Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
DUMOULIN, François (1754-1838)
Autre(s) forme(s) du nom : DUMOULLY
DUMOULY
MOULIN
Date(s) : 1754-11-13 / 1838-9-2
Bien qu'il soit natif de Bordeaux et qu'il y ait conduit la totalité de sa carrière, les multiples variantes du patronyme de ce musicien ont rendu son identification complexe. François MOULIN au moment de sa naissance, puis DUMOULIN voire DUMOULLY à l'âge adulte, parfois aussi prénommé Jean-François, était un chantre taille qui officiait à la cathédrale Saint-André en 1790. Sa reconversion professionnelle après la Révolution reste à étudier.
• 13 novembre 1754, Bordeaux : Le petit François MOULIN est le fils de Jean Moulin, "emploié des fermes du Roy" et de Marie Birau. Il voit le jour dans la paroisse Saint-Michel où résident ses parents.
• On ne sait où il reçoit sa formation musicale, mais il fréquente sans doute d'une des deux psallettes bordelaises durant son enfance.
• 14 novembre 1775, Bordeaux : François DUMOULIN épouse Jeanne Augey. Son acte de mariage le présente comme musicien sans mentionner où il exerce. Le couple réside paroisse Saint-Michel.
• 19 juillet 1780, Bordeaux : Sa femme, Jeanne Augey, décède.
• 5 octobre 1780, Bordeaux : Il épouse en secondes noces Catherine Laborie. Le mariage est célébré en l'église paroissiale Saint-Éloi, paroisse où François DUMOULIN habite désormais.
• 1781, Bordeaux : François DUMOULIN devient membre de "la Française d'Aquitaine", une loge franc-maçonne. Il est alors musicien de l'Académie de musique et habite rue des carmélites.
• Février 1782, Bordeaux : Le nom d'un MOULIN commence à apparaître dans les feuilles de pointes du bas-chœur de la cathédrale Saint-André.
• 17 septembre 1789, Bordeaux : Il est témoin au mariage du chantre Pierre JIGOUIC avec la fille du serpent Jean HURTEAU.
• 1790, Bordeaux : François DUMOULIN est toujours en poste comme choriste à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.
• 8 mai 1790, Bordeaux : La fabrique de l'église Saint-Michel lui verse 48 livres pour avoir chanté avec certains de ses confrères à l'occasion de la fête du saint patron de l'église.
• novembre 1790, Bordeaux : Son nom figure dans une pétition que les musiciens de la cathédrale adressent au district de la Gironde pour obtenir leurs appointements. Ses pointes s'élèvent ce mois-là à 48 livres 12 sols et 8 deniers.
• [1790 - 1791], Bordeaux : Les musiciens de la cathédrale Saint-André rédigent une nouvelle supplique collective destinée cette fois-ci à l'Assemblée Nationale. Elle est signée par Joseph COSSE "maître de musique" ainsi qu'Antoine BOURRILLON, François DANCOSE, Jean-Jacques DREUILH Jean DUBAUX, Jean HURTEAU, Pierre JIGOUIC, Jean NOËLLE, Dominique MARTINOU et François DUMOULLY.
• 18 mars 1791 : François DUMOULIN est reconduit dans ses fonctions par la nouvelle fabrique. Il se voit accorder 116 livres 13 sols 4 deniers pour ses gages des mois de janvier et février à raison de 700 livres par an..
• 10 septembre 1791 : Un tableau des dépenses de la fabrique précise qu'il occupe un poste de "chantre de taille" et qu'il perçoit bien 700 livres par an.
• 27 messidor an VII, Bordeaux : J-F DUMOULY, "artiste musicien, ancien attaché au chapitre Saint-André", sollicite une place de commissaire de police auprès de la municipalité.
• • •
• 2 septembre 1838, Bordeaux : François DUMOULIN s'éteint dans les bâtiments de la Chartreuse, le cimetière bordelais. Sa mort est déclarée le lendemain par un journalier et un ancien douanier. Il est présenté dans son acte de décès comme un "ex menuisier", à moins qu'il ne s'agisse du mot musicien dont les graphies sont très proches. Il s'était remarié à Marthe Lansade.
Mise à jour : 2 novembre 2016