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DULONG, Marie Jeanne Adélaïde (1749-1791 ap.)
Date(s) : 1749-6-17 / 1791 ap.
Fille et sœur d'organistes, Marie-Adélaïde DULONG devient elle aussi organiste. En 1790, elle fait même figure d'organiste principale de la ville d'Évreux, puisqu'elle touche à la fois l'orgue de la cathédrale et celui de l'abbaye Saint-Taurin, ainsi que, peut-être, au moins ponctuellement, celui de l'abbaye Saint-Sauveur d'Évreux.
• 17 juin 1749, Évreux : Marie-Jeanne-Adélaïde DULONG est baptisée en l'église paroissiale de Saint-Nicolas. Son père, Jean Louis DULONG est organiste à la cathédrale. Sa mère, Marie-Marguerite-Françoise Mallet, est, elle aussi, issue d'une famille d'organistes : les oncles de Marie-Jeanne-Adélaïde, Louis Jacques et Robert Alexandre MALLET sont au milieu du XVIIIe siècle, organistes en Normandie. Son frère, Jean Jacques DULONG est enfant de chœur à la cathédrale d'Évreux entre 1764 et 1774.
• 26 janvier 1774, Évreux : Décédé la veille, son père est inhumé au cimetière de la paroisse Saint-Nicolas, “en la présence de son clergé et de la charité de cette ville d’Évreux”.
• 19 juin 1775, Évreux : Le chapitre de la cathédrale accorde "une somme de quatre cent livres à [prénom laissé en blanc] DULONG organiste pour lui faciliter les moyens de se perfectionner à Paris avec les meilleurs Maîtres". Duquel des DULONG s'agit-il ? Marie-Jeanne-Adélaïde, qui a alors 26 ans, ou son jeune frère récemment sorti de la psallette ?
• 29 mai 1780, Évreux : La demoiselle DULONG, organiste de la cathédrale d'Évreux est tenue quitte d'une somme de 100 livres, "en reconnaissance de ses bons services".
• Fin juin 1783, sur sa demande, Mlle DULONG organiste, obtient même du chapitre de la cathédrale d'aller passer un mois à Paris. Elle apparait pourtant très peu dans les registres capitulaires, victime d'une invisibilité presque organisée. Ainsi par exemple le 20 octobre 1788, le registre porte : « Il a été arrêté que le Receveur de la fabrique payera à Melle DULONG, organiste, la somme de cent livres pour l’année de ses appointemens […] ; et que la présente ordonnance suffira à ladite Demoiselle pour toucher chaque année ses appointemens. » ...
• 1790-1791, Évreux : Marie-Adélaïde DULONG est toujours l'organiste de la cathédrale d'Évreux, aux gages de 100 livres par an. Elle touche aussi l'orgue de l'abbaye mauriste de Saint-Taurin et reçoit pour cela 150 livres par an.
Les comptes 1789-1790 de l'abbaye Saint-Sauveur d'Évreux indiquent "le 30 décembre 1790 : payé à Melle l'Organiste 18 livres", sans qu'aucun autre détail n'apparaisse. Le nom de "mademoiselle l'organiste" n'est pas donné. Pourrait-il s'agir à nouveau de Marie-Adélaïde DULONG déjà organiste de l'abbaye de Saint-Taurin et de la cathédrale ? C'est assez probable, mais non certain... Par ailleurs, au vu de la faible somme, il pourrait ne s'agir que de quelques prestations ponctuelles, et non d'un service stable.
• 21 juin 1791, Paris : Le comité ecclésiastique reçoit une supplique collective des musiciens de la cathédrale d'Évreux. "La sagesse de vos décrets ne nous a jamais permis de douter un instant que votre bienfaisance ne s'étendit sur tous les musiciens attachés, dans les églises cathédrales, d'une manière si particulière et si utile au culte divin". En plus de Marie-Adélaïde DULONG, signent aussi Pierre BERTIN, maître de musique, Charles Louis MONNIER, Louis Denis André LANDRY, Jean-Baptiste MACÉ, Jean-Baptiste VESCHE, Jean-Baptiste Justin ANCQUETIN, François GÉRIN, François Marie LEMOINE, Julien André Louis CHAUMIER, et Pierre Thomas RENOULT.
On perd ensuite sa trace.
Mise à jour : 22 juillet 2023