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GANDON, Jean Marie (1757-1847)
État civil
NOM : GANDON     Prénom(s) : Jean Marie     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GAUDON
Jean Marie Michel
Date(s) : 1757-2-11   / 1847-6-30
Notes biographiques

Pelletier au début de sa vie d'adulte, employé à l'octroi à la fin, Jean-Marie GANDON est aussi, et peut-être avant tout, "musicien". Né en Bretagne, il s'installe ensuite en Franche-Comté, jusqu'à son décès à Besançon en 1847.

• 11 février 1757, Vannes [Morbihan] : Selon l'âge indiqué à son mariage, Jean-Marie GANDON serait né vers 1755. On retrouve en réalité son baptême à la date du 12 février 1757, l'enfant étant né la veille. Ses parents, Nicolas-Guy Gandon et Thérèse Gauthier, qui se sont mariés le 24 juin 1743 à Saint-Pierre de Vannes, font baptiser des enfants presque tous les ans sur la même paroisse Saint-Pierre. Si le métier de son père n'est pas indiqué lors du baptême de Jean-Marie, d'autres actes voisins disent qu'il est marchand cirier ou "ciergier" et droguiste.

• [1763-1764 à 1773-1774 environ] : Le jeune garçon pourrait avoir été formé à la musique dans une maîtrise d'enfants de chœur. Les registres capitulaires vannetais souffrent d'une lacune entre 1755 et 1764 inclus, durant laquelle aurait pu se placer sa réception à la maîtrise de la cathédrale. Mais aucune trace de sa sortie non plus n'a été enregistrée, ce qui affaiblit cette hypothèse.

• À quelle date Jean-Marie GANDON effectue-t-il sa migration d'ouest en est ? Et en combien d'étapes ?

• 15 octobre 1780, Besançon : Sur la paroisse Saint-Paul-Saint-Donat, une jeune femme nommée Simone Vaillant donne le jour à un fils 'naturel' baptisé Jean-François. Il a pour parrain un sergent du corps royal d’artillerie.

• 24 février 1784, Besançon : Le vicaire Barnabaud célèbre le mariage de deux paroissiens de La Madeleine, Jean-Marie GANDON, "âgé de 29 ans" [en fait : 27], "garçon pelletier", et Simone Vaillant, âgée de 30 ans, fille d'un pelletier. Ce mariage aux apparences endogamiques, où deux des témoins sont eux aussi dans la pelleterie, n'est pourtant pas tout à fait comme les autres puisque le marié vient de loin : il est originaire de Vannes, à plus de 700 km de là. Il fournit un certificat délivré par le sieur curé de Saint-Pierre de Vannes le 8 novembre 1783 attestant la mort de son père, "ainsi que le consentement des parents dudit Jean-Marie Gandon". L'acte ne fait pas mention du petit Jean-François, qui a alors un peu plus de trois ans.
• 27 avril 1784 : Deux mois seulement après les noces, Simone Vaillant donne naissance à un fils, Dominique, baptisé le lendemain à La Madeleine. Si Jean-Marie GANDON est encore dit pelletier, ses liens avec les milieux musicaux transparaissent à travers le choix du parrain, Dominique BILLINGRE, "musicien au corps royal d'artillerie régiment de Besançon". Notons que l'on retrouve ici le "corps royal d'artillerie", déjà aperçu lors du baptême du premier fils de Simone Vaillant. Est-ce vraiment un hasard ?

• 5 mars 1788, Besançon : Lorsque un autre fils, Pierre-Claude, né la veille, est baptisé à La Madeleine, Jean-Marie GANDON est cette fois clairement qualifié de musicien, sans précision sur son cadre d'exercice. A-t-il abandonné la pelleterie ou bien mène-t-il les deux activités en parallèle ?

• [1791], Besançon : Jean-Marie GANDON revient à Besançon après une absence dont on ignore la durée et le motif (voir ci-après, recensement 1794).

• 1794, Besançon : Jean-Marie GANDON, 44 ans, musicien, est recensé "Maison Maire", dans le supplément de la section 8. Il est dit domicilié à Besançon "depuis trois ans", c'est-à-dire depuis 1791. Cela suggère qu'il avait quitté la ville quelque temps, puis y était revenu. Aucune structure familiale n'est indiquée autour de lui, mais cela semble être la norme pour les "suppléments", qui ont moins soignés que le recensement en lui-même.

• 10 brumaire an VII (31 octobre 1798), Besançon : Jean MARCHALY, musicien, et Charles-Simone Vaillant, épouse de Jean-Marie GANDON, "aussi musicien", sont témoins de la déclaration de naissance de Jean-Charles, fils de Claude-Louis COURCIER, musicien, et de Thérèse Petetin son épouse.

• 21 frimaire an XIII (12 décembre 1804), Besançon : Jean-Marie GANDON, "musicien du dit lieu", assiste au mariage de Jean-François Gandon, bonnetier, âgé de 24 ans, né à Besançon le 15 octobre 1780, qui est présenté comme son "fils mineur". Lors de l'énumération des témoins, l'officier d'état civil répète les mêmes informations : "en présence de Jean-Marie GANDON, musicien, âgé de 50 ans, père du futur époux".

• 17 février 1837, Besançon : À son domicile du n°11 rue d'Arènes, décède Simone Vaillant, lingère, âgée de 83 ans, épouse de sieur Jean-Marie-Michel GANDON, musicien. La déclaration est effectuée le lendemain par Jean-Marie-Dominique Gandon, imprimeur, demeurant à Besançon, 26 ans, petit-fils de la défunte. C'est un fils de Jean-François Gandon, ce fils illégitime que Simone Vaillant avait eu en 1780.

• 30 juin 1847, Besançon : Jean-Marie GANDON habitait toujours rue d'Arènes, mais au n°21, lorsqu'il y décède, âgé de 90 ans. Pierre-Simon Gandon, restaurateur âgé de 41 ans, qui effectue la déclaration le lendemain, est un autre fils de Jean-François Gandon. Il sait que le défunt était né à Vannes, mais il ignore le nom de ses parents. Il le dit "ex-employé à l'octroi, veuf de Simone Vaillant".

Mise à jour : 29 juillet 2021

Sources
F-Ad25/ L 396 ; F-Ad56/ BMS Vannes, St-Pierre ; F-Am Besançon/ 1F1 ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Madeleine ; F-Am Besançon/ NMD Besançon

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