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GARNIER, Étienne (1749-1812)
État civil
NOM : GARNIER     Prénom(s) : Étienne      Sexe : M
Date(s) : 1749-11-19   / 1812-1-15 
Notes biographiques

Étienne GARNIER appartient à la grande catégorie des maîtres d'écoles chantres de village, si nombreux à être attestés en Bourgogne. Il présente la caractéristique d'être frère d'un musicien de cathédrale, qui avait lui aussi débuté comme chantre de village. Et le père de la nourrice du duc de Bordeaux !

• 19 novembre 1749, Prauthoy [Haute-Marne] : Dans ce village du diocèse de Langres, situé à une vingtaine de km au sud de cette ville, naît Étienne GARNIER, fils de Léonard Garnier et Pierrette Donnot/Daunot. Il est le demi-frère de Vincent, né 18 ans avant lui, du même père. Sa marraine, Marie Donnot, est la future épouse de son frère Vincent : ils se marieront exactement deux ans plus tard. Au moment du baptême, elle a 19 ans et 5 mois.
Dans ce même village de Prauthoy étaient nés antérieurement (en1728) deux fils de vignerons, François CHAPUSOT – qui en 1790 est musicien à la cathédrale d'Autun –, et Étienne BOURSEY – qui en 1790 chante à l'Hôtel-Dieu de Beaune. Avec les deux frères Garnier, cela fait donc au moins quatre futurs musiciens ou chantres originaires de cette petite paroisse, qui compte moins de 700 âmes. Par ailleurs, les frères François et Clément MIELLE sont nés – respectivement en 1723 et 1747 – à Chatoillenot, village situé à environ 4 km de Prauthoy. Cette concentration de tant de futurs musiciens sur un si étroit territoire interroge.

• 21 avril 1771, St-Bris [Yonne] : Étienne GARNIER a 22 ans, il devient maître d'école et chantre de la paroisse de Saint-Bris, située à 10 km au sud d'Auxerre, dans le diocèse d'Auxerre. On ignore où il a acquis le bagage lui permettant d'occuper ces deux fonctions. Il pourrait (éventuellement) avoir été enfant de chœur – soit à la cathédrale de son diocèse de naissance, soit à Auxerre où son frère chantait la basse contre depuis une date incertaine située entre 1751 et 1761.

• 26 juillet 1778, Auxerre : Étienne GARNIER, Maître d’école à St-Bris[-le-Vineux] est venu à Auxerre pour assister à l'inhumation de son frère Vincent, 46 ans, commis musicien basse contre de la cathédrale, décédé la veille dans sa maison paroisse St Pierre-en-Château. Le défunt est dit "du diocèse de Langres".

• [date et lieu à trouver] : Étienne GARNIER, veuf d'une première épouse, se remarie avec Rose Valérienne Jouby.

1790Saint-Bris : Étienne GARNIER est toujours maître d'école et chantre de cette paroisse.

• 26 février 1794, Saint-Bris : Lors de l'enregistrement de la naissance de sa fille Marie Rose, il est dit instituteur.
• 4 mai 1794 : Le citoyen Étienne GARNIER est dit "ci-devant recteur d'école et chantre de la ci-devant église de Saint-Bris et actuellement instituteur de la commune". Il réclame 297 livres 10 sols pour 15 mois de ses gages échus au 31 mars 1794 : ses gages annuels s'établissaient donc autour de 237 livres.

• 21 janvier 1796, St-Bris : Lors de l'enregistrement de la naissance de son fils Jean-Baptiste Vincent, il est dit instituteur.

• 15 janvier 1812, St-Bris : Le décès du Sr Étienne GARNIER instituteur, se produit en sa maison. Il était âgé de 63 ans, veuf de Rose Valérienne Jouby, sa seconde épouse.

• 23 mai 1823, La Falaise [Yvelines] : Le décès de sa fille Rose, âgée de 29 ans, épouse de Sr Charles COTTY, propriétaire en cette commune, révèle qu'elle était "Pensionnaire de l’état comme nourrice de son altesse royale Monseigneur le duc de Bordeaux".
La fille du chantre de village avait chanté des berceuses au petit prince...

Mise à jour : 17 mars 2020

Sources
F-Ad89/ L 59 ; F-Ad89/ S chapitre St-Étienne  ; F-Ad89/ état civil en ligne ; F-Ad89/ état-civil en ligne ; F/Ad52, état civil en ligne ; F/Ad78, état civil en ligne ; M. QUANTIN, "Histoire de l'instruction primaire…"

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