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GAUDEREAU, Jacques (1768-1839)
Autre(s) forme(s) du nom : GODEREAU
Date(s) : 1768-1-10 / 1839-10-14
Formé à la psallette de la collégiale Saint-Martin de Tours, Jacques Gaudereau devient par la suite le second serpent de la riche abbaye bénédictine de Marmoutier, près de Tours. Si la Révolution lui fait perdre son poste, il se marie et semble changer d'activité. Toutefois, on le retrouve serpent à la cathédrale Saint-Gatien de Tours sous l'Empire.
• 10 janvier 1768, Vallières, petit village près de Tours [Indre-et-Loire] : Jacques GAUDEREAU vient au monde. Il est le fils de Pierre, vigneron et de Jeanne Poirier.
• 10 décembre 1774, Tours : Jacques GAUDEREAU est admis parmi les enfants de chœur à la psallette de la collégiale Saint-Martin.
• 13 septembre 1783, Tours : Le chapitre verse la somme de 100 livres à GRATIEUX pour le rembourser de l'achat qu"il a fait d'un basson à l'usage de cet enfant de chœur.
• 31 mars 1785, Tours : Le chapitre fait verser à cet enfant de chœur sortant 100 livres pour ses dix années de service à la psallette de la collégiale et 30 livres "pro vestibus".
• 29 mai 1789, Vallières : Son père meurt.
• 1790, Tours : Il est toujours en poste à l'abbaye de Marmoutier comme second serpent, aux gages annuels de 500 livres, outre le logement et la nourriture. Il mange au réfectoire des moines. Il côtoie deux autres musiciens : le premier serpent François MARCHALLE dit Lorin et l'organiste Étienne BOYER avec lesquels il rédige une pétition à l'Assemblée nationale le 22 juin. Ces musiciens expliquent que "la plupart d'entre eux y ont acquis un certain âge et n'ont d'autres moyens de subsistance que les honoraires qui leur sont assignés [...] Leur existance seroit donc infiniment déplorable s'ils étoient entièrement privés de ces honoraires : telle est cependant, nos seigneurs, l'effrayante perspective des musiciens de l'abbaye de Marmoutiers les Tours auxquels ont a signifié de sortir le premier juillet prochain. [...] et persuadés de la justice de leur réclamation, vous ne les priverés pas des bienfaits que les français ont droit d'attendre de l'heureuse constitution qui va régénérer la France".
• 28 juin 1790, Tours : Le secrétaire capitulaire est prié d'expédier à GAUDEREAU, ancien enfant de chœur de la psallette de cette église, un certificat de service, sans doute nécessaire à la préparation de son dossier d'indemnisation du poste qu'il va bientôt perdre.
• 1er février 1791, Tours : Le district décide qu'il doit obtenir une gratification de 300 livres.
• 24 juin 1796, Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire) : Jacques GAUDEREAU, commis marchand, épouse Henriette Mignon, fille d'un notaire d'Athée-sur-Cher, âgée de 26 ans.
• Octobre 1810, Tours : Il succède à Jacques Michel LERAT comme serpent de la cathédrale Saint-Gatien. Ses revenus sont fixés dans un premier temps à 200 francs par an dès 1811. Il est toujours en poste en 1815.
• 25 juin 1813, Tours : Il perd sa femme.
• 9 mars 1816, Tours : Toujours commis marchand, demeurant au 82, rue Colbert, il se remarie avec Madeleine Louise Perdoux, une rentière d'origine blésoise de 47 ans. Parmi les témoins, on relève la signature de Louis PINSON, professeur de musique, son ami et ancien maître de serpent à l'époque où il était à la psallette de Saint-Martin.
• 14 octobre 1839, Tours : Toujours musicien, Jacques GAUDEREAU, s'éteint à sept heures du matin à son domicile du 18, quai de la Poissonnerie.
Mise à jour : 23 septembre 2018