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GRENIER, André (ca 1750-1836)
Date(s) : 1750 ca / 1836-12-21
Fils d'un clerc laïc, André GRENIER est chantre de la petite collégiale de Mello (Oise) de 1786 à 1790. Sous la Restauration, il est installé non loin de là, à Cramoisy, et exerce la profession de cabaretier.
• [vers 1750], Heilles [Oise] : Naissance d'André GRENIER, fils de François Grenier, clerc laïc de la paroisse, et de Madeleine Isoré.
• 11 février 1779, Heilles : André GRENIER épouse Brigide Monnier, fille d'un laboureur.
• 9 décembre 1786, Mello [Oise] : Il est reçu chantre et clerc du chœur de la collégiale Notre-Dame aux gages annuels de 100 livres. Le registre capitulaire contient l'ensemble des charges et obligations inhérentes à son service. Il exerce également des fonctions de sacristain ou sous-sacristain.
• 10 septembre 1790, Mello : Dans une supplique adressée aux administrateurs du Département, André GRENIER, chantre de la collégiale du lieu, 40 ans, demande un dédommagement pour la perte de sa place. Il indique que l'espoir de passer le reste de ses jours au service des chanoines de Mello lui a fait quitter sa patrie et acheter une maison en cette petite ville. Il gagnait 120 livres par an. Les chanoines appuient sa requête et vantent son honnêteté et son zèle. Ils précisent que GRENIER est est leur employé depuis 4 ans.
• [vers octobre 1791] : André GRENIER, ancien chantre de Mello, réclame la somme de 60 livres pour six mois de ses gages, et en outre une indemnité proportionnée à la perte qu'il a faite de son état.
• 12 octobre 1791 : Le District de Senlis est d'avis de payer à André GRENIER, chantre du ci-devant chapitre de Mello, la somme de 60 livres pour ses appointements du 10 juin au 11 décembre 1790 ; et pour l'"indemniser de sa suppression", une gratification de 120 livres une fois payée.
• 8 novembre 1791, Beauvais : Le directoire du Département, vu l'art. 13 du décret du 24 juillet 1790 sur le traitement du clergé actuel, lui accorde un mandat de 60 livres, somme qui lui reste due comme chantre. Quant à l'indemnité réclamée, conformément à l'art. 2 de la loi du 26 août 1791, il arrête que ne réunissant ni l'âge ni la durée de service exigés, il n'a droit qu'à une gratification d'une année de ses gages, lesquels se montent à 120 livres. Mandat lui en sera délivré par le receveur du District de Senlis.
• 27 mars 1810, Mello : Son épouse décède.
• 6 octobre 1812, Cramoisy [Oise, bourgade située au sud-est de Mello] : GRENIER, propriétaire domicilié à Mello, épouse en secondes noces Marie Thérèse Pied, veuve et marchande cabaretière ; elle ne sait ni écrire si signer.
• 21 décembre 1836, Cramoisy : André GRENIER, cabaretier, décède à dix heures du matin à son domicile.
Mise à jour : 28 octobre 2016