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GROUX, François (1752-1794)
État civil
NOM : GROUX     Prénom(s) : François     Sexe : M
Date(s) : 1752-4-17   / 1794-8-4 
Notes biographiques

François GROUX, originaire du Beauvaisis, passe quinze années à Notre-Dame de Paris, où il exerce l'emploi de basse (1775-1790). Brièvement tenté par la voie cléricale qui aurait pu lui permettre d'accéder à un bénéfice, il renonce finalement à ce projet. Après la suppression des chapitres, il demeure musicien gagiste de la cathédrale jusqu'à la fin de l'année 1792 puis se retire dans son village natal.

• 17 avril 1752, Lormaison [Oise] : François GROUX, fils d'Antoine Groux, cordonnier, et de Marie Angélique Bigot, naît et reçoit le baptême.

• Vers 1773-vers 1776, Paris : Un sieur GROUX est second chantre en l'église paroissiale Saint-Josse. Il se pourrait fort qu'il s'agisse de François.

• 27 novembre 1775, Paris : François GROUX est nommé clerc de matines [musicien] à la cathédrale Notre-Dame ; il vient du diocèse de Beauvais et se présente toujours comme laïc.

• 2 juillet 1777, Paris : François GROUX, clerc de matines, demande la permission au chapitre de s'absenter pendant dix-huit jours pour régler des affaires de famille. La délibération est repoussée dans l'attente d'informations plus précises quant aux causes de cette absence.
• 28 juillet 1777, Paris : Le chapitre lui accorde ce congé jusqu’au 13 août.

• 1779, Paris : L'Almanach musical le présente comme basse à Notre-Dame.

• 2 juin 1786, Paris : François GROUX demande à prendre la tonsure cléricale à la prochaine ordination.

• 13 juillet 1789, Paris : Le chapitre accorde une avance de 300 livres à GROUX, clerc de matines, "dans la detresse ou il se trouve" et la somme sera retenue sur ses appointements futurs.

• 1789, Paris : Le Calendrier musical universel précise qu'il est employé comme basse-chantante.

1790, Paris : François GROUX est chantre et clerc de matines à la cathédrale Notre-Dame en compagnie de Pierre Paul DEVILLIERS, Nicolas François ROUGET et Nicolas Ferdinand PICARD.

• 14 avril 1790, Paris : Il obtient une semaine de congé pour aller soigner sa santé à la campagne avec maintien des distributions au chœur.
• 16 juillet 1790, Paris : Il reçoit la même autorisation jusqu'à la veille de l'Assomption. 

• 15 janvier 1791, Paris : Un arrêté du corps municipal maintient les citoyens ROUGETPICARD, GROUX et DEVILLIERS dans l'exercice de leurs fonctions en la nouvelle église métropolitaine, aux appointements de 1 000 livres.

• 24 juillet 1792, Paris : Le sieur GROUX est "chantre et musicien de l'église métropolitaine de Paris".

• [1792], Paris : Les citoyens ROUGETPICARD, GROUX et DEVILLIERS demandent à bénéficier de la loi du 1er juillet 1792.
• 28 septembre 1792, Paris : Par son arrêté, le Conseil général de la municipalité supprime tous les officiers laïcs des paroisses à compter du 1er Janvier 1793.
• 20 décembre 1792, 19 janvier 1793 et 3 mars 1793, Paris : La municipalité estime que les demandeurs, savoir les citoyens DEVILLIERS, ROUGET et PICARD, doivent recevoir une gratification de 1 536 livres 2 sols 6 deniers chacun, le citoyen GROUX d'une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers, conformément à la loi du 1er Juillet 1792.
• 1er janvier 1793, Paris : Tous les quatre, ils perdent leur emploi et cessent de percevoir leurs appointements.
• [1793], Paris : Les quatre anciens musiciens réclament auprès du Département le versement des trois gratifications et de la pension qui leur ont été attribuées en 1792.
• 19 avril 1793, Paris : Le directoire du Département estime qu'ils n'ont droit à rien, l'arrêté supprimant les officiers laïcs des paroisses étant postérieur à la loi du 1er juillet 1792.
• 26 août 1793, Paris : Le maire de la capitale écrit en leur faveur aux administrateurs du Département, indiquant qu'il n'est pas juste de les laisser dans le dénuement, alors qu'ils n'ont été employés par l'église métropolitaine qu'à titre provisoire.

• 27 ventôse an II (17 mars 1794), Chaumont-en-Vexin [Oise] : Le District de Chaumont, vu le certificat délivré au citoyen François GROUX, "ci-devant clerc de matines du ci-devant chapitre de Paris, par lequel il appert que ledit Groux désire fixer sa résidence à Lormaison, District de Chaumont, et qu’il lui est dus [sic] une somme de 66# 13s 4d pour six mois de sa pension Echus pour les trimestres de Juillet et Janvier derniers", estime qu'il doit être porté sur l’état des pensionnaires du District et qu’il y a lieu de lui accorder un mandat de la somme ci-dessus.
• 16 germinal an II (5 avril 1794), Beauvais : Le directoire du Département de l’Oise arrête que François GROUX sera porté sur l’état des pensionnaires du District de Chaumont pour une somme de 133 livres 6 sols 8 deniers, montant de sa pension qui lui sera versée par le receveur de ce District de trimestre en trimestre à compter du 1er juillet 1793. 
• 17 thermidor an II (4 août 1794), Lormaison [Oise] : Antoine Groux, 74 ans, et Jean Antoine Groux, 34 ans, tous deux cordonniers domiciliés dans la commune, viennent à la mairie signaler le décès de leur fils et frère François GROUX, cordonnier et ci-devant chantre, survenu le jour même chez le second, à l'âge de 42 ans.

Dernière mise à jour : 16 avril 2016

Sources
Almanach musical de 1779 ; An/ LL 232/34/2 ; Calendrier Musical Universel, suite de l'Almanach Musical, année 1788 ; Calendrier musical universel ; F-Ad60/ 1MI/ECA370R2 ; F-Ad60/ 2Lp 3039 ; F-An/ F19/1389/1 ; F-An/ F19/864 ; F-An/ H5/3610 ; F-An/ H5/4496* ; F-An/ LL 232/ 40 ; F-An/ LL 232/ 42 ; F-An/ LL 232/35/2 ; F-An/ LL 232/41/2 ; F-An/ Z/2/3109

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