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GORLIER, Augustin (ca 1702-1764)
État civil
NOM : GORLIER     Prénom(s) : Augustin     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GORRELIER
GORELLIER
GORRELLIER
Date(s) : 1702 ca  / 1764-3-18 
Notes biographiques

Augustin GORLIER, à Mâcon, dans le sud de la Bourgogne, est un bon exemple de ces musiciens d'Église pour lesquels ce qu'ils font au chœur ne représente qu'une faible part de leur activité professionnelle globale, et une faible part de leurs revenus.

• [Vers 1702], Amiens : Selon l'âge mentionné à son décès, Augustin GORLIER serait né en ou vers 1702. Son acte de mariage indique qu'il est né à Amiens, fils de sieur Augustin Gorlier (qui en 1738 est dit "marchand au dit Amiens"), et de sa femme Dlle Marie Honoré De Vuarsi [sic, ainsi le curé de Mâcon écrit-il son patronyme en 1738].

• 7 octobre 1738, Mâcon : En l'église Saint-Étienne est célébré le mariage de Sieur Augustin GORLIER, "habitant de cette ville, originaire de celle d'Amiens", et de Dlle Marie Donnet, fille d'un perruquier de Mâcon. Le curé des parents Gorlier, à Amiens, a envoyé une lettre attestant que le sieur GORLIER "n'a pas contracté de promesse de mariage et que ses susdit père et mère consentent à celui qu'il fait avec Mlle Marie Donnet".

• 15 novembre 1741, 1er septembre 1744, 18 mai 1746, 11 août 1747, 16 juillet 1755, Mâcon : Cinq baptêmes d'enfants Gorlier / Donnet ont été relevés à Saint-Vincent. Il y en eut sans doute d'autres, notamment entre 1747 et 1755. Augustin GORLIER est dit deux fois "musicien", une fois "musicien de cette église et marchand" et deux fois "marchand de cette ville". La mortalité vient faire sa moisson : le 16 juillet 1749 meurt Claude (âgé de trois ans et deux mois), et le 10 août 1753 meurt Françoise, à 9 ans. Ces deux actes confirment la double activité d'Augustin GORLIER, dit "marchand de cette ville" en 1749 et "musicien de cette église" en 1753. Parmi les parrains (deux perruquiers, un marchand, un aubergiste…), on remarque "sieur Claude Lavarenne, grammairien privilégié de cette ville".

• 25 janvier 1763, Mâcon : Le chapitre cathédral, sans doute dans un souci de gestion financière, réduit les gages de ses musiciens. Ceux "de Mr DERAY ne seront à l’avenir que de 60 livres par année", comme ceux du sieur GORLIER, ce qui est très faible ; ceux des sieurs LEBLANC, DESGRETS et CAJON sont réduits à 200 livres, et ceux du sieur LARLA, le mieux payé du groupe, seront de 300 livres, avec "une gratification de 50 livres par année s’il est assidu à l’office et particulièrement à mâtines". Il est rappelé que leurs engagements ne sont valables que "pour autant de temps qu’il plaira à la Cie". Seul Jean-Baptiste JARNAGE, non mentionné à l'occasion de ce 'plan social', bénéficie d'un contrat à vie sur une base de 400 livres annuelles.

• 19 mars 1764, Mâcon : Mort la veille à l'âge de 62 ans, le sieur Augustin GORLIER, "marchand à Mâcon", est inhumé dans l'église collégiale Saint-Pierre.

• Lorsque son fils François (l'enfant né le 16 juillet 1755 à Mâcon), devenu "négociant", se marie à Lyon le 17 décembre 1778, Augustin GORLIER, décédé antérieurement, est qualifié de "négociant à Mâcon". Sa veuve, Marie Donnet, est présente à Lyon et signe (avec aisance) l'acte de mariage de son fils.

Mise à jour : 21 mai 2021

Sources
F-Ad71/ BMS Mâcon, St-Pierre ; F-Ad71/ BMS Mâcon, St-Vincent ; F-Ad71/ G 216/2

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