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Pour citer Muséfrem
GOURDIAT, Jean Charles, "dit DESFONTAINES" (1755-1793)
Complément de nom : "dit DESFONTAINES"
Autre(s) forme(s) du nom : GOURDAT
GOURDIA
GOURDIAS
GOURLIAT
Date(s) : 1755-6-30 / 1793-1-12
Toute la carrière de Jean-Charles GOURDIAT se déroule à l'ombre de la cathédrale de Vannes [Morbihan] dont il devient l'organiste en 1775. De sa formation, on ne sait rien, si ce n'est qu'il a vraisemblablement appris à toucher l'orgue sous l'autorité de l'illustre Charles DEMARS, son prédécesseur, à la famille duquel ses parents semblent liés.
• 30 juin 1755, Vannes [Morbihan] : Jean-Charles GOURDIAT naît paroisse Saint-Pierre dans le foyer de Michel Gourdiat et Julienne Godet. Il est le filleul de Marie-Charlotte Demars, la fille de Charles DEMARS, organiste de la cathédrale. Son enfance et sa jeunesse échappent pour l'heure totalement au chercheur. A-t-il reçu une formation dans la psallette de la cathédrale de Vannes ? L'absence de délibérations capitulaires pour la période 1755-1764 empêche d'aller au-delà de la simple conjecture. Seule certitude : selon une supplique de 1791, il serait entré au service de la cathédrale en 1771.
• 1er novembre 1775 : Le chapitre recrute Jean-Charles GOURDIAT comme organiste du grand orgue de la cathédrale. Ses appointements se montent alors à 300 livres par an. Il semble que le concours prévu après le départ de DEMARS pour septembre 1775 n'ait pas été organisé et que GOURDIAT, selon toute vraisemblance son suppléant, ait été promu.
• 21 novembre 1777 : Il bénéficie d'une hausse de rémunération de 60 livres par an, le chapitre étant content de ses services.
• 28 août 1780 : GOURDIAT est parrain, paroisse Saint-Patern, de Jean Marie Augustin, fils de Vincent Pierre GAUTIER, l'un des chantres de la cathédrale également serpentiste.
• 15 août 1786 : GOURDIAT, "dit DESFONTAINES", épouse Guillemette Le Cadre née à Elven [diocèse de Vannes, Morbihan]. La cérémonie, précédée des fiançailles trois jours plus tôt, a lieu paroisse Saint-Pierre avec dispense des deuxièmes et troisièmes bans.
• 7 novembre 1786 : Le premier de ses enfants, Jean-Marie, voit le jour alors que Jean-Charles vit avec son épouse paroisse Saint-Pierre. Selon l'acte de décès de sa mère, ce fils exercera la profession de perruquier à Vannes.
• 7 mars 1788 : Le chapitre cathédral augmente les appointements de GOURDIAT de 360 à 450 livres.
• 18 août 1788 : Alors que le couple a déménagé dans la maison prébendale du premier archiprêtre paroisse Notre-Dame du Mené, naît sa première fille, Marie-Antoinette, qui mourra précocement en 1795.
• 1790, Vannes [Morbihan] : Toujours organiste de la cathédrale de Vannes, Jean-Charles GOURDIAT a pour souffleur FROMONT et touche 450 livres par an. Il côtoie le maître de musique Claude HERMAND DE SAINT-BENOIST ainsi que les musiciens François-Joseph COUILLARD, Pierre-Marie COURET, Yves CURIERE, Yves GARREC, François-Augustin LE KER, Pierre LE ROY, LAUNAY et Pierre TABOURDET. Cette même année, il joue de l'orgue chez les Carmélites de Nazareth de Vannes.
• 15 décembre 1791 : GOURDIAT, qui poursuit son service à la cathédrale constitutionnelle, demande une augmentation de son traitement arguant de son assiduité depuis 1771 et de la baisse de ses revenus dans la mesure où il n'a plus aucun écolier [sic] : les autorités acceptent l'augmentation de 450 à 800 livres.
• 14 août 1792 : Il a une seconde fille, Marie-Madeleine, qui meurt à 7 mois.
• 31 décembre 1792 : Le directoire du district de Vannes arrête qu'il touchera 200 livres le 1er janvier 1793.
• 12 janvier 1793 : Jean-Charles GOURDIAT meurt à son domicile, rue Notre-Dame à Vannes.
Mise à jour : 14 juillet 2017