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GUEDON, Nicolas (ca 1749-1791 ap.)
État civil
NOM : GUEDON     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUESDON
Date(s) : 1749 ca  / 1791 ap.
Notes biographiques

Nicolas GUEDON est un des chantres de la cathédrale de Metz en 1790, il y chante la basse-taille depuis deux années. Au moment de sa suppression, le chapitre avait l'intention de se passer de ses services, sa voix ne donnant pas entière satisfaction. Il chante néanmoins dans la nouvelle structure épiscopale jusqu'à la cessation du culte. Il quitte ensuite la ville pour une destination inconnue.

• [1749] : Nicolas GUEDON vient au monde. On en sait rien actuellement de ses origines familiales et géographiques. Aucun acte de mariage et de décès n'ont été relevés à Metz ou sur les sites généalogiques.

• 3 mars 1788, Metz [Moselle] : " M.le Grand Chantre ayant proposé de délibérer au sujet du nommé Nicolas Guédon qui se présente pour basse contre et qui a chanté ce jourdh'uy au chœur avec permission, Messieurs ont arrêté de le recevoir aux mêmes obligations, gages et traitements des autres basses contre de cette Eglise, a compter du jour de sa première assistance au chœur" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Saint-Étienne.

• 9 août 1788, Metz : Il est averti par le chapitre "attendu que sa voix ne peut convenir a l'Eglise, de se pourvoir ailleurs pour la st Georges prochaine [23 avril 1789?] et même plutôt s'il en trouve l'occasion".

• 6 janvier 1789, Metz : Toujours en poste, il signe comme témoin à l'inhumation de Barbe Piplin, femme de François GUIBERT, également musicien de la cathédrale, en compagnie de Pierre MANGINOT.

•  28 janvier 1789, Metz : Il présente une supplique à la compagnie "a ce qu'il plaise a Messieurs luy permettre de continuer ses services, il a eté arrêté par grace et commiseration de le garder encore jusqu'au dela de la st Georges prochaine encore un an, en luy réiterant les mêmes avertissemens, a ce qu'il ait pour ce tems a se placer ailleurs".

• 1790Metz : Sous la direction de François Michel LAURET, maître de musique, exercent à la cathédrale les musiciens et chanteurs suivants : Jean François ADAM, basse taille, François BASTIEN, basse taille, Bernard Valérien BOURGOUIN basse taille, Thomas BOUSQUET haute contre, Nicolas GUÉDON basse tailleJean François HINGLAISE, basse contre, Pierre MANGINOT basse contre, Joseph Ambroise Clément MASSON, basse taille, Antoine François MILLET haute taille récitante, Nicolas Louis SIMON basse taille récitante, Jean SIMON basse contre, et les instrumentistes Jean-Baptiste ANCEL serpent, Simon Pierre GILBERT basse continue et violoncelle, François GUIBERT serpent, Jean-Baptiste François SORNET basson.Le maître de musique veille et éduque huit enfants de chœur qui sont Martin THOMAS, Jean Nicolas LAGRANGE, Nicolas MANGENOT, COMBRUSSEL, PILLOT, DORVAUX, Jean LONCHAMPS, Pierre MATHIEU. Enfin, à la tribune officie l'organiste Henri Dominique HERMENT. Il perçoit annuellement 600 livres et le chapitre lui procure un logement.

• 1791, Metz : Il semble ne pas avoir d'enfant et ne signale aucune épouse. Il a 42 ans et a 2 ans et demi de service. Il pétitionne avec les autres musiciens de la cathédrale de Metz auprès du directoire du département de la Moselle qui lui accorde une gratification d'une année d'appointements.

• 3 février 1791, Metz : Il est toujours en place à la cathédrale et perçoit 50 livres pour ses gages de janvier.

• 28 mai 1791, Metz : " [...] Le Concours pour les places de chantres a eu lieu par son resultat : Jean Fçois Adam, Joseph Masson, Antoine Millet, Nicolas Guedon ci devant chantres à l'Eglise cathédrale ont été nommés chantres de l'Eglise Episcopale Paroissiale et l'instruction des enfans de choeur de cette paroisse a été" confiée audt sr Millet". Trois jours plus tard, une délibération de la municipalité fixe la structure et les revenus. "Le chœur de l'Eglise Paroissiale et Episcopale sera composée de quatre chantres, deux serpens, deux sous chantres, six Enfans de chœur. L'un des chantres sera chargé par la municipalité d'enseigner le chant et les cérémonies aux enfans de Chœur. Les chantres et sous chantres seront tenus de servir les Dimanches et Fêtes et autres jours où il y aura des offices publics chantés. Les Chantres assisteront tour à tour au nombre de deux seulement aux enterremens; il y seront accompagnés des de deux enfans de chœur". Les revenus de Nicolas GUEDON sont fixés à 500 livres par an.

• 5 juillet 1791 "Vu les pétions des cidevant me de musique, musiciens ordinaires et chantres de la cidev. cath. de Metz aux fins d'obtenir un traitement, le directoire de district décide que "le sr Nas Guedon, basse taille âgé de 42 ans, 2 1/2 ans de service doit avoir 400# de pension viagère... et egalement d'avis qu'en cas de placement des susnommés chantres ou musiciens en quelque eglise que ce soit, les pensions sus rappelées seront réductibles de moitié".

• 13 juillet 1791, Metz : "Vu la pétition du sr Guedon chantre de l'église épiscopale de Metz, tendante à augmenter sa pension de retraite, attendu que ses conferes ont été beaucoup mieux traités que lui et que sa place est plus fatiguante qu'elle ne l'était lorsqu'il était attaché au cidev. chap. de la cath". le directoire du district est d'avis "qu"il n'échet de faire droit sur la pétition".

• 7 mai 1792, Metz : A la suite d'une requête collective des chantres et musiciens de la cathédrale, le directoire du district "est d'avis qu'il y a lieu de leur accorder pour 1 année à compter de la st Jean prochaine la jouissance des logements qu'ils occupent à la charge de payer par chacun d'entre eux la somme de 40# par personne de loyer en deux termes égaux : 1/2 à Noël prochain et l'autre 1/2 à la st Jean suivante".

• 19 avril 1793, Metz : "vu la pétion du cn Nas Guedon cidev. chantre et musicien de la cath. de cette ville, tendante à obtenir une pension ou gratification proportionnée à ses revenus à lad. église accordée par la loi du 23 et 24 juin 1792, l'extrait des registres du cidev. chapitre de lad. église cath. [...] qui constate que l'exposant a été admis le 13 mars 1788 au nombre des chantres et musiciens dud. chapitre en qualité de base-contre; le certificat de m. Fromentin, chan. de lad. église et boursier du cidev. chap. du jour d'hier qui atteste que le pétitionnaire a rempli la fonction de basse-contre jusqu'à la suppression du chapitre, de celui du chirurgien major démontrateur [sic] de l'hôpital militaire de cette ville en date du 16 déc. dr qui constate que le pétitre est incommodé d'une hernie qui doit beaucoup le gêner pr le chant, le conseil [...] considérant que l'exposant n'a le droit à aucune réclamation et que le temps de service de 3 ans au cid. chap. de l'église cath. ne suffit pas pour lui faire obtenir ni pension ni gratification d'après le vœu de la loi des 22 et 23 juin 92, estime qu'il n'échet de faire droit sur la pétition".

On perd ensuite sa trace, il a très probablement quitté la ville.

Mise à jour : 25 avril 2020

Sources
Courriel René Depoutot, juin 2017 ; F-Ad37/ 9NUM/ 5E328 ; F-Ad57/ 18 J 43 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 2G55 (2MI 113/ 1) ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9 ; F-AmMetz/ 1D/ a 5 ; F-An/ DXIX/091/774/12

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