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GARÇON, Jean Baptiste (1730?-1808)
Date(s) : 1730-11-20 ? / 1808-7-15
Jean-Baptiste GARÇON est à la tête de la musique de la collégiale Notre-Dame d'Écouis : quatre chantres (lui compris, il chante la basse contre), un serpent, un organiste et quatre enfants de chœur. Une formation solide et traditionnelle qui lui permet de tirer de la musique d'Église l'essentiel de ses revenus, et une position sociale. Situation que la Révolution remet en question ...
• 20 novembre 1730 [ou 19 novembre 1732] , Sainte-Segrée [auj. dans la Somme] : Les dates de naissance de Jean-Baptiste GARÇON sont tirées de deux actes d'époque révolutionnaire qui donnent deux dates légèrement divergentes. Les registres paroissiaux étant perdus pour cette période, on ne peut trancher sur sa date de naissance exacte.
• 30 décembre 1755, Écouis [Eure] : Jean Baptiste GARÇON est reçu basse contre à la collégiale Notre-Dame d'Écouis. Il était jusqu'à cette date instituteur de la paroisse de Croixrault (aujourd'hui dans la Somme), à moins de 10 km de Sainte-Segrée. Croixrault et Écouis sont distants de 80 km : qu'est-ce qui a pu l'attirer jusqu'à l'Eure ? À la mi octobre 1760, il est chargé "d'apprendre aux enfants de chœur à bien lire et escrire et le catéchisme".
• quand ? Les Andelys [Eure] : Jean-Baptiste GARÇON et Louise Marguerite Auger se marient aux Andelys (indication donnée dans l'acte de décès de sa femme, car l'acte de mariage n'a pas (encore ?) été retrouvé). Trois naissances sont enregistrées dans les registres de la paroisse St-Aubin d'Écouis : un garçon, Athanase, en mai 1763 ; deux filles, Balsamie, en janvier 1767 et Flore Opportune en janvier 1771. Dans chacun de ces actes, le père est désigné comme chantre en l'église collégiale d'Écouis.
• 1er octobre 1764, Écouis : Le mariage de Vigor André LAIGLE, cordonnier et chantre en la collégiale d'Écouis, est célébré en présence de messieurs IMONT et GARÇON, chantres de la collégiale.
• 22 janvier 1773, Sainte-Segrée [Somme] : Jean Baptiste GARÇON, arpenteur, et Louise Marguerite Auger accueillent un fils. Ils sont donc revenus dans le village natal du père au début des années 1770. Mais dès l'année 1774, on retrouve le couple à Senarpont, une vingtaine de kilomètre au Nord-Ouest de Sainte-Segrée, à l'occasion du baptême de deux nouveaux enfants (1774 puis 1775). Dans les deux actes le père est dit maître d'école.
• 3 novembre 1777, Écouis : Jean Baptiste GARÇON est ré-engagé comme chantre "sans avoir égard à quelques sujets de mécontentement que l’on avoit de lui lors de son premier service". Il devient par la suite (en 1781 ? en 1786 ?) maître des enfants de chœur.
• 1790, Écouis : Jean-Baptiste GARÇON reçoit un traitement de 420 livres de la collégiale : 120 livres en qualité de maître des enfants de chœur et 300 livres en qualité de chantre basse contre. Mais "ces deux sommes sont le seul avoir de l'exposant qui approche d'estre sexagénaire, est infirme, chargé de famille, éloigné de toute espèce d'aisance comme de tous secours, [or] la somme de 420 livres n'a jamais suffy pour sa subsistance". Le corps de musique est alors composé de trois autres chantres (Guillaume PRÉVOST, Noël Baptiste François HUGOT et Pierre-André BRIQUET), d'un serpent (Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD), d'un organiste (Étienne François GUÉRARD), de 4 enfants de chœur (Jacques Charles DELAUNAY, François André BOULARD, André Frédéric ANQUETIN, Pierre Nicolas AUBIN) et même 2 enfants surnuméraires (François Médard DAMIEN & Louis Victor VARRE).
En juin 1790, une délibération du directoire du district concernant les traitements ecclésiastiques ne lui laisse espérer que 100 livres de pension viagère. Fin mars 1791 la municipalité d'Écouis propose, elle, 300 livres par an. À la mi-juillet 1792 finalement, un arrêté du département de l'Eure fixe sa pension à 400 livres.
• 1801, Écouis : Jean-Baptiste GARÇON réside toujours à Écouis où lui est toujours versée sa pension de 400 livres.
• 15 juillet 1808, Blosville Bonsecours [Seine-Maritime] : Jean-Baptiste GARÇON, 77 ans, décède en son domicile. La déclaration en est faite par deux voisins. Bonsecours, aujourd'hui dans la banlieue de Rouen, se trouve à une trentaine de kilomètres d'Écouis.
Mise à jour : 19 avril 2023