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Pour citer Muséfrem
FÉRY, Jean (ca 1742-1811)
Autre(s) forme(s) du nom : FERRY
FÉRI
Date(s) : 1742-3-17 ca / 1811-7-15
Jean FÉRY est né à Guebwiller en Alsace. Il a déjà 40 ans quand il apparaît, à son mariage de 1783, établi en Nord-Dauphiné et "organiste" rémunéré de l'abbaye Saint-Antoine de Viennois [Saint-Antoine-l'Abbaye, Isère]. Dès lors, il ne quitte plus ce lieu, demeure organiste, y fonde une famille, et rejoue même de l'orgue quand la possibilité du culte est rétablie. Mais après la Révolution, sans qu'on sache depuis quand, il est attesté comme aubergiste.
• 17 mars 1741 ou 1742, Guebwiller [Haut-Rhin] : Guebwiller en Alsace, dans le diocèse de Bâle, comptait autour de 2 500 habitants quand y est né Jean FÉRY vers 1741. Rien de son milieu familial, de sa jeunesse ni de sa formation n'est connu à ce jour. Nous apprenons son lieu de naissance lors de son mariage. Quant à sa date, si jour et mois sont répétés dans deux sources de la "série L" des archives départementale de l'isère, l'année varie : 1741 ou 1742. Pour cette ville de Guebwiller, les BMS disponibles sont lacunaires et la précision reste à apporter.
• 1742-1783, [lieu ?] : Pendant ses quarante premières années, la biographie de Jean FÉRY nous échappe. Il est venu de l'Alsace au Nord-Dauphiné. Il a été antérieurement formé à l'orgue puisque dès son mariage de 1783 il est dit "organiste". A-t-il été clerc pendant un temps ? L'Alsace en général, et Guebwiller en particulier ne manquaient pas d'établissements religieux où il a pu être enfant de chœur puis musicien.
• [À une date qui reste à établir] : Jean FÉRY quitte l'Alsace et – directement ou non – arrive en Dauphiné. Il devient organiste du monastère de Saint-Antoine de Viennois, à 400 km au sud de Guebwiller.
• 22 juillet 1783 : Roybon [Isère] : Jean FÉRY, âgé de 41 ans, épouse Marianne Gellas en l'église paroissiale de Roybon. Le bourg de Roybon est situé à trois lieues au nord de Saint-Antoine-l’Abbaye et l'épousée y réside. Alors que Jean FÉRY est habitant de Saint-Antoine de Viennois, où il est "musicien organiste" du monastère. Les parents du marié sont décédés, alors que le père de la mariée est marchand drapier à Roybon. Les témoins de ce mariage sont deux habitants de Saint-Antoine, les Sieurs Landut, notaire royal, et Antoine Marronnet, agent de Messieurs de Malte (ordre établi à l'abbaye depuis 1777, après la dissolution des Antonins), ainsi que Jacques Ageron, lieutenant des Grenadiers dans le régiment de Bretagne, et Joseph Vivier, marchand drapier habitant du bourg de Roybon.
• 4 juillet 1784 : Roybon : Jean FÉRY et son épouse Marianne Gelas font baptiser leur première enfant, Agathe, dont Marianne Gelas est revenue accoucher à Roybon. Jean FÉRY est dit "organiste habitant à St Antoine". Le parrain est le grand-père maternel de l'enfant, Jean-Baptiste Gelas. Assiste à la cérémonie le sieur André Lambert "précepteur de la jeunesse", vraisemblablement le maître d'école et le chantre de la paroisse.
• Après 1784, Saint-Antoine de Viennois : La vie des époux Féry-Gellas se déroule à Saint-Antoine. C'est désormais en ce lieu et son église paroissiale que seront baptisés leurs enfants.
• 28 août 1788, Saint-Antoine de Viennois : Ce jour voit la naissance et le baptême de Louise Féry. Son parrain est sieur François Carlet, moulinier en soie.
• 17 octobre 1790, Saint-Antoine de Viennois : Un premier garçon survient avec la naissance de Jean-Baptiste Féry L'enfant est baptisé le lendemain. Le parrain du nouveau-né est Jean-Baptiste Gelas, son grand père maternel.
• 1790, Saint-Antoine de Viennois : Jean FÉRY est l'organiste du chapitre Saint-Antoine (chapitre de chanoinesses de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, après 1777). Il est rémunéré 400 livres par an.
• 28 novembre 1795, Saint-Marcellin [Isère] : Le droit à pension de 400 livres de Jean FÉRY, au titre d'ancien organiste, est reconduit par l'administration du district de Saint-Marcellin.
• 21 janvier 1798, Saint-Antoine-l'Abbaye : Jean FÉRY et sa femme Marie-Anne Gelas habitent cette localité, où la famille s'agrandit encore, comme l'atteste la naissance de Marie-Élisabeth-Félicité (garçon), né la veille à onze heures du soir. Jean FÉRY est devenu aubergiste, précise l'acte de naissance. On ignore depuis quand il tient cet établissement : il a pu être à la fois organiste et aubergiste, ou bien le devenir pour pallier sa perte d'emploi quand la Constituante a fermé l'abbaye.
• 17 janvier 1799 : La pension de 400 livres de Jean FÉRY, ex-organiste du chapitre de Saint-Antoine, est supprimée "provisoirement" (décision mentionnée dans le "Tableau des révisions des pensionnaires" du département de l'Isère du 28 nivôse an VII).
• [après 1800], Saint-Antoine-l'Abbaye : Jean FÉRY, ancien organiste du chapitre des chanoinesses de Malte, continue à habiter la localité. La liberté ayant été rendue au culte catholique, il joue encore de son instrument aux cérémonies religieuses.
• 15 juillet 1811, Saint-Antoine-l'Abbaye : Vers quatre heures du soir, dans sa maison place du Puits, meurt le Sieur Jean FÉRY, âgé de 69 ans, "ci-devant organiste des chanoinesses de Malte", mari de Marie-Anne Gelas.
• 2 mai 1813, [lieu ?] : Jean FÉRY est décédé quand son fils Jean-Baptiste trouve la mort à la guerre en 1813. Ce fils n'était pas porteur d'une relève pour le métier de musicien, ayant pris le métier de cordonnier, avant de périr aux armées.
Mise à jour : 15 mars 2022