pas mentionné dans l'acte de décès.
Mise à jour : 25 août 2019