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DUFOUR, Charles (ca 1735-1802)
Date(s) : 1735 ca / 1802-2-12
Charles DUFOUR est un des nombreux exemples de musiciens parisiens qui mènent ensuite l'essentiel de leur carrière dans les provinces. Dans son cas, c'est à Cherbourg qu'il exerce, durablement, comme organiste, au moins jusqu'à la Révolution.
• [1735], Paris : Selon ce qu'indique son acte de décès, Charles DUFOUR serait né à Paris vers 1735, fils de Jean Dufour et de Marie Milet. Selon son acte de remariage en 1767, sa naissance aurait eu lieu sur la paroisse Saint-Laurent.
• [1742-1752] : A-t-il reçu une formation musicale dans l'une des maîtrises parisiennes ??
• [lieux et dates inconnus] : Charles DUFOUR épouse, puis devient veuf de Jeanne Dacier.
17 juillet 1758, Cherbourg [Manche] : Charles DUFOUR est choisi comme organiste de l'église paroissiale de la Sainte Trinité, aux gages de 220 livres par an, et comme maître de plain-chant pour les enfants de chœur aux gages de 38 livres par an. Outre ces leçons de plain-chant aux enfants de chœur trois fois par semaine, il lui faudra également "enseigner pareillement la musique à deux d’cieux pendant deux ans, au bout desquels il commencera d’enseigner deux autres, continuant d’enseigner les premiers tant qu’ils seront enfants de chœur", ce qui indique un effort de la part de la fabrique d'assurer une véritable formation musicale à ses enfants de chœur, au delà du plain-chant.
• 19 mai 1767, Cherbourg : Charles DUFOUR, veuf de Jeanne Dacier, épouse Anne-Marie Feuardent, fille d'un noble (qualifié d'écuyer et "sr du Marest").
• 28 avril 1768 : Lors du baptême de son premier enfant, Charles DUFOUR est mentionné comme organiste de l'église paroissiale de la Sainte-Trinité.
• 1786 : Il touche l'orgue lors de la visite de Louis XVI à Cherbourg.
• 29 août 1788, Cherbourg : Son épouse est inhumée à l'âge de 48 ans. Il est dit "organiste demeurant en cette ville".
• 1790, Cherbourg : Charles DUFOUR est toujours organiste de l'église paroissiale de la Sainte-Trinité.
• 1792 : DUFOUR, organiste, continue à percevoir des gages versés par la fabrique paroissiale (65 ou 75 livres par trimestre). Il en va de même pour les serpents TOURIER et LEDOT qui perçoivent eux-aussi des sommes (plus faibles) durant l'année 1792.
• 12 décembre 1793 : C'est à cette date seulement que le versement de ses gages à l'organiste de l'église paroissiale de la Sainte Trinité est arrêté. On peut donc penser que Charles DUFOUR a continué à exercer jusque là. Trois semaines plus tard, l'orgue sera détruit.
• 12 février 1802 : Charles DUFOUR demeurait à Valognes mais décède à Cherbourg "chez le citoyen Defer où il était depuis quinze jours", sans doute dans l'espoir d'y être mieux soigné. Il est dit "ancien organiste âgé de 67 ans, né à Paris".
Mise à jour : 16 février 2018